L'UNION DE LA SOMMELLERIE FRANÇAISE, UNE RENTRÉE ENTRE LE TOUQUET ET PORTO (France)
Avec un conseil d’administration et le concours Master of Port à préparer pour l’automne, l’Union de la Sommellerie Française poursuit une année 2023 riche. |
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L'UNION DE LA SOMMELLERIE FRANÇAISE, UNE RENTRÉE ENTRE LE TOUQUET ET PORTO (France)
Avec un conseil d’administration et le concours Master of Port à préparer pour l’automne, l’Union de la Sommellerie Française poursuit une année 2023 riche. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Associations et Syndicats
Article rédigé par Christopher Buet le 13-09-2023
La rentrée n’a pas la même signification selon la profession que l’on exerce, mais elle est toujours synonyme de beaucoup de travail. « L’association ne s’arrête jamais vraiment de tourner même si en juillet et août, nous faisons moins de manifestations. Cette activité plus calme nous permet de prendre des vacances, d’aller voir des confrères en région et de travailler pour la rentrée », éclaire d’emblée Fabrice Sommier, président de l’Union de la Sommellerie Française. Un été studieux qui a permis au Meilleur Ouvrier de France, élu en avril dernier, de prendre la mesure de son poste et de préparer méticuleusement un automne à l’attaque vive et chargée.Deux évènements à l’automne En effet, après l’assemblée générale du printemps, l’Union de la Sommellerie Française se retrouve pour son traditionnel conseil d’administration, programmé comme chaque année au second semestre. Celui-ci se tiendra les 15 et 16 octobre prochains au Touquet. L’occasion de faire le bilan avec les membres de l’association (ndlr : l’Union de la Sommellerie Française regroupe 23 associations régionales pour un total d’environ 1300 membres), de partager un instant privilégié lors du gala annuel et de donner les grandes orientations pour les mois à venir.
Ce grand moment passé, toute l’association se tournera vers l’organisation de la 20e édition du concours Master of Port, le mois suivant. Sélectionnés fin juin, les huit demi-finalistes sont conviés au Portugal pour un séjour de préparation. « Nous avons prévu un voyage avec les huit candidats retenus au Portugal (ndlr : du 9 au 11 octobre dans la région de Porto) avec, au programme, des entraînements. Il y aura des tests de connaissances, des visites de maisons partenaires car l’institut des vins du Douro et de Porto est partenaire par le biais de la Fédération française des vins et apéritifs », précise Fabrice Sommier.
Le concours se tiendra, lui, les 5 et 6 novembre au cercle d’Aumale à Paris avec une demi-finale le premier jour, en privé, avant la finale, le lendemain, en public où les trois meilleurs s’affronteront à travers des épreuves de connaissances, de dégustation et de service. Ils seront ensuite départagés par un jury composé de huit membres et d’un comité technique, le tout présidé par Bertrand Bijasson, lauréat en 2012. Une compétition prestigieuse pour refermer une année qui n’en a pas manqué avec celles du Meilleur sommelier du monde en février dernier à Paris (ndlr : l’édition suivante est prévue en 2026 au Portugal) et du Meilleur jeune sommelier de France en juin à Bastia (ndlr : l’édition suivante aura lieu en 2025).La Serbie pour horizonLe cru 2024 promet d’être plus léger avec seulement un grand rendez-vous bien identifié : le meilleur sommelier d’Europe et d’Afrique. « Nous aurons aussi un travail de fond avec l’équipe de France de sommellerie pour réfléchir aux épreuves en vue de la préparation aux championnats d’Europe de sommellerie (10-15 novembre 2024) et de la sélection du représentant français qui aura lieu cet hiver », explique Fabrice Sommier. Un camp d’entraînement de deux jours est ainsi déjà programmé pour éprouver les connaissances et les qualités mentales des sommeliers tricolores. En parallèle, Fabrice Sommier et ses équipes s’occuperont aussi d’organiser au mieux le concours du Meilleur sommelier de France. « Nous n’avons pas encore commencé à travailler sur les épreuves », prévient-il.
Toutefois, la vie de l’association ne s’arrête à ces compétitions et le sommelier-président entend bien développer sa structure. « Nous essayons de mettre en place des protocoles pour professionnaliser notre association. Les objectifs sont aussi d’attirer et de recruter plus de jeunes », explique-t-il. Une commission dédiée présentera d’ailleurs ses conclusions et solutions pour séduire la jeunesse, à l’occasion du conseil d’administration. De quoi encore ouvrir les perspectives et nourrir une association qui sait avoir du nez.
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