L'HÔTEL PLAZA S'OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE À NICE ET DEVIENT L'ANANTARA PLAZA NICE (France)
Repris par Covivio Hotel, leader de l’investissement immobilier hôtelier en Europe, l’historique Hôtel Plaza, renommé Anantara Plaza Nice, a rouvert ses portes le 15 décembre dernier après quatre ans de travaux et une modernisation salutaire. |
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L'HÔTEL PLAZA S'OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE À NICE ET DEVIENT L'ANANTARA PLAZA NICE (France)
Repris par Covivio Hotel, leader de l’investissement immobilier hôtelier en Europe, l’historique Hôtel Plaza, renommé Anantara Plaza Nice, a rouvert ses portes le 15 décembre dernier après quatre ans de travaux et une modernisation salutaire. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Ouvertures d'hôtels
Article rédigé par Christopher Buet le 30-12-2022
Il va falloir s’y habituer et oublier les vieilles habitudes, ancrées dans les esprits niçois depuis près de deux siècles. S’il trône toujours face à la célèbre Promenade des Anglais et le parc Albert 1er, le Plaza n’est plus tout à fait le même.
En quatre ans, depuis sa mise en sommeil, une révolution s’est opérée. « L’Anantara Hôtel fait revivre l’esprit de la Belle-Époque de l’établissement, en y mêlant un twist de modernité. Ce n’est pas une rénovation, mais une véritable reconstruction qui a été opérée », ose le nouveau directeur Stéphane Vilar.
Tout ou presque y a changé, jusqu’à son nom. En changeant de mains pour atterrir dans le giron de Covivo Hotel, le Plaza se fera désormais connaître comme l’Anantara Plaza Nice. Un nom loin d’être anodin et portant le sceau de Minor Hotels, qui a la charge du mythique établissement niçois. Comptant plus de 500 hôtels à travers le monde, le groupe thaïlandais a choisi d’apposer sa marque la plus prestigieuse Anantara. Une manière élégante de signer son entrée sur le marché français puisque le Plaza est sa première acquisition dans le pays.
Puissant en Asie, Minor Hotels entend renforcer son influence et ce passage par la France illustre cette stratégie. « Nice est une destination historique et onirique, incontournable en Europe. Elle est la capitale du tourisme de la côte d’azur depuis des centaines d’années, et pouvoir rentrer à Nice en exploitant un hôtel aussi iconique que l’ancien Hôtel de France ouvert en 1848, correspond à notre DNA et culture. À l’instar de ce lieu historique, bel endormi que nous réveillons aujourd’hui avec fierté », explique Marion Walsh Hedouin la numéro deux de la Communication de Minor Group. L’objectif est clair, redonner son lustre à un géant depuis trop longtemps éteint.
Inspiration méditerranéenne
Il faut dire que l’histoire du Plaza n’est pas récente et nous ramène 174 ans en arrière. C’est en 1848 que Jean-Antoine Escoffier se voit confier la charge d’imaginer un hôtel de grande ampleur afin d’y accueillir l’aristocratie européenne, essentiellement française, anglaise et russe, cherchant à fuir l’agitation des grandes capitales.
L’établissement, qui s’appelle alors l’Hôtel de France, trouve rapidement sa place, accompagne le développement de Nice et parvient à évoluer avec son temps. Ainsi, de 1918 à 1920, Charles Dalmas réalise sa façade dans le style de la Belle Époque. Une période où l’établissement héberge l’élite jusqu’au président de la République Raymond Poincaré (1913-1920), qui y a ses habitudes.
C’est pour renouer avec cette période faste que les récents travaux ont été menés. L’architecte niçois Jean-Paul Gomis, avec le studio de design londonien David Collins pour les espaces communs et les Espagnols de TBC Interior Design&Architects pour les chambres et couloirs, a ainsi été missionné pour diriger ce chantier. Les 151 chambres dont 38 suites (avec balcon ou terrasse, la présidentielle grande de 75 m² avec une terrasse de 31 m²) sont repensées avec pour inspiration le scintillement de la Méditerranée et de l’âge d’or de la cité. Il s’y marie ainsi le bois et les ors discrets pour créer une atmosphère paisible, pleine des textures locales (couleurs pastel, marbres, dorures), entre confort et élégance avec une pointe de sophistication et d’authenticité. À l’image des nouveaux propriétaires des lieux.
Un restaurant à la vue imprenable
Toutefois, un hôtel n’est pas qu’une suite de chambres, fussent-elles somptueuses. C’est un lieu de vie, promettant une expérience globale. Culinaire, déjà. Sur le toit, et tenu par le Franco-portugais Olivier Da Costa, formé au Four Seasons Ritz et devenu en 20 ans une référence au Portugal, le restaurant a pris ses quartiers. Nommé Seen, un concept déjà éprouvé à Lisbonne, Sao Paulo et Bangkok, il invite à l’évasion grâce à sa vue à 360°, avec d’un côté Nissa la Bella et de l’autre l’étendue paisible de la Méditerranée. Côté assiette, chaque soir, le chef promet une cuisine aux accents niçois mettant en valeur le formidable patrimoine culinaire de la région, le tout devant les yeux des clients et accompagné en semaine d’un DJ.
Un bar adjacent complète l’espace avec des sièges en gradin, à choisir selon l’humeur sous la verrière, la pergola ou carrément à découvert si le ciel le permet pour profiter de la vue panoramique. En journée, le chef exécutif Denis Gamard, membre des disciples Escoffier, formé dans les cuisines de Jean-Luc Rabanel** (Arles), Franck Putelat** MOF 2019 (Carcassonne) et l’Oiseau Blanc** (Peninsula Paris) sera aux manettes et dispensera à l’occasion des masters classes culinaires.
Enfin, et dans un cadre plus intimiste, le lobby Les Colonnades a été pensé comme un salon glamour de caviar et de champagne, aux saveurs locales et aux intérieurs inspirés par la synergie visuelle des jardins tropicaux de Nice et de la mer, servira des fruits de mer frais ainsi que des bouchées légères, des plats locaux, comme la Socca ou les Panisses, et du vin au verre. Une invitation aux voyages des sens.
Entre travail et bien-être
Avant de profiter des mets délicieux qu’offre la région, hommes et femmes d’affaires auront tout le loisir de régler les questions de business dans un endroit qui leur a été spécialement dédié. Un espace séminaire de 6 salles modulables dont une de bal, « La Baie des Anges », 309 m² pouvant accueillir 300 convives. Cette dernière peut être privatisée pour tous types d’évènements et agencée selon les convenances pour une expérience encore plus exceptionnelle.
Le Spa Anantara a, lui, été entièrement repensé dans un espace de 300 m² avec cinq salles de soins, un hammam et un sauna. Les clients pourront se laisser dorloter et tester le massage exclusif à l’huile parfumée aux notes mimosa/gingembre, créée spécialement par des artisans de Mouans-Sartoux. « Nous avons souhaité puiser dans toutes les richesses qu’offre la ville de Nice et ses alentours : ses producteurs pour l’élaboration des plats ou bien encore ses artisans pour la conception de nos soins signatures », indique avec fierté Stéphane Vilar.
Ainsi, Bastien Gonzalez a été sélectionné par les équipes de l’Anantara Plaza Nice. Présent déjà dans de nombreux autres établissements hôteliers de luxe à travers le monde, il proposera sa gamme Révérence de Bastien, conçue avec le savoir-faire unique des professionnels français de la cosmétologie, pour soigner et embellir les mains et les pieds des clients.
A cet espace bien-être s’ajoute une salle de fitness ouverte 24h/24 avec un coach personnel à disposition pour compléter une offre visant à offrir un cadre aussi bien propice aux affaires, à la relaxation et à la remise en forme.
Une expérience de vie à part-entière
Une manière de marier tous les aspects de la vie. Une vie si riche dans la région et que les équipes de l’établissement sont invités à faire découvrir aux clients. Au programme ? Escapade à la découverte des vignobles et des crus classés, balade pittoresque dans l’arrière-pays niçois en mythique Citroën 2CV, sans oublier un détour au pays des senteurs vers Grasse, capitale mondiale du parfum ou une excursion à bord d’un catamaran direction les îles de Lérins, en baie de Cannes, pour une visite d’une heure au cœur du patrimoine, de l’histoire, de la faune et de la flore insulaires. Tout ça et bien plus encore.
« L’ouverture de l’Anantara Plaza Nice Hotel, dernier 5 étoiles, est une fierté pour notre ville qui a fait le choix d’un tourisme maîtrisé et durable avec une clientèle à haute contribution qui bénéficiera à tout le territoire. Ce joyau Belle Époque marque le point de départ du renouveau de l’hôtellerie haut de gamme à Nice », se réjouit Christian Estrosi, le maire niçois qui multiplie les évènements (Nice accueillera l’arrivée du Tour de France en 2024, ndlr) pour faire de sa ville une destination encore plus incontournable pour toutes et tous.
« La ville était très impatiente de voir cet hôtel mythique rouvrir ses portes dans le carré d’or afin de relancer le tourisme haut de gamme qui privilégie jusqu’à présent Cannes et Monaco », apprécie-t-on chez Anantara qui a pu compter sur le soutien entier de la Mairie dans son entreprise qui permettra de créer de nombreux emplois. Un point qualifié de « primordial » par le groupe hôtelier.
Après quatre années de labeur et d’investissement, le Plaza renaît plus majestueux que jamais, prêt à affronter les défis et exigences du siècle. La cité niçoise compte un nouvel ange dans sa baie.
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