Qatar Airways et l’Association des Transporteurs Aériens Arabes (AACO) appellent l’union européenne à reconsidérer la mise en place de son système d’échange de quotas d’émissions (ETS)
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Qatar Airways et l’Association des Transporteurs Aériens Arabes (AACO) appellent l’union européenne à reconsidérer la mise en place de son système d’échange de quotas d’émissions (ETS)
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Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 13-04-2012
Le comité exécutif de l’Association des Transporteurs Aériens Arabes s’est réuni à Doha afin d’échanger sur le très controversé système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre imposé par l’Union Européenne aux compagnies aériennes opérant sur son territoire.
Les membres du corps de l’aviation régionale – parmi lesquels Qatar Airways – qui représentent les intérêts des compagnies aériennes du monde arabe, ont abordé l’obstination de l’UE à mettre en place son programme d’échange de quotas d’émissions de CO2, malgré les protestations des gouvernements partout dans le monde, à propos de la légalité de ce système.
Le comité exécutif appelle l’Union Européenne à écouter les voix qui s’élèvent dans le monde, et à travailler avec l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO) sur un accord global plutôt qu’européen, en vue de trouver une solution pour mieux gérer l’empreinte environnementale de l’aviation civile.
Le comité a décidé d’appeler l’UE à concentrer ses efforts sur les problèmes environnementaux auprès de l’ICAO afin de trouver une solution unanime, et à renoncer à l’application unilatérale de l’ETS.
A la suite des discussions, la réunion de Doha a déclaré ce qui suit :
· Une application unilatérale du système européen d’échange de quotas d’émissions remet en cause l’esprit de la convention de Chicago qui stipule que les relations entre les Etats et le marché du transport aérien doivent être établies sur la base d’un accord mutuel.
· Les résolutions de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (ICAO) appellent explicitement les Etats qui souhaitent mettre en place des programmes réduisant l’empreinte environnementale de l’aviation, de le faire en accord avec les Etats dont les institutions pourraient être concernées par ces initiatives.
· En tenant les compagnies aériennes du monde responsables de leurs émissions devant les autorités européennes, l’Europe porte atteinte à la souveraineté des Etats en ce qui concerne l’espace aérien. Par ailleurs, les institutions nationales sont responsables devant leurs propres autorités, et non devant les autorités d’autres pays.
· Les tentatives de l’Union Européenne d’imposer ses propres règles à d’autres Etats risquent d’entrainer des conflits et des guerres commerciales qui n’aideront pas l’environnement, les passagers ou les compagnies aériennes. Au contraire, ces tentatives auront un impact négatif sur les intéressés ainsi que sur l’activité économique mondiale.
· La question environnementale est une question mondiale nécessitant une réponse mondiale, à prendre sous la direction de l’agence des Nations Unies concernée : l’ICAO.
· L’Organisation des Transporteurs Aériens Arabes est parfaitement consciente de la nécessité de réduire l’impact environnemental de l’aviation et veut y contribuer, en prenant des mesures mondiales convenues au sein de l’ICAO.
Le Président Directeur Général de Qatar Airways, Akbar Al Baker, qui a accueilli les membres de l’Association lors de la réunion a évoqué que l’ETS est l’un des sujets les plus controversés auquel est confrontée l’industrie du transport aérien aujourd’hui.
« Une approche systématique est primordiale afin de mettre en œuvre un tel dispositif, et comme de nombreuses compagnies aériennes dans le monde, nous estimons que l’Union Européenne aurait dû nous consulter, à chaque étape de l’avancée du projet, plutôt que d’imposer des programmes et de pénaliser ainsi une industrie aéronautique qui joue un rôle majeur dans l’économie. »
A propos de Qatar Airways
Qatar Airways opère une flotte moderne de 107 appareils vers 113 destinations dans le monde au départ de son hub de Doha. La compagnie a effectué des commandes d’une valeur totale de 50 milliards de dollars pour plus de 250 appareils, comprenant des Boeing 787, 777, des Airbus A350, A380, A320 et des jets d’affaires Bombardier. L’expansion rapide de Qatar Airways a permis à l’Etat du Qatar de débuter l’un de ses projets les plus importants, la construction du Nouvel Aéroport International à Doha, dont l’ouverture est prévue en 2012.
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