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SCIENCE, BIEN-ETRE ET ETHIQUE : LA MARTINGALE DU LUXE

SCIENCE, BIEN-ETRE ET ETHIQUE : LA MARTINGALE DU LUXE

Catégorie : Europe
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 07-11-2005


Programme de la rencontre 2005
I. Présentation générale

SCIENCE, BIEN-ETRE ET ETHIQUE : LA MARTINGALE DU LUXE

Au Palais du Luxembourg le 14 novembre 2005


Le luxe est comme un chat. Tout le monde le cherche, chacun le rencontre, et personne ne le trouve vraiment.
Parmi les paradoxes du luxe, il en est un qui nourrit quotidiennement les fantasmes, c’est celui d’une attirance permanente, partagée par des foules innombrables, et d’une définition impossible à formuler.
Le luxe est partout, il s’est démocratisé. Le luxe n’est nulle part, il a disparu dans un monde en proie à la grande consommation. Le luxe est rare, flatteur, fascinant, et il se replie dans un mouvement de culpabilité qui le stigmatise comme emblème du politiquement incorrect.
Le luxe est, en fait, un composé du désir humain qui associe en des proportions variables, selon les lieux et les époques, la tentation et l’ostentation.

La tentation est la reconnaissance émerveillée pour la création unique, les savoir-faire raffinés, mais aussi pour l’acclimatation dans la vie quotidienne des découvertes technologiques les plus récentes. Le créateur est l’intermédiaire du sacré, le savoir-faire est l’expression de traditions immémoriales, l’innovation est l’attirance pour un monde meilleur.
Du sacré au bien-être le luxe forme le territoire de nos rêves.

L’ostentation est l’expression du désir de paraître, d’un statut social à consolider, ou d’un mimétisme à satisfaire pour affirmer son identité ; elle est le véhicule par lequel les clients deviennent des consommateurs.

Il ne peut donc y avoir de limite précise au monde du luxe. L’extension démocratique de la clientèle ne le rejette pas dans le chaudron de la grande consommation, car il trouve toujours son origine dans une création, un savoir-faire et des technologies d’exception, pour se diluer, ensuite, à doses homéopathiques dans des produits dont le seul signe de rattachement au luxe reste la griffe.
Le luxe est donc une dynamique, qui se nourrit des courants culturels, de la recherche scientifique, et de plus en plus, d’un facteur fondamental, le bien-être.

Après les années de société dite de gaspillage, nous entrons dans l’ère d’accomplissement du « Bien-être éthique » qui accroîtra son emprise sur l’avenir, au rythme des prises de conscience qui éveillent notre individualisme citadin. S’occuper de soi est désormais considéré comme le plus grand luxe, celui qui permet de se consacrer à autre chose qu’aux seules nécessités de la vie. Cependant, pour améliorer notre vie, il faut désormais prendre en compte de nombreux facteurs qui débordent largement l’égoïste souci de soi : faire progresser notre bien-être n’est pas synonyme de progrès tout court. L’optimisme naïf qui célébrait le progrès scientifique comme le chemin du bonheur n’est plus de mise. Le bien-être moderne doit être le fruit de savoir-faire et de technologies attentifs à leurs effets à long terme, respectueux des hommes et de l’environnement, en d’autres termes, soucieux d’un développement durable.

Ce bien-être éthique est la rareté du monde de demain, le matériau qui va façonner le luxe, le vent qui le portera au-delà de son introuvable définition.
Tel sera le cœur des réflexions menées lors de la 5ème Rencontre internationale du Sommet du luxe et de la création le 14 novembre 2005, « Science, Bien-être et Ethique : la martingale du luxe ».

Associer le bien-être avec l’éthique ne va pas de soi : la tentation du bien-être, dans sa dimension la plus égoïste, est le plus souvent inconciliable avec l’obligation éthique. S’occuper de soi n’entraîne absolument pas de s’intéresser aux autres ni de respecter l’environnement. Comment dès lors faire rimer science et conscience du luxe ?


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II. Programme détaillé

III.Portraits des intervenants


9h15 Message d’accueil
Christian Poncelet, président du Sénat

9h30 Allocution d’ouverture
Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur

La matinée réunira scientifiques et créateurs et sera consacrée à des débats, des témoignages, et des analyses mettant en scène le rôle de l’innovation technologique dans la nouvelle définition du luxe.

9h45 – 11h15 LA SCIENCE CREATRICE DE BIEN-ETRE

Comment le bien-être futur va-t-il s’incarner grâce à la science ? Vers quels comportements individuels et sociaux va-t-il évoluer dans les 20, 30 années à venir compte tenu des découvertes scientifiques qui incubent dans les centres de recherche ? Quelles sont les inventions qui changeront notre mode de vie ? Quelles fascinations peupleront les rêves de chacun ? Quels désirs en irrigueront les tentations ?


- Etienne-Emile Baulieu, membre de l’Académie des Sciences
- Anne Asensio, Executive director advanced design de General Motors
- Pierre Tabatoni, membre de l’Institut des Sciences morales et politiques
- François Guinot, président de l’Académie des Technologies
- Natacha Dzikowski, directrice générale de Publicis 133
- Patrick Blanc, chercheur botaniste au CNRS, Talent d’Or 2002
- Olivier Gagnère, designer


11h15 – 12h45 LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES AU SERVICE DU LUXE

L’intégration des nouvelles technologies dans des applications concrètes destinées à notre quotidien se fait de plus en plus rapidement : voitures à ordinateur intégré, tissus intelligents, ne sont déjà plus de la science-fiction. Quelles sont les innovations technologiques qui vont révolutionner le monde du luxe ? Peut-on déjà mesurer l’impact de ces innovations ?
Qui seront les ingénieurs du luxe de demain et quels territoires nouveaux permettront-ils d’explorer ?

- André Gagalowicz, directeur de recherche à l’INRIA
- Christine Nagel, créatrice de parfums pour QUEST
- Carlos Rosillo, président directeur général de Bell & Ross
- André Holley, neurophysiologiste, spécialiste des odeurs et du goût
- Isabelle Chartier, responsable du projet METIS (CEA)
- Laurent Vuillaume, œnologue
- Gérard Laizé, directeur général du VIA

12h45 Clôture de la matinée
Jacques Carles, président du Sommet du luxe et de la création

L’après-midi, consacrée au Bien-être éthique, analysera comment la préoccupation éthique associée au bien-être va faire évoluer le monde du luxe ? A la recherche de l’exceptionnel, de la perfection et du raffinement, le luxe de l’avenir devra également porter les valeurs éthiques qui en feront l’objet du désir de notre siècle. En lui, bien-être, rareté, science et conscience se rencontrent au point culminant d’une humanité éclairée.

13h Déjeuner dans les Salons de Boffrand

14h30 Allocution d'ouverture de l'après-midi
Paco Rabanne*

14h30 – 16h00 LE DEVELOPPEMENT DURABLE, NOUVELLE IDENTITE DU LUXE

Style de vie plus que produit, le luxe est la revendication d’un certain regard sur le monde guidé par une esthétique de la perfection. Refusant la loi du tout économique, le luxe incarne également une éthique. Faire-valoir des savoir-faire, respectueux de la qualité, en recherche permanente de renouvellement et d’amélioration, le luxe n’est-il pas typiquement un secteur soucieux des valeurs qu’il véhicule, et ne peut-il pas devenir ce véritable emblème du développement durable qui le réconcilierait avec la recherche d’une exception humaine ?


- Fabienne Bresdin, présidente des laboratoires Océalys
- Pierre Marcolini, chocolatier
- Thierry Kazazian, directeur fondateur de O2 France
- Christian Bonnet, maître écailliste, Talent de la Rareté 2002
- Guy Martin, chef du Grand Véfour
- Frédéric Bourgoin, avocat en droit de l'environnement et risques produit chez Fresfhfields Bruckhaus & Deringer


16h00 -17h30 L’ETHIQUE COMME EMBLEME STRATEGIQUE

En cette année Jules Verne, comment le temps va-t-il s’arrimer au luxe. Sur quels thèmes stratégiques les marques vont-elles construire leur développement ? De la préservation de la rareté à l’audace créative, de la mise en scène des progrès technologiques à l’éthique du futur... Et si s’ouvrait demain l’ère du « BEE – Luxe » ?

- Raymond Massaro, bottier, maître d’art
- Frédéric Winckler, vice-président-directeur général de J. Walter Thompson France
- Pearl Lam, galeriste en art contemporain et design
- Stanislassia Klein, créatrice et directrice de Stella Cadente
- Mathilde Cathiard Thomas, présidente-directrice générale de Caudalie
- Sophie Saint-Bonnet, présidente du directoire de Daum
- Marc-Antoine Jamet, secrétaire général du groupe LVMH et président de l'Union des fabricants



* : Sous réserve






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