Une Hôtellerie-Restauration plus responsable, un pas vers une meilleure qualité environnementale
Dans un contexte actuel où le client est de plus en plus exigeant en matière de qualité et de protection de la planète, une évolution des pratiques de consommation est constatée. |
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Une Hôtellerie-Restauration plus responsable, un pas vers une meilleure qualité environnementale
Dans un contexte actuel où le client est de plus en plus exigeant en matière de qualité et de protection de la planète, une évolution des pratiques de consommation est constatée. |
Catégorie : Europe - Économie du secteur
- Tendances, avis d'expert
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 16-04-2015 Enregistré par la société Excel Place
Évolution à laquelle les professionnels de l’hôtellerie restauration doivent faire face en adaptant leur offre ainsi qu’en s’organisant en réseaux. Le but étant de satisfaire cette demande « d’éco-gastronomie » en pleine croissance.
Cette adaptation se traduit par l’engagement d’un grand nombre de professionnels à des démarches qualitatives telles que le développement durable ou le mouvement Slow Food. Ces mouvements ont pour but d’associer trois dimensions majeures : le plaisir de manger par le biais de produits de qualité, le respect de l’environnement grâce à une consommation raisonnée ainsi qu’un aspect social en tenant compte de la dimension humaine. En parallèle à ces mouvements, il existe aussi un fort développement des labels et certifications de la qualité environnementale telles que : Clé verte ou Green Globe.
Certains établissements mettent en place des actions concrètes représentatives de leurs engagements sociaux et environnementaux.
Evian Resort a lancé la création de la plus grande buche du monde afin de donner du dynamisme d’un point de vue local. Les ventes de parts de bûches réalisées en collaboration avec les étudiants de l’école hôtelière de Thonon étant distribuées à l’association A chacun son Everest pour des enfants atteints de leucémie.
Rosewood London Hotel propose à sa clientèle et aux habitants locaux de bénéficier d’un marché au sein de sa cours intérieure (tous les dimanches à partir du 1er mars 2015), cette démarche a pour but de promouvoir les producteurs locaux ainsi que les produits utilisés au sein de l’établissement.
Le restaurant ORU du Fairmont Pacific Rim de Vancouver utilise des denrées produites dans un rayon de 160 kms de l’hôtel. La pratique du « Locavorisme » se traduit également par le fait de cultiver certains produits. À Paris, la brasserie de l’hôtel Pullman possède son propre potager-verger de 650m² sur son toit ; l’hôtel Westin place Vendôme a installé une ruche sur son toit et valorise sa production de miel en l’utilisant pour la réalisation de soins au sein de son Spa Six Senses ainsi qu’au sein de son restaurant Le First.
Le Hilton Stockholm Slussen transforme ses déchets organiques en biogaz afin d’alimenter ses véhicules, tandis que le Westin Abu Dhabi Golf Resort and Spa transforme ses déchets alimentaires en engrais naturel. Bravo aux établissements qui s’attachent à réduire leur impact en termes de consommation d’énergie et de traitement des déchets.
« De bons repas, bon pour le climat » En plus de ces démarches « individuelles » il existe des actions à échelle nationale.
L’association française « Bon pour le climat », présidée par Monsieur François Pasteau, a pour but de promouvoir une restauration qui contribue à la réduction des gaz à effet de serre ainsi que d’accompagner les hôteliers-restaurateurs dans cette démarche.
Concrètement « Bon pour le climat » oriente les hôteliers-restaurateurs vers une production qui doit respecter trois critères : la saison, le local et le végétal. Selon l’association, le respect de ces trois critères pourrait permettre de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité des restaurateurs. Elle promeut la démarche « repas bon pour le climat » auprès des consommateurs grâce à l’utilisation d’un logo distinctif utilisé par le restaurateur, ainsi qu’avec la création de partenariats avec de grands noms de la cuisine tel que Monsieur Olivier Roellinger, vice-président de l’association Relais & Châteaux, ancien chef triplement étoilé.
Conscient de la nécessité de faire évoluer les pratiques de production afin de satisfaire les attentes de la clientèle en matière d’impact environnementale et de traçabilité. Le maillon que représente les professionnels de l’hôtellerie-restauration au sein de l’écosystème alimentaire (producteurs, distributeurs, consommateurs) semble évoluer. Les actions mises en place contribuent à préserver la planète, mais sont aussi un atout concurrentiel de taille. En effet elles font partie intégrante de l’amélioration de la qualité de l’expérience proposée aux clients et peuvent être mise en avant à des fins commerciales.
Afin de transformer votre démarche éco responsable en véritable outil d’amélioration de la qualité de votre établissement, n’hésitez pas à nous contacter afin d’être accompagné par le biais de nos formations.
Thématiques : - Environnement et développement durable : comprendre les enjeux, trouver les clefs pour agir
- Apprendre à communiquer et à vendre avec sa démarche de développement durable
- Maîtriser la mise en place d’une politique d’achats écoresponsables
EXCELPLACE
Sources :
http://hospitality-on.com/actualites/2015/04/10/innovation-fb-la-nouvelle-vitrine/
http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/une-association-pour-aider-les-chefs-a-preserver-le-climat_1671229.html
http://www.bonpourleclimat.org/
http://www.slowfood.fr/
http://www.proxidelice.fr/le-local/definition-de-la-notion-de-terroir
http://www.hotelseconews.com/La-Clef-Verte.html
http://www.hotelseconews.com/Green-Globe.html
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