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Le Relais Louis XIII, des fêtes de fin d'année gastronomiques, décalées et abordables dans un restaurant étoilé (France)

Le Relais Louis XIII, des fêtes de fin d'année gastronomiques, décalées et abordables dans un restaurant étoilé (France)

Catégorie : Europe - France - Gastronomie - Gastronomie
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 03-12-2010


Le Relais Louis XIII par Manuel Martinez Meilleur Ouvrier de France Le Relais LOUIS XIII

Les chefs étoilés sont devenus des stars, les restaurants rivalisent de modernité dans leur décor, certaines partitions cherchent l’originalité à tout bout de champ, les additions s’envolent un peu partout…

Rien de tout ça ici!

Coup de projecteur sur l’inimitable Relais Louis XIII de Manuel Martinez, table anti bling bling par excellence, « destination » rêvée - et abordable - pour renouer avec la grande cuisine de tradition française, revue au goût de l’époque.

Un lieu unique

Le restaurant est installé sur les vestiges du couvent des Grands-Augustins, là même où Louis XIII fut proclamé roi de France. Ancien café-charbon fréquenté par le voisin Picasso, il devient le Relais Louis XIII en 1961. Le décor ? Vieilles pierres et nobles poutres, galerie de gravures, portraits de Louis XIII et de Marie de Médicis, fenêtres à carreaux colorés, chaises à hauts dossiers droits recouverts de tissu clouté… Aux antipodes des manières actuelles, un refuge aux apparats chics et historiques, prompt à vous étreindre de ses charmes anachroniques.

Une cuisine française de tradition


Manuel Martinez connaît son Escoffier sur le bout des doigts et des casseroles. D’autres ont l’audace d’une créativité débridée, lui possède le talent rare de la virtuosité classique, de l’artisanat version haute couture. Très attaché à la cuisine traditionnelle, il la débarrasse de ses nostalgies passéistes et de ses habillages poussiéreux pour l’incrire dans une très élégante modernité.

L’obsession du chef ? Chercher la vérité dans l’expression la plus nette de produits sélectionnés avec une très pointilleuse exigence. Ses plats emblématiques ? Le ravioli de homard, foie gras et jus crémeux aux cèpes, l’émincé de coquilles saint-jacques, vinaigrette au persil plat, céleri rémoulade à la truffe, le caneton challandais de Madame Burgaud, arrosé d’un jus d’orange au vieux vinaigre, cuisse en salade, ou le célébrissime millefeuille, crème légère à la vanille Bourbon. Le tout accompagné par les vins d’une cave intelligente et profonde. Sans oublier le canard au sang, sur commande, préparé devant le client en une spectaculaire mise en scène.

Grande gastronomie à « petits » prix

Avec deux étoiles accrochées à la façade de cette maison située dans les beaux quartiers de la rive gauche, on s’attendrait sans surprise à une addition stratosphérique, à l’aune des prix pratiqués dans les établissements de cette trempe… Perdu ! Avec des menus à 50 € le midi et 80 € le soir - entrée-plat-dessert au choix à la carte -, et un menu-dégustation à 125 €, le Relais Louis XIII affiche un rapport qualité-prix exceptionnel. Haute cuisine et prix moyens, et pas l’inverse !

Un chef méconnu

Sûrement l’un des moins célèbres des multi-étoilés parisiens. Et pourtant… Chef du Relais Louis XIII de 1980 à 1987 où il obtient deux étoiles, Manuel Martinez s’offre une parenthèse couronnée de succès à la Tour d’Argent, avant de renouer les fils de son histoire avec le Relais Louis XIII : en 1996, il rachète le restaurant tombé en désuétude, lui redonne sa superbe et ses deux étoiles en cinq ans.

Pas ramenard derrière son col tricolore de Meilleur Ouvrier de France, Manuel Martinez a pourtant eu sous ses ordres des pointures comme Yannick Alléno, Yves Camdeborde ou Eric Fréchon. La générosité en bandoulière, il continue à transmettre son savoir, notamment à deux de ses cuisiniers qu’il couve et accompagne activement dans la préparation du concours de Meilleur Ouvrier de France. C’est lui aussi qui fut le premier client d’Hugo Desnoyer, le boucher star des tables parisiennes. Tous les jours à ses fourneaux quand d’autres les délaissent parfois pour jouer les consultants ou les « médiatoques », ce personnage haut en couleurs continue d’aller lui-même à Rungis deux fois par semaine : un chef au chevet et au service exclusif de son restaurant.

- 1953 : Naissance à Blériot-Plage (Pas-de-Calais)
- 1970 : Commis au Bristol
- 1971 : Commis chez Ledoyen
- 1973 : Chef de partie saucier au Crillon puis au Negresco
- 1980 : Chef de cuisine au Relais Louis XIII
- 1985 : Deux étoiles au Guide Michelin
- 1986 : Meilleur Ouvrier de France
- 1987 : Chef à la Tour d’Argent
- 1996 : Rachat du Relais Louis XIII
- 1997 : Une étoile au Guide Michelin
- 2001 : Deux étoiles au Guide Michelin

8, rue des Grands Augustins 75006 Paris
+33 (0) 1 43 26 75 96

Ouverture du mardi au samedi, de 12h15 à 14h30 et de 19h30 à 23h
Fermé au mois d’août

Le Relais Louis XIII sera ouvert pour les fêtes de fin d’année, midi et soir, vendredi 24 décembre, samedi 25 décembre et vendredi 31 décembre ; samedi 1er janvier sur réservation uniquement.



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