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Développement durable : Monte-Carlo S.B.M. plus mobilisé que jamais ! (Monaco)

Développement durable : Monte-Carlo S.B.M. plus mobilisé que jamais ! (Monaco)

Catégorie : Europe - Monaco - Économie du secteur - Tendances, avis d'expert
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 24-10-2008


Suite à l’appel lancé par S.A.S le Prince Albert II lors de son discours d’avènement, Monte-carlo S.B.M. a adopté en 2007 une charte quinquennale articulée autour de 23 actions concrètes, pour une politique plus globale de développement durable. Après dix-huit mois d’existence, la Charte Environnementale de Monte-Carlo S.B.M. affiche de très encourageants résultats, qui démontrent la forte mobilisation des personnels et partenaires économiques du groupe.

Pour une adhésion maximale, la sensibilisation des personnels continue à se développer par le biais de campagnes internes d’affichage et d’un blog riche en éco-conseils, accessible par des bornes intranet de plus en plus nombreuses. Ces initiatives sont doublées d’opérations de sensibilisation de la clientèle et des fournisseurs.

Sur l’exercice 2007/2008, des économies d’énergie de 3 à 4 % ont été réalisées en réduisant les éclairages des façades de la Place du Casino et du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort.

Une démarche test concernant la récupération des eaux grises de neuf chambres de l’Hôtel Hermitage a permis à elle seule d’économiser 180 000 litres d’eau. Le procédé sera généralisé au cours des rénovations ultérieures d’autres hôtels du groupe, de même que la mise en place de boucles de refroidissement, prochainement étendue à l’Hôtel de Paris. La consommation d’eau de la S.B.M. aura baissé ainsi globalement de 18 % entre 2006 et 2007.

Les collectes, le tri sélectif et le recyclage sont désormais bien en place : huiles de cuisson (63%), verre (402 tonnes), cartouches d’encre (100%), piles (717 kg par an), ampoules, tubes, produits toxiques de l’imprimerie interne (qui s’est vu décerner le label écologique « Imprim’vert »), papiers de bureau, journaux et magazines (au total près de 45 tonnes par an). Ces collectes et leur contrôle s’intensifient.

Malgré la complexité de l’opération, l’empreinte carbone du resort a pu être évaluée, tenant compte des transports domicile bureau des salariés, des transports de personnels et des livraisons des fournisseurs, des consommations énergétiques et des quantités achetées de matières premières et produits. Elle a fourni de précieux résultats pour définir les domaines à traiter en priorité.

Les achats verts sont privilégiés, comme l’acquisition de véhicules dits propres (électriques, hybrides ou fonctionnant au diester ou au bio-éthanol). L’utilisation des herbicides, insecticides et pesticides a été réduite au minimum. La consommation de papier s’est rationnalisée et ne concerne presque exclusivement plus que du papier recyclé. Les personnels s’efforcent d’avoir de moins en moins recours aux imprimantes. Un projet « VALFACT » de numérisation des factures est en test.

Les projets de rénovation et de construction des nouveaux bâtiments, tel le nouveau Balmoral, prennent désormais en compte les normes H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale) : nouvelles techniques d’isolation, nouveaux matériaux de revêtement.

En 2008-2009, les efforts sont portés sur les économies d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un plan d’investissement de 5,3 M€ permettra entre autres actions l’achat d’un logiciel spécialisé pour gérer les données de consommations énergétiques, l’installation de panneaux solaires aux serres de la Vigie, le remplacement de plusieurs sources lumineuses par du matériel basse consommation, l’amélioration énergétique du conditionnement d’air des salles de jeux du Casino, l’installation d’un système de gestion centralisée des éclairages, la création d’une boucle de refroidissement pour la cuisine du Grill de l’Hôtel de Paris, la mise en place de détecteurs de fuite des fluides frigorifiques, l’achat d’une station de récupération des fluides et le transfert de la centrale thermique du Casino.



Convaincu qu’en ce début de XXIème siècle la confiance placée dans une entreprise ne saurait être liée à sa seule rentabilité économique, le Conseil d’Administration de Monte-Carlo S.B.M. poursuivra cette démarche volontaire avec l’assistance du Groupe de Travail constitué par le Directeur Général.



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