LE GRAND MAZARIN S'INVITE À LA FÊTE DE PARIS (France)
Avec Le Grand Mazarin, Maisons Pariente inaugure sa quatrième enseigne et s’offre un changement d’univers pour sa première implantation dans une grande ville. |
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LE GRAND MAZARIN S'INVITE À LA FÊTE DE PARIS (France)
Avec Le Grand Mazarin, Maisons Pariente inaugure sa quatrième enseigne et s’offre un changement d’univers pour sa première implantation dans une grande ville. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Ouvertures d'hôtels
Article rédigé par Christopher Buet le 16-10-2023
Le Marais n’en finit plus de se réinventer. Un an après avoir accueilli le SO/ Paris, l’historique quartier parisien où se presse touristes et artistes continue d’étoffer son offre hôtelière avec l’arrivée très attendue du Grand Mazarin à l’angle de la rue des Archives et de celle de la Verrerie. Un nouvel hôtel signé Maisons Pariente, aboutissement de cinq ans de travail et de défis.Loin de Paris Si ouvrir un établissement dans la capitale a toujours été un rêve, cela n’avait rien d’une évidence pour Leslie Kouhana et Kimberly Cohen. Suite à une collaboration avec Oetker Collection et L’Apogée de Courchevel en 2018, les deux jeunes sœurs, accompagnées de leur père Patrick, se prennent au jeu hôtelier et décident de monter leur propre maison avec une idée simple : recevoir les clients comme des invités dans des « hôtels de famille » pensés comme des maisons de vacances.
L’objectif assumé est, comme elle l’a confié au Journal des Palaces, de « séduire une clientèle plus jeune, en quête d’expériences uniques ultra personnalisée. Une proposition 5 étoiles loin des habitudes guindées des grands palaces. » C’est dans cet esprit que naissent Crillon Le Brave en Provence, Lou Pinet à Saint-Tropez et Le Coucou au pied des pistes à Méribel. Trois hôtels « d’un luxe simple et chaleureux sous le signe de l’authenticité et de l’excellente », loin de l’agitation des grandes métropoles et collant à la philosophie de Maisons Pariente.Entre hôtel particulier et cabaret Pour autant, l’idée d’une adresse parisienne fait son chemin et quand l’opportunité s’est présentée, les deux sœurs n’ont pas hésité. Aussi, leur a-t-il fallu revoir leur approche pour épouser le cadre parisien et « repenser l’ADN de la collection ».
« Lorsque nous pensons nos maisons, nous nous transposons toujours à la place du client pour pouvoir comprendre ses attentes et créer un lieu authentique. Mais pour Paris, l’exercice fut plus complexe. Étant parisiennes, il était difficile pour nous de nous mettre à la place du client », explique Kimberley Cohen. Elle et sa sœur ont donc fait appel à l’architecte suédois Martin Brudnizki « pour écrire une histoire et un fil conducteur ».
Ce fil conducteur, l’équipe le trouve dans l’histoire de la capitale et plus particulièrement celle remontant aux années folles du début du siècle dernier. « Nous avons pensé l’hôtel comme un hôtel particulier, comme s’il avait appartenu à une grande dame qui y tenait une salonnière pour y recevoir amis, artistes, écrivains qui venaient se retrouver là pour discuter et échanger. Comme si sa maison était à la fois très classique mais que ses idées étaient avant-gardistes, novatrices... », révèle-t-elle à propos de cette nouvelle adresse où artistes et artisans ont été sollicités pour lui donner une identité unique à la fois lieu de villégiature, ode à l’art sous toutes ses formes et rendez-vous du tout Paris artistique.
Dans cette optique l’hôtel a été doté d’une scène. « La création du cabaret a été comme une évidence », dévoile la directrice artistique avant d’ajouter : « Chic et intemporel, fantasque et créatif, ce lieu est à l’image de l’hôtel et incarne l’esprit cosmopolite et chaleureux que représente Le Mariais. » Un espace caché destiné à mettre en lumière la scène artistique parisienne avec un voile de mystère puisque les portables y seront interdits, laissant au transformiste Uriel le loisir d’en mettre plein les yeux à un public averti. « Les amateurs d’art, les curieux qui veulent vivre un séjour typiquement parisien sont les bienvenus au Grand Mazarin », abonde-t-elle.Cap sur Courchevel Au-delà des arts, le Grand Mazarin s’adresse aussi aux gourmets et propose une table aux accents israélites. Aux commandes de Boubalé, le chef étoilé Assaf Granit titillera les papilles des Parisiens avec la cuisine ashkénaze de son enfance, revisitée avec une touche de modernité. Un voyage culinaire aux confins de l’Europe de l’Est et de la Méditerranée.
Avec Le Grand Mazarin, Maisons Pariente s’est accordé une parenthèse citadine aux frontières de l’art et de l’hospitalité, un ovni dans une collection appelée à s’élargir encore. Après sa folie parisienne, la marque revient à ses fondamentaux et mûri son prochain projet. « Nous travaillons actuellement sur un projet d’hôtel à Courchevel 1850 », consent seulement à nous dévoiler Kimberley Cohen, sans nous en dire plus. Une seconde adresse d’altitude après Megève, comme un retour aux sources, pour équilibrer son offre entre mer et montagne, et continuer de développer leur approche d’une hospitalité luxueuse et simple, à leur image.
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