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L’Hotel Makers Forum (2) : Opérateurs / investisseurs : l’union face à l’adversité ?

L’Hotel Makers Forum (2) : Opérateurs / investisseurs : l’union face à l’adversité ?

Catégorie : Europe
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 08-03-2006


L’Hotel Makers Forum, qui donne également la parole aux décideurs, avait choisi de développer sa première table ronde autour du thème du développement, afin de savoir qui des investisseurs ou des opérateurs menait le bal hôtelier. Pour en parler :
- Sébastien Bazin, Administrateur et Directeur Général Europe de Colony Capital SAS
- Raymond-Pierre Chigot, Sr Vice-Président Corporate Hilton International EMEA
- Didier le Calvez, Vice-Président régional Four Seasons Hotels & Resorts
- Marc Manasterski, Président du Directoire du groupe Alliance Hospitality
- Xavier Marin, Membre du Directoire Eurazeo
- Yan Perchet, Président exécutif Foncières des Murs
- Jacques Stern, Directeur financier du Groupe Accor


De G à D : Jacques Stern ; Didier le Calvez ; Raymond-Pierre Chigot et Eric Le Chesnais, Le figaro (animateur)

La discussion a permis un tour d’horizon de la relations entres investisseurs et opérateurs, destiné a faire entendre les opportunités à saisir, mais également les risques que pouvaient entraîner des investissements en hôtellerie.
C’est d’ailleurs Jacques Stern qui a fait remarquer le faible rendement de l’hôtellerie de luxe en Europe, d’où une préférence de la valorisation des actifs en périphérie des villes notamment.
Didier Calvez a pour sa part tenu à souligner « la rentabilité exceptionnelle » observée dans les pays émergents que sont la Chine, ou ceux du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est, où « le taux de rendement est 50% à 60 % supérieur à celui de l’Europe ». Il a toutefois précisé que « c’est un marché riche qu’il faut maîtriser ».
Sébastien Bazin a lui aussi mis en avant le choix des localisations comptant, selon lui, pour moitié du chemin parcouru, en prenant l’exemple de Raffles et Fairmont. Les risques du métier, a-t-il également ajouté, impliquent une confiance et une solidarité entre les opérateurs et les investisseurs.

Raymond-Pierre Chigot a rebondi sur ces propos en notant que pour Dubaï, les hôtels de luxe sont intégrés dans le fonctionnement de l’Emirat, et qu’il fallait donc des professionnels pour la gestion, d’où le choix de fonds d’investissement. Ceci étant dit, il maintient que « c’est une choix mutuel », non une lutte de pouvoir, et que « c’est la pression des investisseurs qui crée la performance ».

Le débat s’est clos sur l’observation d’un des participants qui, devant une apparente marche commune et joyeuse des investisseurs et des opérateurs, a voulu véritablement savoir qui menait la danse. On a conclu que c’était les actionnaires…

Sonia Taourghi


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