LA SEMAINE DES MÉTIERS DU TOURISME A FAIT LE PLEIN (France)
Olivia Grégoire : « Cette première édition a été un succès et je suis persuadée que les prochaines éditions le seront tout autant. S’il y a bien une chose à retenir, c’est que nous avons des acteurs déterminés à faire connaître leur job et surtout des jeunes qui s’y intéressent » |
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LA SEMAINE DES MÉTIERS DU TOURISME A FAIT LE PLEIN (France)
Olivia Grégoire : « Cette première édition a été un succès et je suis persuadée que les prochaines éditions le seront tout autant. S’il y a bien une chose à retenir, c’est que nous avons des acteurs déterminés à faire connaître leur job et surtout des jeunes qui s’y intéressent » |
Catégorie : Europe - France - Carrières
- Carrière
Article rédigé par Christopher Buet le 13-04-2023
L’État en avait fait le grand rendez-vous du printemps pour tout le secteur du tourisme. Un moment privilégié pour permettre aux jeunes collégiens et lycéens de découvrir les métiers d’un secteur au dynamisme réel.
Le contrat a été rempli et même au-delà des attentes et espérances des organisateurs. Alors que ces derniers tablaient initialement sur environ 1.255 évènements en France métropolitaine et dans les Outre-mer, ce sont 1.339 qui ont eu lieu tout au long de la semaine du 3 au 9 avril dernier. Des évènements variés et didactiques où plus de80.000 visiteurs (Service public de l’emploi, écoles, universités, entreprises, fédérations professionnelles, offices de tourisme, etc.) ont pu se croiser et échanger autour de leur passion pour le tourisme, ses activités et son économie.
Grosse mobilisation à La Réunion
La dynamique a été particulièrement forte en Rhône-Alpes avec 189 évènements labellisés recensés, soit seulement un de moins qu’en Île-de-France (190), et à La Réunion, qui à elle seule, en a organisé 62 toute la semaine.
Des chiffres élevés qui disent la belle mobilisation des acteurs de la filière et leur volonté de mettre en valeur leur savoir-faire.
Dans le détail, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique indique que 36 % des évènements étaient des forums des métiers facilitant la rencontre entre jeunes, étudiants, demandeurs d’emplois et recruteurs, alors que 25 % furent des interventions directement en classe de la part d’entreprises.
De leur côté, les animations comme les visites d’entreprises, les jeux immersifs, les initiations ou encore les portes ouvertes de monuments historiques ont représenté environ 30 % des évènements labellisés.
500 jeunes investissent Bercy
Présentées comme le point d’orgue de la semaine, les portes ouvertes à Bercy n’ont pas déçu et permis de rassembler près de 500 collégiens, lycéens et étudiants.
Une trentaine d’exposants a pu les accueillir dans une ambiance joyeuse et proposer tout un tas d’animations. Nombreux ont pu se glisser quelques heures dans la peau d’un guide conférencier ou d’une hôtesse de l’air.
D’autres chanceux ont pu se poster derrière les fourneaux et se familiariser avec les arts culinaires sous la houlette bienveillante du chef étoilé Thierry Marx, également présent en qualité de président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH). Des démonstrations, des interactions et surtout beaucoup de partage, valeur cardinale dans l’industrie touristique.
Si on ignore combien de vocations ont été suscitées par ces manifestations éclectiques, nul doute que la Semaine des Métiers du Tourisme a trouvé sa place et son public. « Cette première édition est un succès et je suis persuadée que les prochaines éditions le seront tout autant. S’il y a bien une chose à retenir, c’est que nous avons des acteurs déterminés à faire connaître leur job et surtout des jeunes qui s’y intéressent (…) Le tourisme a besoin d’idées neuves, de jeunes esprits plein d’imagination pour penser ses évolutions, tant au niveau local qu’à l’international, alors continuons de faire connaître nos fabuleux métiers du tourisme », a déclaré Olivia Grégoire, très satisfaite de cette grande première, organisée dans le cadre du plan Destination France, et destinée à relancer l’attractivité d’un secteur clé de l’économie française (8 % du PIB) face aux difficultés actuelles de recrutement. Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine.
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