DEUX FRESQUES DÉCOUVERTES À L'HÔTEL LE COUVENT DE MINIMES (France)
Des travaux de rénovation au sein de l’établissement ont permis de découvrir deux fresques anciennes du XVIIe siècle. |
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DEUX FRESQUES DÉCOUVERTES À L'HÔTEL LE COUVENT DE MINIMES (France)
Des travaux de rénovation au sein de l’établissement ont permis de découvrir deux fresques anciennes du XVIIe siècle. |
Catégorie : Europe - France - Expériences exclusives
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Article rédigé par Guillaume Chollier le 02-12-2021
Depuis plusieurs jours, un parfum d’histoire mêlé à beaucoup de mystère, teinté d’excitation enveloppe Le Couvent des Minimes, à Mane (Alpes-de-Haute-Provence). Ces lieux, bâtis sous la conduite du Marquis Melchior de Forbin de Janson en 1613 n’ont manifestement pas encore livré tous leurs secrets.
Alors qu’il fait l’objet de travaux de rénovation, l’établissement, qui bat pavillon Relais & Châteaux, suscite un grand engouement, au point d’éveiller un profond intérêt de la part des experts du Service Départemental d’Archéologie des Alpes-de-Haute-Provence.
En effet, deux fresques ont été découvertes dans deux chambres par des archéologues venus sonder les murs de cet ancien couvent.
Selon les premiers indices relevés, ces fresques, encore pour partie recouvertes, dateraient du début du XVIIe siècle, alors que le couvent était encore occupé par les Minimes, une congrégation de moines mendiants et érudits, fondée par Saint Vincent de Paul.
Ces fresques occupent une surface d’environ 1,50 mètre de long sur 60 cm de haut.
La première représente un pilastre et sa base destinés à supporter un chapiteau et fait penser à l’ébauche inachevée d’un dessin d’architecte en trompe-l’œil.
La seconde, de nature religieuse, a pour élément principal une tête d’ange, chevelure bouclée, léger sourire et aile parfaitement identifiable, accompagné d’un triangle surmontant un plumage d’oiseau rappelant la représentation du Saint-Esprit, et d’un nuage.
Au-dessous apparaît une auréole surmontant la tête d’un personnage religieux.
Soucieuse de conserver ces éléments de patrimoine, la direction de l’hôtel a demandé à ses architectes, ainsi qu’aux archéologues et experts en restauration de proposer des solutions afin de conserver la fresque dans la chambre de l’ange et d’envisager s’il est possible de découper le dessin en trompe-l'œil afin de l’exposer comme un tableau à la réouverture de l’établissement, prévue en 2023.
Une belle façon de rendre hommage à ce lieu unique et à ceux qui ont contribué à écrire et façonner son histoire extraordinaire.
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