CINQ RAISONS D’ALLER FAIRE DU « SAKÉ TOURISME » À HARIMA LORS D’UN VOYAGE AU JAPON
Si l’on parle souvent d’œnotourisme en France et dans d’autres pays de tradition viticole, on peut constater le même développement du « saké-tourisme » à travers l’archipel nippon. Or, le district de Harima, berceau du saké, est l’endroit parfait pour s’initier à cette autre forme de spiritourisme. |
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CINQ RAISONS D’ALLER FAIRE DU « SAKÉ TOURISME » À HARIMA LORS D’UN VOYAGE AU JAPON
Si l’on parle souvent d’œnotourisme en France et dans d’autres pays de tradition viticole, on peut constater le même développement du « saké-tourisme » à travers l’archipel nippon. Or, le district de Harima, berceau du saké, est l’endroit parfait pour s’initier à cette autre forme de spiritourisme. |
Catégorie : Asie Pacifique - Japon - Économie du secteur
- Tourisme
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 22-12-2022 Enregistré par la société Interface Tourism
Harima, lieu de naissance du saké
La province de Harima se situe dans la préfecture de Hyogo, juste à côté de la ville d’Himeji, célèbre à travers le monde par son château surnommé « le héron blanc ». Les archives de la province, datant de la période Nara (710-784), comportent la première mention dans les textes de la fabrication du saké à l’aide de koji. Cette méthode encore utilisée aujourd’hui est considérée comme la plus ancienne méthode de fabrication du saké au Japon. C'est pour cette raison que Harima est connu comme le lieu de naissance du saké.
De nos jours, il existe encore 22 brasseries de saké, principalement concentrées autour du bassin de la rivière Harima Gosen, qui continuent à protéger et à perpétuer la tradition de la fabrication du saké.
Si Harima est une région si populaire pour déguster le saké, c’est aussi grâce à ses vastes plaines fertiles utilisées pour la culture du riz Yamada Nishiki, une variété de riz à gros grains optimale pour le brassage du saké et considérée comme « le roi des riz » au Japon.
Certains sakés de la région portent même le label GI Harima, ce qui correspond à une appellation d'origine contrôlée et qui garantit l'utilisation d'une eau de source locale, de riz Yamada Nishiki cultivé localement, ainsi que le brasssage du saké sur place par les maîtres brasseurs de Harima.
Découvrir un saké élaboré par l’une des rares femmes brasseuses du Japon
Sur les quelque 1.500 brasseries de saké que compte le Japon, moins de 50 sont dirigées par des femmes toji. Un toji est le maître-brasseur et la personne en charge de l'ensemble du processus de brassage du saké, une tache historiquement réservée aux hommes, les femmes étant considérées comme impures pour cela.
Cependant, la situation change aujourd’hui et Misa Kawaishi, la plus jeune des trois filles du propriétaire actuel de la brasserie Nadagiku à Harima, dirige l’élaboration d’un saké de qualité en privilégiant un faible volume de production. La brasserie propose des visites guidées de ses installations, ainsi qu’un restaurant gastronomique installé dans ses bâtiments historiques et offrant un menu avec accords mets et saké.
Participer à une dégustation dans l’incroyable bar à saké Kokoromi à Himeji
Situé non loin du château d’Himeji, ce bar à l’allure moderne est une véritable caverne aux trésors : pas moins de 400 sakés y sont proposés à la dégustation. Ils proviennent de toute la préfecture de Hyogo et au-delà. 95% de la production de sakés de la préfecture y est représenté.
C’est une des manières les plus simples de découvrir toute la palette de goûts des sakés de la région environnante d’Harima sans avoir à se déplacer d’une brasserie à l’autre. Chaque verre est servi avec une petite fiche d’explication pour rendre l’expérience plus enrichissante. Il est également possible d’y acheter une bouteille de chaque saké proposé en dégustation.
Profiter des merveilles touristiques de la région
Le district de Harima est en plein cœur d’une région offrant de nombreux sites touristiques à explorer entre deux visites de brasserie : le château médiéval d’Himeji est probablement l’un des plus connus du pays et sa visite permet un véritable voyage dans le temps.
Non loin se trouve aussi le temple Engyo-ji avec sa vingtaine de bâtiments perdus dans la forêt en haut du mont sacré Shosa. Accessible à pied ou en téléphérique, c’est un vrai havre de sérénité qui a servi de décor au tournage de nombreux films, comme Le Dernier Samurai avec Tom Cruise. À Himeji même, on peut aussi se balader à travers les allées du jardin Koko-en, un jardin japonais traditionnel datant de la période Edo.
Enfin, la région s’ouvre sur les magnifiques panoramas offerts par la mer intérieure de Seto, ponctuées par ses multiples petites îles au charme traditionnel.
Dormir dans un authentique ryokan sur l’île d’Ieshima
À une vingtaine de minutes de bateau du port d’Himeji se trouve l’île d’Ieshima. Confetti perdu au milieu de la mer de Seto, la petite île abrite un sanctuaire vieux de plus de 1000 ans dédié aux marins. Le rythme de vie de l’île, calme et serein, invite à la lenteur et à la détente : balade à pied dans son dédale de ruelles, tour de l’île à vélo, excursion en kayak de mer, sortie nocturne en été pour admirer les lucioles, Ieshima est une ode au slow tourisme !
Le Kappo Ryokan Shimizu, installé face à la mer, est un hôtel traditionnel japonais qui permet de se plonger dans la culture locale : il propose une cuisine gastronomique basée sur les produits de la région, et notamment sur la qualité de sa pêche. Les deux frères qui tiennent ce ryokan se targuent aussi de pouvoir proposer à leurs clients une très vaste sélection de saké de la région de Harima.
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