La quincaillerie fête ses 50 ans.
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La quincaillerie fête ses 50 ans.
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Catégorie : Europe
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 04-02-2008
Styles Bronzes, le point de départ en avril 1958
En avril 1958, Thérèse Liautard ouvre au 4, Boulevard Saint Germain, son magasin Styles Bronzes. Après avoir
travaillé dans plusieurs grandes enseignes du Faubourg Saint-Antoine, elle se spécialise à son tour dans la quincaillerie d’ameublement et de bâtiment. Méticuleuse et perfectionniste, elle fait réaliser ses travaux d’aménagement par un ébéniste rencontré au Faubourg. Elle tiendra son magasin presque toujours seule, jusqu’à l’âge de la retraite en 1988.
Le Boulevard Saint Germain de l’époque
Le Boulevard possède à cette époque une physionomie plus familiale, des commerces de bouche et de proximité sont installés sur le Boulevard et dans la toute proche rue du Cardinal Lemoine, alors très vivante.
1958, une année marquante pour le quartier
Le restaurant René a ouvert il y a un an en 1957; la Tour d’Argent, sur le quai de la Tournelle ouvre cette même année 1958 son “Petit Musée de la Table”. Et c’est aussi en cette même année que débutent la destruction de la très ancienne Halle aux Vins érigée en 1666 et la construction de l’Université Jussieu, achevée en 1972. L’Institut du Monde Arabe, dont l’architecture est signée Jean Nouvel, sera lui terminé en 1987.
1988, naissance de La quincaillerie
Thérèse Liautard, préparant sa retraite, décide de convaincre amicalement Sarah et Roger Nathan, directeurs
d’Electrorama afin de leur transmettre sa société, ce qui aboutira en 1988. Roger Nathan trouvera le nom de
La quincaillerie, digne successeur de Styles Bronzes, tout aussi générique mais un peu plus contemporain.
L’idée de départ de La quincaillerie fut donc de moderniser le décor du magasin ancien, toujours beau mais trop
tourné vers le passé, pour le rendre plus clair et aussi d’actualiser la gamme de produits et de la faire correspondre
à ceux proposés dans le magasin d’éclairage (Electrorama) et dans celui de meubles (Edifice). Utiliser les sources connues par Electrorama et par Edifice en Italie principalement amena La quincaillerie à rencontrer la marque phare de ces années là, Valli & Colombo, qui, avec sa filiale Fusital a réellement lancé les béquilles et boutons de meuble “design”.
La quincaillerie accueille les premiers designers
Faisant appel d’abord a des designers italiens réputés, Gae Aulenti, Cini Boeri, Gregotti, Achille Castiglioni, Ettore Sottsass, pour n’en citer qu’une partie, puis se tournant plus récemment vers les grands architectes du monde, Jean
Nouvel, Norman Foster, Frank Gehri, Zaha Hadid, Philippe Starck, … Fusital donc puis FSB, ancienne société allemande de Barkel travaillant plus spécifiquement l’aluminium et le laiton alors que la société italienne a toujours favorisé le laiton fondu.
La quincaillerie définit ses collections
Dans ses balbutiements, La quincaillerie dut établir sa gamme. Poignées de portes évidemment, poignées de
fenêtres, poignées de meubles, butées de portes. Les premières années furent de découverte, La quincaillerie
rencontre de nombreux petits artisans qui proposèrent les premiers petits boutons de meuble en résine, fabriqués
dans leur cuisine et qui eurent un succès immédiat. Valérie Haladjian pour la résine, Annabelle Adie créa pour
La quincaillerie des petites fleurs en porcelaine, Laurent Beyne, fabriqua des boutons en verre, Pierre Valenta,
sculpteur tchèque réalisa de merveilleux produits en bronze, polis à la perfection.
Septembre 97, La quincaillerie traverse la rue
Enfin, vint le temps où La quincaillerie eut l’opportunité réellement formidable de s’agrandir en traversant la rue. Le magasin du 3, alors appelé Hygiène Inter Entreprises, déménagea. La quincaillerie emménage en septembre 1997 : la surface triple.
C’est à partir de ce moment que La quincaillerie trouva son véritable rythme de croisière et spécialisa le premier magasin au 4 dans l’Accessoires et le Complément, accessoires pour salles-de-bains, corbeilles, poubelles et aussi, dans une énumération à la Prévert, grilles pour VMC, grilles d’aération, grilles sur-mesure, crochets, targettes, patères, bâtons de maréchal, porte-étiquettes, signalétique en laiton et en inox, plinthes, oeilletons, boutons de sonnettes, supports pour miroirs et pour tablettes.
Le numéro 3 se spécialisant enfin dans la poignée pour porte, fenêtres et meubles et la butée de porte, accessoire nécessaire.
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