Dès la détection des premiers signes de gravité de la crise sanitaire, Marriott International avait pris une série de mesures pour s’adapter et solidifier son activité, notamment par une réduction de ses coûts significative et une augmentation de ses liquidités.
Toutefois, ce mercredi 27 mai, Marriott annonce que l’impact financier est plus grave et durable que le 11 septembre 2001 et la crise financière de 2008 réunis. La reprise de l’activité n’étant pas attendue avant 2022, le leader mondial de l’hôtellerie a fait part à ses équipes de la nécessité de prendre des mesures additionnelles.
La première d’entre elles est la prolongation du chômage partiel et de la réduction des heures pour des collaborateurs du siège et des bureaux régionaux. Ces deux mesures avaient été mises en place début avril et sont maintenues jusqu’au 2 octobre 2020.
La seconde mesure est l’ouverture d’un programme de « transition volontaire », pour l’ensemble des salariés américains, des hôtels ou des structures du groupe, qui souhaiteraient quitter le groupe.
Des programmes similaires vont également être proposés dans d’autres régions du monde.
Le groupe n’écarte pas devoir se séparer de plus de collaborateurs au siège et dans les structures régionales d’ici la fin de l’année, sans pouvoir préciser le nombre, ni l’économie réalisable, en raison de l’incertitude des mois à venir.
Le groupe Hyatt avait déjà annoncé le 12 mai dernier le départ de 1.300 collaborateurs.
Sylvie Leroy, éditeur enthousiaste depuis 1999 Sa passion pour l'hôtellerie de luxe, « une partition jouée à la perfection par un fantastique orchestre », conduit Sylvie Leroy à créer en 2004 le Journal des Palaces, quotidien en ligne dédié aux acteurs du secteur, avec des actualités, des offres d'emploi et des ressources utiles.