Evolance : l’hygiène à la japonaise
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Evolance : l’hygiène à la japonaise
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Catégorie : Europe
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 09-02-2006
On connaissait les WC traditionnels, il existe désormais le bidet électronique, qui remet en cause l’évidence de l’hygiène intime à sec. Déjà installé dans un foyer sur deux au Japon, il arrive en France. Et ce produit grand public séduit également les hôteliers, et leurs clients les plus exigeants. Actuellement leader sur ce marché, le Japonais Toto, doit désormais compter avec Evolance. Cette société lyonnaise a été fondée par Benjamin Plet qui, en séjournant au Japon, a eu envie de répandre cette technologie, avec en plus la french touch !
Le salon Idéobain a été l’occasion de rencontrer le jeune directeur pour faire le point sur les produits d’Evolance, ainsi que ses objectifs et la stratégie mise en place pour les atteindre.
A la conquête d’un nouveau marché
Le système, visant à gentiment bousculer les conventions, se constitue d’un abattant évolué remplaçant le classique. Avec des fonctionnalités telles que le lavage à jets d’eau réglables en température et en pression, le massage, le séchage et le siège chauffant, les produits de la marque apportent donc une vision novatrice à l’utilisation des toilettes. Pour Evolance, « le coin toilettes, au même titre que la salle de bains, constitue de plus en plus un espace de vie », et son but est de répondre à la double notion de besoin-plaisir ». Une révolution annoncée, périlleuse, car le succès n’est pas encore annoncé, et il est alors déterminant de savoir à quels clients potentiels, la société s’adresse. « Nous nous sommes placés sur un créneau de prix nous permettant d'attaquer aussi bien le marché du particulier que celui des établissements hôteliers. A contrario, nos concurrents ont placés la barre tarifaire très haut et ne se réservent, pour l'instant, qu'au marché professionnel. Il nous apparaît donc crucial de développer l'aspect cognitif de nos produits auprès des établissements visés et d'installer un parc témoin d'appareils dans des hôtels renommés pour faire levier auprès des établissements plus réservés ».
Objectifs « hôtels de luxe » ?
Dès lors, il s’agit de trouver un moyen de séduire les établissements hôteliers de la valeur ajoutée d’un tel produit. Grâce au salon Idéobain, Benjamin Plet, lui, a acquit « la certitude que les hôtels de standing sont potentiellement intéressés par [ses] produits et qu'il [lui] faut faire un effort important sur ce créneau ». Le système a déjà conquit un palace de la place parisienne, avec lequel une transaction est en cours. Mais il a conscience également de la nécessité de séduire et que pour cela, il doit « travailler directement avec les cabinets de design et autres architectes d'intérieurs qui collaborent à l'élaboration de nouveaux hôtels ou leurs rénovations ».
Certes mais comment introduire ce produit dans le marché français, notamment hôtelier ? Car pour Evolance, le défi sera de trouver des interlocuteurs réceptifs. L’introduction de nouveaux fournisseurs dans les classeurs des établissements hôteliers n’est pas chose aisée, et concernant un nouveau produit, c’est tout un processus de réorganisation, voir de travaux qui doit être lancé. Benjamin Plet compte sur le positionnement prestigieux des produits Evolance. « Nous avons la confirmation induite que ce marché est voué à se développer dans les prochains mois. Nous aurons, la possibilité à moyen terme de ne plus travailler uniquement en direct avec nos clients, mais en développant un réel réseau commercial. Celui-ci sera basé sur un réseau de boutiques spécialisées dans le sanitaire/bains haut de gamme pour conserver les caractères high tech/tendance/bien-être de nos produits ».
Au final, la réponse aux besoins des clients japonais, ou d’Extrême et Moyen-Orient, habitués à ce mode de toilette intime, et désireux de trouver une attention de plus dans des établissements toujours plus soucieux de personnaliser leur services.
2006, l’année charnière
Avec de tels objectifs, mais seulement deux modèles disponibles, Vogue et Harmony, Evolance souhaite étoffer sa gamme en proposant deux nouveaux produits avant l'été 2006. « Notre défi pour 2006 est de susciter l'envie et le désir des établissements professionnels, comme celui des particuliers, pour nos produits. Il est important que ceux-ci apparaissent comme la possibilité d'accéder à un confort et une hygiène inégalée, et, se traduisent donc comme des produits de bien-être haut de gamme », ajoute Benjamin Plet. Ce qui n’empêche pas l’entrepreneur d’imaginer une distribution plus large pour un produit encore exclusif, mais dont le parcours pourrait s’inscrire dans la ligne des douches ou baignoires thalasso. « Nous nous tournons de plus en plus vers une double segmentation de l'offre avec des modèles haut de gamme pour répondre aux exigences de nos clients les plus tendances, ainsi que des modèles plus basiques pour mettre en adéquation les besoins d'une clientèle grand public avec un budget plus serré ». Un risque en terme de positionnement, mais qui pourrait s’avérer bénéfique pour la banalisation du procédé, l’évolution de mentalités, et donc la notoriété des produits.
Avec des points de vente à Paris, Bordeaux, ou encore Evian, Evolance bénéficie d’une visibilité qu’il lui faut maintenant accroître, car « il est extrêmement important pour [les] clients de pouvoir voir, toucher et parfois essayer [les] produits avant de se décider. Leur caractère novateur sous-entend une méconnaissance généralisée de leurs fonctionnalités ainsi que de leur valeur ajoutée d'un point de vue confort », précise le directeur.
Sonia Taourghi
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