L'hôtellerie européenne suscite toujours autant les investisseurs
Le volume des transactions hôtelières a explosé en 2015 d'après les données de KPMG. L'hôtellerie française est très convoitée par les investisseurs notamment les établissements de la capitale. La crise sécuritaire commence toutefois à peser sur le niveau des transactions. |
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L'hôtellerie européenne suscite toujours autant les investisseurs
Le volume des transactions hôtelières a explosé en 2015 d'après les données de KPMG. L'hôtellerie française est très convoitée par les investisseurs notamment les établissements de la capitale. La crise sécuritaire commence toutefois à peser sur le niveau des transactions. |
Catégorie : Europe - Économie du secteur
- Chiffres et études
Article rédigé par Claire Cosson le 30-09-2016
L'attractivité de l'immobilier hôtelier européen ne se dément pas selon les derniers chiffres communiqués courant septembre par le cabinet conseil KPMG. « Le total des transactions hôtelières européennes a dépassé les 22 milliards d'euros en 2015, soit une progression de +58% », a indiqué au Journal des Palaces, Stéphane Botz, associé KPMG, responsable du pôle real estate & hotels, lors de la présentation de sa 39e édition de son étude annuelle, courant septembre. Un montant record qui dépasse le pic enregistré en 2006. Le Royaume-Uni (10,2 Mrds €),l'Allemagne (4,4 Mrds €), la France (2,2 Mrds €) et l'Espagne (2,2 Mrds €) ont été les marchés plus attractifs en 2015 cumulant à eux seuls près de 90% du volume total investi en Europe.
Avec 2,2 Mrds € d'investissement, le marché français a plutôt bien tiré son épingle du jeu enregistrant une hausse de +22% par rapport à 2014, exclusion faite de la part du portefeuille France de Louvre Hotels. A noter des cessions conséquentes telles : l'Intercontinental Paris Le Grand (330 M€), le Novotel Paris Tour Eiffel (200 M€) ou bien encore la vente de l'Hôtel Mont-Blanc à Chamonix pour un montant de 25 M€.
Reste que l'image de la France a été amoindrie par les récentes attaques terroristes. La situation sécuritaire risque de peser sur les transactions hôtelières réalisées dans l’Hexagone. Pour autant investir dans un hôtel parisien demeure un excellent placement. « Parce que Paris est encore et toujours sous-côté par rapport à d'autres capitales comme Londres, New York ... », a précisé Stéphane Botz. Et de poursuivre, «les investisseurs y regardent toutefois maintenant à deux fois. Alors que les transactions se réalisaient sur la base de 8 à 10 fois le chiffre d'affaires pour un hôtel murs et fonds dans la capitale, depuis la crise sécuritaire le niveau est tombé à 7 à 8 le chiffre d'affaires. »
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