KEDGE WINE SCHOOL FORME LES FUTURS PROFESSIONNELS À AFFRONTER LES DÉFIS DE DEMAIN (France)
Ancienne étudiante de Kedge Wine School, Clémence Harsch nous explique ce que sa formation lui apporte au quotidien. |
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KEDGE WINE SCHOOL FORME LES FUTURS PROFESSIONNELS À AFFRONTER LES DÉFIS DE DEMAIN (France)
Ancienne étudiante de Kedge Wine School, Clémence Harsch nous explique ce que sa formation lui apporte au quotidien. |
Catégorie : Europe - France - Carrières
- Interviews et portraits
- Carrière - Interviews
Interview de Laura Henriet le 25-03-2024
Kedge Wine School, véritable école dans l’école Kedge Business School, englobe toutes les activités en matière de vins, spiritueux, sommellerie et hospitality sur différents campus de Bordeaux, Paris, Marseille et Bordeaux.
L’institution propose à ses étudiants 5 formations du Bac+2 au Bac+5, dans le domaine des vins et spiritueux : MVS - Manager du développement dans la filière vins et spiritueux, MVS - Wine and Spirits Management, Bachelor spécialisation Wine Business and Sustainability, MSc Wine and Hospitality Management et WorlSom Sommellier-Expert.
Ces formations sont dispensées en collaboration étroite avec des experts des secteurs viticole et vinicole afin de répondre aux besoins et aux attentes de l’ensemble des acteurs de ce secteur.
Clémence Harsch, diplômée de Kedge Wine School, présente au Journal des Palaces son parcours et ce que sa formation lui a apportée.
Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai suivi une formation en école de commerce à Toulouse après une classe préparatoire. Je suis rentrée dans le secteur du vin et de la grande distribution dans le cadre de mon stage de fin d’études en 2015, où je travaillais en tant qu’assistante marketing Foires aux vins chez Carrefour. J’ai ensuite évolué en grande distribution à différents postes (marketing, gestion de projets, achats), et sur différentes catégories de produits : vins, fromage et traiteur traditionnel.
En fin d’année 2021, j’ai décidé de changer de cap : je souhaitais découvrir autre chose que la grande distribution, mais surtout retrouver la filière du vin, dont je m’étais éloignée à contrecœur. C’est ainsi que j’ai intégré le Master spécialisé à Kedge Wine School « Wine and Spirit Management » en septembre 2021.
Afin de valider ce Master, j’ai effectué deux stages au sein de la filière : le premier dans une startup de financement participatif dédié aux acteurs vitivinicoles et le second dans un négoce médocain, La Passion des Terroirs.
Une fois mon Master à Kedge obtenu, j’ai intégré le Syndicat Viticole de Graves en début d’année 2024 en tant que directrice.
Qu'est-ce que votre formation à KedgeWine School vous a apporté ?
Tout d’abord, une vision macro de la filière, ce qui m’a permis d’avoir un spectre plus large que la connaissance que j’en avais de par mon expérience.
Cette formation est également l’occasion de rencontrer des professionnels de la filière, de tous horizons. Le Master étant en anglais et à destination des étudiants étrangers, nous avons donc eu la chance d’avoir des intervenants du monde entier, ce qui apporte une fois de plus une vision beaucoup plus globale de la filière. Ces rencontres sont également une première constitution d’un réseau, qui est notamment étoffé par la suite par le ou les stage(s) que nous sommes amenés à faire.
Enfin, la promo était composée à 70% d’étrangers, eux aussi provenant de tous horizons, avec leurs propres expériences, qu’elles soient dans le secteur du vin ou pas du tout. J’y ai ainsi rencontré de formidables personnes aux parcours tous les plus intéressants les uns que les autres. Ces étudiants sont devenus mes collègues de filière pour certains, et mes amis pour d’autres.
Quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés aujourd'hui et en quoi cette formation vous aide à les relever ?
En tant que Directrice d’un syndicat viticole (ou Organisme de Défense et de Gestion, ODG), mon rôle est de défendre et promouvoir mon appellation. Par conséquent, je me dois d’avoir une vision extrêmement complète de tous acteurs de la filière. Qu’il s’agisse de viticulteurs, de l’interprofession, des organismes de contrôle, des institutions, d’agence de communication, etc., je serai amenée à les rencontrer au moins une fois dans l’année. Je dois ainsi faire preuve d’une capacité de gestion de projets en simultané, et de comprendre les attentes de chacun, comme j’ai pu l’appréhender lors de ma formation.
Actuellement, les plus grands défis auxquels fait face l’ODG sont le contexte économique et de production compliqués. Dans ce contexte, il est de mon rôle d’aider les viticulteurs à se battre au mieux face à cette crise, en faisant notamment de l’appellation des Graves une marque forte, et en mobilisant les viticulteurs autour de cette marque collective. En ce sens, je peux m’appuyer sur les différents cours de marketing que j’ai eus à Kedge.
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