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Silliker entreprend un projet de recherche à l’Institut Paul Bocuse avec l’Université de Toulouse et l’Ecole de Biologie Industrielle (France)

Silliker entreprend un projet de recherche à l’Institut Paul Bocuse avec l’Université de Toulouse et l’Ecole de Biologie Industrielle (France)

Catégorie : Europe - France - Carrières - Gastronomie - Gastronomie - Carrière
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 02-02-2011


Une thèse en psychologie cognitive pour renforcer l’efficience des formations aux Bonnes Pratiques d’Hygiène, en restauration collective.

A travers ses activités de conseil, formation, audit et analyses, Silliker, société du groupe Mérieux
NutriSciences, spécialiste des approches globales en matière de sécurité et de qualité des aliments, porte
une attention particulière à l’application des Bonnes Pratiques d’Hygiène.

L’application des Bonnes Pratiques d’Hygiène en restauration est un pré-requis à toute démarche qualité
visant à améliorer la sécurité des aliments. De plus, la formation aux Bonnes Pratiques d’Hygiène constitue
une exigence réglementaire.

Dans ce contexte, Silliker finance une thèse axée sur la maîtrise des risques sanitaires en restauration
collective, qui est menée au Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse par Stéphane Desaulty.
Selon les principes fondamentaux de pluridisciplinarité du Centre de Recherche, cette thèse de psychologie
cognitive est enrichie de l’expertise scientifique en sécurité alimentaire que développe l’Ecole de Biologie
Industrielle. Ce travail alimente un programme de recherche intitulé « Mémoire et conscience » développé
au sein du laboratoire d’accueil du doctorant, le CLLE-LTC de l’Université de Toulouse 2.

Cette thèse qui porte plus précisément sur l’efficacité des formations aux Bonnes Pratiques d’Hygiène en
restauration constitue une opportunité de tracer de nouvelles voies en matière de formation.

La théorie des « traces floues » (développée par V-F. REYNA, 2008) démontre que lorsque l’expertise
augmente, les représentations mentales du risque ne deviennent pas plus complexes, bien au
contraire. Ainsi, lors d’un jugement ou d’une prise de décision, les experts « formés » s’appuieraient sur des
représentations mentales qualitatives simples, alors que les novices auraient recours aux détails.

L’observation principale de la thèse de Stéphane Desaulty se consacrera à l’analyse des représentations
en mémoire lors de raisonnements et prises de décisions en contexte professionnel et aux différences éventuelles entre experts et novices.

La connaissance des processus en oeuvre lors de l’application des bonnes pratiques permettra d’identifier les forces et les faiblesses des formations. Une retombée à court terme de cette recherche se traduira par le
développement de nouveaux outils (nouvelles solutions) de formation dont les performances seront testées.
En effet, même s’il existe des modèles théoriques qui permettent de mesurer la performance des formations,
les comportements humains demeurent intuitifs, les résultats de cette thèse permettront de mesurer plus
efficacement la pertinence des formations proposées.

Cette thèse a été présentée dans le cadre des conférences organisées lors du Sirha 2011, le lundi 24
janvier à Eurexpo, Lyon.



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