Le « bien Être » pour le « bien Faire » en clientèle de luxe - 2e partie (France)
Le welcoming et la relation pour atteindre l’excellence |
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Le « bien Être » pour le « bien Faire » en clientèle de luxe - 2e partie (France)
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Tendances, avis d'expert
Article rédigé par Odile Poilâne le 03-03-2014
La relation avec les autres est au cœur de nos vies. À moins de vivre en reclus, tout ce qui nous arrive passe par une relation avec l’extérieur, avec les autres. La manière dont nous abordons cette relation déterminera notre parcours. Ainsi, dans notre vie professionnelle, notre réussite sera fortement déterminée par la façon dont nous gérons nos relations avec les autres.
Nous vous proposons de découvrir comment se décompose cette relation avec vos clients, vos collègues et vos interlocuteurs en général, l’importance qu’elle revêt pour assurer une expérience client mémorable et la forte confiance en soi que vous donne un relationnel respectueux de vous-même, de votre personnalité, pour aller vers les autres avec élégance, adaptabilité et dextérité.
Odile Poilâne, fondatrice de la structure Être & Faire, partage avec nous ce changement de mentalité, du « savoir être » pour « faire » ou comment parfaire votre art de recevoir. Ce passionnant voyage se déroule en trois étapes dont voici aujourd’hui la deuxième partie.
2. L’adaptabilité : gérer ses émotions, désamorcer son stressLa relation à l’autre est un circuit d’énergie, de pensées, d’intentions qui se véhiculent par le support des mots et du regard. Il s’agit d’un seul et même mouvement de l’émetteur au récepteur et du récepteur à l’émetteur.
Lors d’un événement ou lors d’une conversation, d’un moment de relation, les 5 sens se conjuguent, s’exercent ensemble spontanément et produisent un effet : « le ressenti ». Autrement dit : j’ai entendu, vu, senti, touché ou goûté ; que s’est- il produit dans mon corps, dans mon « sensible » ?
A) Les mots ont un impact physique !
Oui chaque mot a un impact physique qui « resserre » ou « dilate » la matière physiologique. Le mot a une « traduction étymologique » que mon mental restitue. Les sens, eux, ont entendu la tonalité, vu la gestuelle qui l’accompagnait, le regard d’intention etc. Ce qu’ils restituent c’est « un ressenti » qui provoque immédiatement un IMPACT (un resserrement, ,une douleur, une pensée…)
Nous fonctionnons par résonance : la pensée résonne sur la mémoire de notre histoire, nous nous faisons alors une idée de ce que cette mémoire va rapatrier dans notre présent. Nous rentrons alors souvent dans la fatalité de notre capacité ou notre incapacité à voir l’événement autrement que comme « déjà vu ».
B) La gestion des Émotions
Le processus de l'émotion est le même que celui du stress (événement - déséquilibre - réaction d'adaptation) avec en plus une sensation consciente (plus ou moins selon les cas). Bien gérer ses émotions, c'est être conscient de son humeur et de ses pensées relatives à cette humeur. La difficulté repose sur le fait que le cerveau émotionnel et le cerveau rationnel sont très liés, ce qui représente des inconvénients mais aussi des avantages : une émotion forte peut altérer nos facultés cognitives et "raisonnables", mais à l'inverse il faut bien comprendre que sans émotion nous ne serions pas capables de prendre la moindre décision (un choix juste ne peut pas s'appuyer uniquement sur du rationnel, il nécessite également la perception d'un élan dans le corps).
Du point du vue du comportement, la conscience des émotions est une aptitude fondamentale sur laquelle s'appuie l'affirmation de soi : comprendre l'émotion que l'on éprouve permet de diversifier ses réactions et de les valider. Selon la relation que les individus entretiennent avec leurs émotions, on peut distinguer schématiquement trois typologies différentes :
- Peu d'émotivité : alors que les déséquilibres physiologiques sont là, ils restent inconscients, « imperçus ». Le processus émotionnel se déroule à l'insu de la personne et si son humeur est stable, c'est au détriment de la richesse intérieure et relationnelle.
- Trop grande émotivité : l'humeur est particulièrement changeante car il n'y a pas de distanciation par rapport aux émotions qui submergent et prennent le commandement du comportement. La personne a la sensation d'être victime de ses émotions dans sa vie quotidienne, affective, professionnelle.
- Bonne émotivité ou intelligence émotionnelle : attentif à ses émotions, le sujet est apte à les gérer et à les exprimer ; ses réactions émotionnelles sont appropriées et lui conservent son intégrité (affirmation de soi). Le bénéfice est une vie relationnelle riche et harmonieuse, une conception positive de la vie, une bonne autonomie et une meilleure santé.
En résumé : l'émotion fait partie de l'humain en interaction avec la perception, l'expression, la pensée et l'action. Connaître le processus de l'émotion et reconnaître ses émotions, c'est accéder à la compréhension et à l'affirmation de soi, à une meilleure capacité d'adaptation, à l'auto-motivation, à l'empathie (perception des émotions chez l'autre), à l'intuition, à l'expressivité bref ! à l’adaptabilité.
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