Atout France : Investissements touristiques en 2014 : + 2% par rapport à 2013
Selon le Tableau de bord des investissements touristiques* réalisé par Atout France, en 2014, le montant des investissements consentis dans les hébergements et les équipements touristiques s’établit à 13,1 milliards d’euros. Un résultat supérieur aux estimations initiales, la valeur de l’investissement enregistrant +2 % par rapport à 2013 (12,8 milliards d’euros).
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Atout France : Investissements touristiques en 2014 : + 2% par rapport à 2013
Selon le Tableau de bord des investissements touristiques* réalisé par Atout France, en 2014, le montant des investissements consentis dans les hébergements et les équipements touristiques s’établit à 13,1 milliards d’euros. Un résultat supérieur aux estimations initiales, la valeur de l’investissement enregistrant +2 % par rapport à 2013 (12,8 milliards d’euros).
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Chiffres et études - Tourisme
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 12-06-2015
L’hôtellerie et les résidences de tourisme, moteurs de l’investissement 2014
Le montant total des investissements dans les hébergements touristiques s’élève à 8,901 milliards d’euros en 2014, dont 4,963 milliards pour les résidences secondaires. Il progresse de 4% par rapport à 2013
L’hôtellerie, 2e poste en volume de l’investissement touristique après les résidences secondaires, progresse de +6 % en 2014. - L’hôtellerie de chaîne enregistre une hausse significative de +8 % portée par les rénovations liées au contexte concurrentiel du secteur (autant pour faire face à l’ensemble des logements alternatifs qui se développent, qu’entre acteurs du secteur pour adapter le produit aux évolutions des attentes des consommateurs). Elle résulte également de la poursuite de la vague de rénovations majeures des hôtels haut de gamme et notamment les palaces, en particulier à Paris, dont la valeur élevée pèse significativement sur le total.
- L’hôtellerie indépendante contribue également à cette hausse (+4 %) sous le double effet de constructions nouvelles, et de l’intégration d’établissements auparavant non classés qui ont fait les efforts d’investissement pour satisfaire aux conditions du nouveau classement et/ou pour répondre aux évolutions règlementaires récentes.
Les résidences de tourisme, après des années de forte croissance dans les zones de montagne et du littoral, investissent désormais les zones urbaines où elles séduisent aussi bien une clientèle de loisirs que d’affaires (+9 % d’investissements en 2014).
Quant aux résidences secondaires, bien qu’en croissance sur 2014 (+2 %), elles se situent depuis plusieurs années sur un palier d’investissement sans réelle tendance à la hausse ou à la baisse.
Enfin, les investissements dans l’hôtellerie de plein air continuent par contre à être orientés à la baisse (-10 %), ce ralentissement traduit un changement de rythme avec l’arrivée à maturité d’un secteur qui a connu une révolution profonde de ses produits (avènement des mobil-homes entre autres).La croissance du parc est aujourd’hui, très ralentie.
Un investissement contrasté dans les équipements touristiques Le montant total des investissements dans les équipements touristiques s’élève à 1,879 milliard d’euros en 2014. Il est stable par rapport à 2013.
En matière de centres de congrès et parcs d’exposition, l’année 2014 marque un rebond (+16 %). Cette dynamique est portée par quelques grands projets (Rennes, Lyon mais surtout Paris avec le redéploiement de la Porte de Versailles).
Pour faire face à une concurrence internationale très pressante, de l’Autriche notamment, les stations françaises de sports d’hiver ont consentis à d’importants investissements dans les domaines skiables : +8 %, portant l’année 2014 à des niveaux comparables à ceux observés avant 2009.
Les parcs de loisirs stabilisent leurs investissements (+1 %) dans une profession où, comme dans tous les secteurs du divertissement, l’innovation est une nécessité stratégique.
Les équipements culturels constituent un secteur où la politique d’investissement est largement initiée par l’État et par les collectivités territoriales. Les années 2013 à 2015 constituent des années de transition qui voient l’achèvement d’une vague d’investissements publics amorcés en 2010 (MuCem, Musée Picasso…), dans l’attente d’une nouvelle phase de programme. L’investissement en 2014 est donc en recul de 2 points.
S’agissant des restaurants, le montant d’investissements évolue peu : 2,323 milliards d’euros en 2014 (-2% par rapport à 2013). La relative stabilité de ces dernières années peut s’expliquer par les récentes évolutions fiscales (TVA à 10 % au 1er janvier 2014, etc.) et par une baisse de la demande des consommateurs.
Les perspectives pour 2015 Sur la base des observations conduites ce 1er semestre, l’investissement estimé pour 2015 est orienté à la baisse de -2 %. Mais comme on l’a vu cette année, cette évolution est susceptible d’être réévaluée.
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