L’Hotel Makers Forum (3) : l’internationalisation est le maître mot
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L’Hotel Makers Forum (3) : l’internationalisation est le maître mot
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Catégorie : Europe
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 08-03-2006
Le forum stratégique, destiné notamment à mettre au jour les destinations émergentes, a réuni :
- Gérard Brémond, P-DG de Pierre & Vacances
- Dominique Desseigne, Président du Conseil de Surveillance du groupe Lucien Barrière
- Rodolphe Ermel, Past-président de Best Western Europe
- Clara Gaymard, Présidente de l’Agence française pour les Investissements internationaux
- Richard Hartman, Directeur Général EMOA, Intercontinental Group
- Tom J.Krooswijk, Directeur Général JJW Hotels
- Georges Sampeur, Président du Directoire de Galaxie SA - Chaîne B&B
De G à D : Georges Sampeur ; Rodolphe Ermel ; Richard Hartman ; Tom J.Krooswijk et Gérard Brémond
Même si la discussion a essentiellement ouvert des issues pour l’hôtellerie économique, elle a toutefois permis de donner quelques pistes du développement hôtelier de luxe. C’est ainsi que Tom Krooswijk a souligné l’opportunité représentée par les anciens pays de l’URSS en émettant toutefois quelques réserves. « Ces pays ont connu un boom de développement. On a assisté au début à une véritable explosion avec des hôtels 5 étoiles dans des villes comme Budapest, Moscou ou Kiev. Et il y a tellement de territoires vierges, je pense notamment en Croatie, où 1.000 km de côte sont encore intacts. Cependant, les règles du jeu ne sont pas encore parfaitement définies, et il va donc falloir attendre que l’économie se stabilise. Toutefois, il est certain que le premier hôtelier implanté là-bas sera le winner , car on voit que les hôtels déjà exploités connaissent beaucoup de succès».
Au delà d’une percée vers l’Etranger, c’est surtout un esprit d’internationalisation que les hôteliers français doivent intégrer.
Même si le territoire français reste attrayant pour l’hôtellerie haut de gamme, comme l’a souligné Clara Gaymard, la réputation des nombreux palaces français ne suffit plus à préserver le modèle patrimonial, évoqué par Dominique Desseigne. « L’internationalisation est notre principal souci, car Lucien Barrière est un peu le dernier des Mohicans avec le rachat de Taittinger ! D’ici 7 à 8 ans, nous souhaitons donc rééquilibrer nos chiffres d’affaires entre la France et l’Etranger. En France, nous avons pris 13 points de fiscalité depuis 1998…Pour cela nous devons changer de dimension tout en préservant des actifs dans la famille. Nous avons une stratégie de développement en cours au Maroc et au Royaume-Uni notamment, et nous comptant sur la marque Fouquet’s, déjà très reconnue aux Etats-Unis et en Asie ».
Sonia Taourghi
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