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INTERVIEW – CYRIL LANREZAC, DIRECTEUR GÉNÉRAL, ÉCOLE DE SAVIGNAC : « L'ECOLE DE SAVIGNAC FAIT FIGURE DE « PÉPITE » DANS L'UNIVERS DES ÉCOLES DE MANAGEMENT HÔTELIER » (France)

Le nouveau directeur de Savignac nourrit de grandes ambitions afin de permettre à cet établissement de référence mondiale de maintenir et développer l’excellence des formations qu’il dispense

INTERVIEW – CYRIL LANREZAC, DIRECTEUR GÉNÉRAL, ÉCOLE DE SAVIGNAC : « L'ECOLE DE SAVIGNAC FAIT FIGURE DE « PÉPITE » DANS L'UNIVERS DES ÉCOLES DE MANAGEMENT HÔTELIER » (France)

Le nouveau directeur de Savignac nourrit de grandes ambitions afin de permettre à cet établissement de référence mondiale de maintenir et développer l’excellence des formations qu’il dispense

Catégorie : Europe - France - Carrières - Interviews et portraits - Carrière - Interviews
Interview de Guillaume Chollier le 12-10-2022


Depuis sa création en 1988, l’École de Savignac forme les cadres opérationnels et fonctionnels des métiers de l’hôtellerie-restauration, de l’événementiel, des loisirs et du tourisme grâce à l’excellence de ses programmes et à la transmission du savoir-être à la française.

Cet établissement, qui appartient à la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne, se distingue d’une école hôtelière « classique » par la prédominance de l’enseignement en management. Il se démarque également d’une Business School par sa focalisation sur le secteur Hôtellerie, Tourisme, Restauration (HTR). Reconnue dans le monde entier, Savignac, bien que revendiquant son caractère familial, fait aujourd’hui partie des leaders de la formation en management de l’« hospitality ».

Chaque année, elle accueille et forme 400 étudiants, répartis sur deux cycles de formation allant de bac à bac +5, diplômants à bac +3 (niveau Licence) et à bac +5 (niveau Master). Ses programmes, tous certifiés RNCP et qui s’adressent à eux qui ambitionnent de devenir des leaders du secteur de l’hôtellerie-restauration, apportent une reconnaissance académique et professionnelle internationale.

Depuis le 11 avril dernier, un nouveau directeur est à la tête de l’École de Savignac. Nommé par le président et les élus de la CCI de Dordogne, Cyril Lanrezac affiche plus de 30 ans d’expérience dans le secteur de l’hospitalité, au sein de groupes hôteliers tels qu’Accor, Corcorde Hotels & Resorts ou encore Vigia Resorts. Ce titulaire d’un MBA de management hôtelier de l’ESSEC, qui revendique volontiers un statut d’« hôtelier pluridisciplinaire », a également évolué dans l’éducation, au travers des expériences à l’ESSEC, Ducasse Education ou Paris School of Business.

Fort d’un parcours où se mêlent des fonctions de contrôle de gestion, de reporting financier, de chef de projet siège, de directeur d’hébergement d’hôtels d’affaires gros porteurs et d’hôtels de loisirs en phase de transformations significatives, mais également de Direction d’écoles spécialisées en hospitalité, Cyril Lanrezac dresse pour le Journal des Palaces un état des lieux de la situation du secteur et expose les stratégies de l’École de Savignac pour maintenir le niveau d’excellence de ses enseignements.

Journal des Palaces : Quel est votre parcours ?
Cyril Savignac : Tout d’abord, ce sont de petits boulots alimentaires qui m’ont donné, adolescent, le goût du service, de la satisfaction d’autrui et des interactions humaines que ces métiers procurent. Ainsi qu’un fort intérêt pour l’international. J’ai donc rapidement orienté mes études vers l’hospitalité, en passant un BTS à l’École Hôtelière de Paris - Jean Drouant et enchainé, après une année de césure à Londres, le MBA in Hospitality Management IMHI CORNELL-ESSEC.

Les vingt premières années de mon parcours se sont concentrées sur des fonctions de contrôle de gestion, de reporting financier, de chef de projet siège, de directeur d’hébergement d’hôtels d’affaires gros porteurs et d’hôtels de loisirs en phase de transformations significatives (ouvertures, rénovations, restructurations…). J’ai eu la chance de travailler près de 10 ans pour le groupe Accor, ainsi que pour des groupes hôteliers de taille plus modeste, Amorim Turismo, Concorde Hotels et Vigia Resorts, et de vivre en Angleterre, à Cuba, aux Antilles et au Portugal. Les riches et diverses expériences professionnelles auxquelles j’ai été confrontées ont fait de moi un hôtelier pluridisciplinaire.

Puis j’ai eu l’opportunité de donner à ma carrière un nouveau virage en intégrant la direction d’écoles spécialisées en hospitalité. D’abord l’Essec Business School en 2011 en prenant la direction des relations entreprises du MBA de gestion hôtelière et en évoluant en tant que directeur-adjoint.

Après plus de cinq ans à l’Essec, j’ai pris la direction générale de Ducasse Education en structurant trois PME en un pôle éducatif, et où j’ai fortement contribué à son développement dont le nouveau campus de 5.000 m² ouvert en novembre 2020. Suite au rachat de Ducasse Education par un fonds d’investissement, j’ai repris ma liberté fin 2019 et j’ai pu ainsi m’impliquer fortement dans divers projets entrepreneuriaux liés à la ‘’Food Tech’’ et à la RSE. Plus particulièrement, je suis engagé dans le projet Fresh Me Up, qui vise à réduire le gâchis alimentaire en permettant aux grossistes d’écouler leurs surstocks dont la périssabilité n’est pas en question. Permettant, ainsi aux restaurateurs d’acheter moins cher des produits de qualité. Au-delà d’un contrat gagnant gagnant pour tous les acteurs et dans une démarche éco-responsable, Fresh Me Up est la seule solution qui s’attaque indirectement à la surproduction en permettant de remettre dans le circuit économique des denrées qui n’ont aucune raison de disparaitre. Seulement 10% de ce qui est jeté en matières premières l’est pour des raisons de périssabilité.

Enfin début 2021, j’ai rejoint la Paris School of Business, à la direction des programmes où j’avais la responsabilité de 4.000 étudiants, que j’ai finalement quitté pour rejoindre en avril dernier l’École de Savignac en tant que Directeur. L’école et la fonction étant bien plus en adéquation avec mes motivations et mes compétences sur les tous les sujets liés à l’éducation des métiers de l’hospitalité.

Pourquoi avoir rejoint l’École Supérieure Internationale de Savignac ?
L’École de Savignac fait figure de « pépite » dans l’univers des écoles de management hôtelier. L’opportunité de prendre la direction s’est donc imposée comme une évidence, pour la qualité de son enseignement dans le concert des écoles de management hôteliers, pour les valeurs que porte la CCI Dordogne à travers son réseau d’écoles (INISUP, Ecole Hôtelière de Boulazac et l’Ecole de Savignac) et la continuité motivante que cette fonction représente dans mon parcours. L’appel d’une vie dans un environnement comme celui de la Dordogne a aussi été un facteur positif pour construire un nouveau projet de vie avec ma famille.

Que signifie cette prise de poste pour vous ?
C’est un très beau challenge et une suite logique dans mon parcours. Le fil conducteur de ma vie professionnelle depuis l’âge de 16 ans est ma vocation pleine et entière pour les métiers de l’hospitalité, ainsi que depuis plus de 10 ans dans les enjeux de la professionnalisation des apprenants au sein du secteur. La spécificité de l’Ecole de Savignac est d’être une école d’enseignement supérieure professionnalisante, ce qui est relativement unique et un attrait supplémentaire pour moi.

Gérer un corps professoral qui sont des experts dans leurs domaines, plutôt que des enseignants de métier motive clairement ma soif de former de futurs professionnels armés pour servir concrètement les besoins des entreprises de l’hospitalité. Savignac n’a pas vocation, comme certains, à devenir une école de commerce. Savignac forme et continuera à former des managers opérationnels et fonctionnels, affûtés aux enjeux managériaux des métiers de service, et dotés de tous les savoirs qui sont autant d’outils concrets.

Votre arrivée s’accompagne d’un changement au sein de la gouvernance de l’École avec la création d’un Comité d’Orientation Stratégique présidé par Philippe François. Pourquoi ce changement ?
Philippe François est non seulement le premier directeur de l’Ecole de Savignac et Président de l’AMFORHT, mais avant tout un homme qui a dédié sa vie à l’industrie du tourisme sur le plan régional, national comme international. Son amour pour cette école et ses valeurs d’excellences altruistes, son ancrage local, sa connaissance du monde de l’éducation dans les domaines de l’hôtellerie, la restauration et le tourisme sont autant d’atouts dont l’école de Savignac aurait tort de se passer. Le Président de la CCI Christophe Fauvel et son Directeur Général Pierre Vulin l’ont bien compris. Je les en remercie car c’est une grande chance pour moi de travailler avec Philippe François et les autres élus qui forment le Comité d’Orientation Stratégique. Ces derniers m’accompagnent dans la définition et la validation de notre plan stratégique de développement revisité par rapport à la vision de mon prédécesseur. Je souhaite fonder la vision stratégique de l’école sur la base d’une forte consultation, qui implique et engage COS, élus de la CCI Dordogne, comité de direction et salariés.

Quels sont vos principaux projets pour cette école ?
Il s’agit de poursuivre et améliorer notre impact auprès des apprenants. Les aider à développer leurs compétences, à mieux définir leurs projets professionnels, à optimiser leurs employabilités : voilà la raison d’être de l’école.

Par ailleurs, nous lançons dès cette année, sur le niveau MBA, des modules à haute valeur ajoutée qui répondent aux problématiques actuelles de l’industrie, à savoir les enjeux digitaux (e-distribution, gestion de la donnée, etc.) et la RSE. Nous intégrons aussi de nouveaux intervenants très pointus sur des domaines tels que la stratégie, la restauration, ou les business game de gestion hôtelière.

Pour le reste, il est encore trop tôt pour vous répondre. Mais il est évident que nous aborderons l’ensemble des axes sur lesquels Savignac se distingue déjà et doit se renforcer : formation professionnelle continue, apprentissage, internationalisation, digitalisation et hybridation, partenariats stratégiques, infrastructures, entreprenariat, RSE, etc. Savignac peut et doit grandir, mais sans rien compromettre de la qualité d’enseignement qui permet à ses diplômés de gagner les compétences de savoir-être, de savoir-faire et de savoir faire faire qui sont autant d’outils pour évoluer dans leurs carrières. Le réseau des anciens diplômés le démontre déjà.

L’école propose-t-elle des formations pour les actifs qui désirent se perfectionner ?
Nous dispensons depuis de nombreuses années des formations diplômantes auprès de divers acteurs majeurs du secteur. Nous travaillons déjà au développement d’un catalogue de formations certifiantes expertes, inter et intra entreprises, où l’hybridation permettra de répondre exactement aux besoins des professionnels comme des entreprises. La richesse de notre corps professoral est un atout majeur sur lequel nous pouvons nous appuyer en toute confiance.

Comment l’École de Savignac se démarque-t-elle des autres écoles d’hôtellerie ?
L’École de Savignac s’affirme avant tout chose comme une école professionnalisante, une école où des professionnels experts forment les futurs managers, les leaders et les dirigeants des métiers de l’hospitalité. Les diplômés qui sortent de nos rangs assument la gestion des opérations dans des business units aussi riches et variées que l’hôtellerie d’affaires et de loisirs de luxe, les chaînes et indépendantes de moyenne de gamme et économique, la restauration commerciale et collective, l’évènementiel, les résidences séniors, etc.
Elle se distingue aussi par les valeurs qu’elle veut transmettre. L’école veut former des managers humains dans la performance, des managers dont la posture est articulée autour de la bienveillance et de la serviabilité qui sont pour nous essentielles dans ces métiers. Le savoir-être prend donc une place très forte dans notre enseignement. Ceci est rendu possible grâce à un suivi pédagogique individualisé de tous les instants, bienveillant et très exigeant.

Ce parti pris pédagogique est amplifié par l’isolement de l’école, en Dordogne, qui favorise l’émergence de valeurs fortes : engagement, entraide, sens des responsabilités, audace, sens du service et tolérance. Cet isolement permet à nos étudiants de vivre, travailler ensemble, s’entraider et tisser des liens très forts.
L’école de Savignac offre donc un éco-système unique. Cette école à la campagne aborde les étudiants comme s’ils étaient en entreprise et inculque une attitude et un savoir-être exemplaires.

Disposez-vous des partenariats avec des recruteurs du secteur ?
Nous travaillons avec tous les grands acteurs du secteur, tels que Accor, Newrest, Compass, Paris Society, Lucien Barrière, ClubMed, OKKO Hotels et Louvre Hotels Groupe, mais sans oublier le maillage local pour lequel la CCI Dordogne n’oublie pas sa mission première. Néanmoins, notre secteur étant très défragmenté et nos étudiants se plaçant internationalement, nous créons les conditions optimales pour mailler l’offre et la demande. Chaque année, quelques 60 entreprises viennent sur notre campus rencontrer nos étudiants et leur proposer des stages. Le très actif Club Savignac, le réseau des diplômés, avec qui nous travaillons main dans la main, organise également un forum emploi qui s’affiche comme un rendez-vous RH immanquable et rassemble les entreprises incontournables du marché de l’hospitalité.

Chaque année, nous mettons une société à l’honneur et travaillons à dynamiser tous les possibles de notre collaboration. Nous sommes ravis de vous annoncer en avant-première qu’il s’agira cette année du groupe Accor, à travers le parrainage de Steven Daines, SVP Talent & Culture. Plus de 60 diplômés travaillent aujourd’hui pour le groupe Accor.

Quelle est votre stratégie pour maintenir le rayonnement international de l’école ?
Notre but est d’aller plus loin dans les partenariats existants encore modestes et donc d’en développer bien d’autres pouvant faire sens. Créer les conditions pour recevoir plus d’étudiants internationaux, dans le but de créer plus de mixité culturelle.

Nous répondons à des besoins d’employabilité sur le territoire français à travers nos diplômes certifiés par le ministère du travail. Ce qui n’empêche pas d’ouvrir le champ des possibles et de répondre aux besoins de montée en compétences dans divers pays.

Comment comptez-vous redonner aux jeunes l’envie de revenir vers les métiers de l’hôtellerie restauration ?
Lorsque les jeunes nous rejoignent, leur attrait pour les métiers de l’hospitalité est à son maximum. Ils font le choix conscient d’entrer dans ces métiers en s’inscrivant chez nous. D’ailleurs, plus de 92% de nos alumni travaillent dans l’hospitalité, et plus particulièrement dans la gestion opérationnelle, ce qui prouve la dimension vocationnelle de l’Ecole. Ce n’est pas forcément le cas de la concurrence, dont l’ADN est plus proche d’écoles de commerce classiques.

C’est à l’industrie de répondre à ces problèmes en se posant les bonnes questions : comment retenir et faire évoluer leurs salariés ? Beaucoup de professionnels ne remettent pas encore en cause leurs pratiques. Depuis 10 ans, combien en ai-je croisé qui voulaient trouver la « perle rare » alors même qu’ils sont incapables de rédiger un descriptif de poste, d’assurer une diffusion judicieuse et de gérer un processus de recrutement ? Certaines grandes chaînes n’ont pas même de SIRH pour gérer la mobilité des talents au sein de leurs enseignes, notamment concernant les front liners et middle management qui constituent en réalité la seule ressource critique. À peine la crise inédite du Covid passée, que nous oublions déjà l’importance de ceux qui ont permis à nos activités de se maintenir, soit les métiers essentiels.

Enfin, c’est à l’État de mieux réguler les divers dispositifs qu’il a mis en place. Une meilleure écoute des branches est impérative, tandis que celles-ci doivent rester à l’écoute des besoins réels, sans idées partisanes. L’État a aussi un rôle à jouer dans la promotion des métiers de service dans une France aujourd’hui désindustrialisée et à la première place des destinations touristiques dans le monde. Je pense qu’il existe beaucoup de solutions de bon sens. Il faut surtout beaucoup d’écoute active et de la volonté politique.

Ces métiers offrent-ils encore à ces jeunes des perspectives ?
Oui, plein ! Les perspectives dans les métiers de l’hospitalité sont infinies. Les besoins dans tous les métiers et tous les pays sont énormes.

Certes, nous avons vécu une crise sans précédent qui a touché tous les secteurs. Mais l’humain a envie et même besoin de se faire plaisir, de manger un bon repas, de découvrir de belles régions… Pour preuve : la fréquentation est repartie de plus belle cette année et la saison estivale a établi des records. L'hôtellerie sait répondre à des envies variées : plein air, parcs et loisirs, boutiques hôtels par exemple. Les clients veulent vivre une véritable expérience et on ne vient plus tant pour l’hôtel que pour les gens qu’on y rencontre et l’histoire qu’on y raconte.

La crise Covid a redistribué les cartes : les besoins en recrutement ont explosé et les évolutions de carrières se sont accélérées. Il peut parfois commencer en bas de l’échelle, mais on gravit les échelons bien plus rapidement qu’auparavant, si l’on fait ses preuves. Le secteur a un réel besoin de main-d’œuvre qualifiée et motivée, il est donc à la recherche de nos jeunes diplômés. Preuve en est l’augmentation massive du nombre de recruteurs sur le job board de l’école.

Néanmoins, nous sommes concurrencés par d’autres industries : elles débauchent nos talents, recherchés pour leur profil et leur savoir-être grâce à des rémunérations et des conditions de travail bien plus attractives. Notre secteur doit comprendre qu’il est désormais nécessaire de rémunérer à sa juste valeur les coupures, les horaires décalés, le travail le week-end, etc. Les entreprises doivent développer les conditions de rétention. Et à l’inverse, les jeunes et salariés doivent réinvestir la valeur travail, et les devoirs qu’ouvrent leurs droits. Je pense notamment à l’alternance. La collectivité, en prenant en charge leur scolarité, leur offre une chance formidable, mais le dispositif est par trop favorable à l’apprenant. Il faut rétablir l’équilibre avec l’entreprise.
Bref, il est nécessaire d’instaurer une relation gagnant-gagnant entre l’entreprise et le salarié.

Pourriez-vous nous citer quelques exemples d'alumni qui ont un parcours remarquable ?
Les parcours de nos diplômés savignacois sont variés, et souvent brillants. En témoignent les quelques suivants basés sur une certaine séniorité.

Anne Lindemann, diplômée en 1990 du MBA promotion 2 (P2 pour les intimes), est intendante Hôtellerie à l’Hôpital Foch à Paris. Son parcours est riche d’expériences en hébergement dans de nombreux hôtels : aide-gouvernante puis gouvernante du Concorde Lafayette à Paris, d’un des hôtels Disney à Marne-la-Vallée, directrice de l’hébergement de deux Sofitel au Brésil (600 chambres en tout), puis au Meurice. Elle a été directrice des opérations pour le groupe 9hôtel collection avant de mettre ses compétences au service de l’Hôpital Foch. Elle est à l’origine de la création de l’association des anciens de Savignac.

Mark Starké (P14, diplômé en 2002) est Vice-President communication, marketing and digital transformation du Groupe NEWREST. Il a commencé sa carrière au Bahrein pour l’ouverture d’un Blue Elephant en tant que directeur, puis il a continué à travers l’Afrique pour le groupe BMMI (country manager à Djibouti puis area manager à Bahrein et au Kenya). Le groupe Newrest l’a embauché comme CCO sud de l’Afrique puis vice-président des zones middle-east et north Africa.

Madeleine Munier (P16, diplômé en 2004) est aujourd’hui Directrice Générale du palace La Bastide de Gordes, du groupe Les Airelles. Elle travaillé toute sa carrière dans le monde du luxe. Aux Seychelles d’abord au sein du Maia Luxury Resort and Spa et au Domaine de l’Orangeraie, puis à Paris au Crowne Plaza République en tant qu’assistante, puis directrice F&B. Elle a ensuite été chassée par un cabinet pour le poste qu’elle occupe aujourd’hui. Elle prend des stagiaires savignacois tous les ans et a mobilisé le groupe Les Airelles à sponsoriser l’événement des 30 ans de Savignac.

Antoine Ménard (P16, diplômé en 2004) est Chief Operating Officer chez PARIS SOCIETY. Homme de réseau, passionné de restauration, il a évolué dans le groupe Partouche, dans le groupe Spell (propriétaire de nombreux bars de nuit parisiens) pour qui il gérait 21 sites et 350 personnes. Sa présidence du Club Savignac a marqué une nouvelle impulsion, en permettant à des entreprises de devenir membres.

Grégory Brette (P23 diplômée en 2011), est Director RM Performance & Commercial Services - Southern Europe du groupe ACCOR. C’est un homme de chiffres. Il est passé, en 7 ans, de revenue manager multi hôtels, multi marques, au poste de co-directeur général d’un groupe de franchisés Accor ; puis en 3 ans du siège du groupe Accor à son poste actuel. Il est venu de nombreuses fois à Savignac pour faire la promotion du groupe Accor auprès des étudiants.

Hélène Brindeau (P5, diplômé en 1994), hormis un passage de 5 ans au service restauration de la Caisse des Dépôts et Consignations, a déroulé toute sa carrière au sein du groupe Compass : chef de secteur puis directrice de la formation professionnelle et récemment directrice exécutive des partenariats statégiques et également membre du Comex du groupe. Hélène est toujours restée très proche de Savignac. Elle est à l'origine de bon nombre d'embauches de Savignacois chez Compass Group France.

Jacques Horrent (P3, diplômé en 1991) est Directeur Général Adjoint Hôtellerie du Groupe Barrière. Il a dédié toute sa carrière à ce groupe : de l’Hôtel du Golf à Deauville en passant par le Fouquet’s (directeur d’exploitation du Relais Carré d’Or), il est également passé au Resort Barrière d’Enghien en tant que directeur général, puis à l’Hôtel du Golf et les golfs de Deauville, avant de diriger les projets hôtellerie au siège du groupe. Il a toujours suivi l’activité du réseau et a accepté d’être le parrain des promotions diplômées en 2020.

Nous publions deux interviews par semaine, l'une tournée sur les thèmes « emploi, formation, carrière » et l'autre plus généraliste avec des dirigeants de groupes hôteliers, des fournisseurs, des prestataires... Quelle personnalité qui vous inspire par sa vision positive et innovante, aimeriez-vous voir interviewée prochainement ?
Carole Pourchet, directrice générale de Majorian et Christophe Malsot, director EMEA of Hospitality, Leisure, Retail & Residential, Technological Innovations Group - Crestron Electronics

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À propos de l'auteur

Journaliste depuis 20 ans, Guillaume est un inconditionnel des lieux exclusifs où se mêlent confort, qualité de service et gastronomie. Le tout, teinté d’une simplicité et de sourire qui sont l’apanage du luxe ultime.

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