Christie + Co: Malgré la morosité ambiante, le marché des transactions de restaurants reste actif (France)
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Christie + Co: Malgré la morosité ambiante, le marché des transactions de restaurants reste actif (France)
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 07-04-2009
Malgré des débuts 2009 difficiles pour le secteur avec une baisse des performances atteignant parfois -20%, Christie + Co, cabinet spécialisé dans les transactions CHR, constate que la demande reste constante.
Si en 2007 les fonds de commerce se vendaient – toutes catégories de restauration confondues – environ 120% du CA, les acteurs du marché ont bien intégré que cette période était révolue.
Les prix avaient atteint ces sommets, notamment grâce aux crédits que les banques accordaient avec plus de facilité.
Dès la fin 2008, et jusqu’à aujourd’hui, les transactions se concrétisent plutôt entre 80 et 100 % du CA.
Cette baisse s’explique d’une part par l’actualité préoccupante de l’économie internationale, d’autre part par le défaut de liquidités des banques mais aussi et surtout parce que 2008 a marqué la fin d’un cycle haussier.
Cette tendance doit évidemment être prise en compte mais ne doit pas effrayer outre mesure. Nous sommes entrés dans une période difficile, certes, mais qui a l’avantage de permettre un recentrage sur les fondamentaux avec par exemple une étude plus poussée des business plans des emprunteurs.
Christie + Co constate en effet que la demande perdure et de leur côté, les propriétaires sont aujourd’hui plus enclins à négocier leur prix de cession. De plus, des mesures sont prises par la communauté européenne pour pousser les taux de crédit à la baisse. Ainsi, le premier trimestre 2009 aura vu se concrétiser autant de ventes que 2007 et 2008 au cours de la même période.
Si vous envisagez de vendre votre affaire, Il ne faut pas céder à la tentation d’attendre pour vendre lors d’un prochain cycle haussier. En effet, nous sommes paradoxalement dans une période propice à la vente et à l’arrivée de nouveaux concepts de restauration. Les acheteurs, eux, sont prêts à se positionner, dans la mesure où les biens sont vendus à des prix raisonnables.
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