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Le Toro, de la Fonderie de Laguiole (France)

Le Toro, de la Fonderie de Laguiole (France)

Catégorie : Europe - France - Gastronomie - Gastronomie
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 11-10-2011


La Fonderie de Laguiole vient de naître de l’imagination débordante de trois occitans : Michel Frayssou, Marc Millet et Thierry Saint-Luc.

Passionnés de belles lames et d’art, ils ont mêlé la maîtrise de la fonderie à la créativité artistique pour concevoir un couteau à fromage totalement inattendu.

Le Toro, issu de la parfaite tradition coutelière, fait jaillir sa robuste lame poinçonnée des cornes d’un bondissant taureau en bronze. Le mufle et les arrières fougueux permettent de le poser avec délicatesse sur la lame, sans l’altérer. Objet d’art utilitaire, Le Toro porte toutes les valeurs symboliques issues de millénaires où la survie était étroitement liée au tranchant d’une lame.

Depuis la nuit des temps, l’usage d’outils tranchants s’est avéré nécessaire à l’Homme pour assurer sa survie. Sans eux, pas de sagaie pour la chasse, de hache pour le bois, de couteau pour couper les joncs servant à tisser les paniers ou dépecer les animaux pour travailler les peaux. Du silex rudimentaire au damas si souvent replié, des tailleurs solutréens aux hittites, les artisans ont su ensuite apporter dureté et finesse à la lame. Le couteau a suivi les évolutions de chaque peuple, ses combats, ses avancées techniques, sa démographie.

Cet art de la coutellerie, mélange de feu, de métal, d’eau, auquel se conjugue l’ingéniosité et la créativité, continue de captiver amoureux du bel ouvrage et maîtres de forge, ces chercheurs perpétuels qui font encore et toujours évoluer la matière, l’assemblage, la forme, les secrets de fabrication.

De l’idée à la lame

Si créer un couteau était une évidence pour les fondateurs de la Fonderie de Laguiole, cela ne pouvait qu’être un couteau singulier, allant au-delà d’une simple dimension utilitaire, capable de porter cette symbolique millénaire.

Symbolique culturelle mais aussi spirituelle. Dans les traditions antiques, le couteau était également essentiel dans de nombreux cultes. Outil sacrificiel, il est le prolongement du bras du prêtre égyptien ou inca lors des cérémonies rituelles destinées à relier les Hommes aux Dieux.

Le taureau y est souvent vénéré aux côtés d’autres divinités. Du Minotaure, monstre sacré attirant la foudre des humains, à Zeus transformé en un éblouissant taureau blanc afin de détourner la surveillance de sa femme, le «bos taurus» intrigue et fascine. Les égyptiens le momifient, les romains en font une attraction de choix parmi les jeux du cirque, les ibères lui attribuent une noblesse qu’ils n’auront de cesse de transcender génétiquement au fil des siècles.

C’est de cette puissance, de cette vitalité, de ce jaillissement de vie qu’est né Le Toro.

D’une sculpture de Gilles Ducleroir, créateur d’art figuratif, la lame s’est imposée dans sa forme et sa finesse, afin d’obtenir un couteau dont la beauté saisit, la tenue en main étonne et la découpe surprend. Et ce dans le respect de la plus pure tradition coutelière aveyronnaise.

Couteau à fromage ou bien à dessert, Le Toro est le premier d’une lignée inscrite sous le sceau d’une âme d’acier et d’un esprit de feu.



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