Un an que le Long Beach a ouvert ses portes sur la côte Est de Maurice. Ce fleuron 5 étoiles du groupe Sun Resorts Ltd ne cesse d’innover pour se démarquer et faire sa place au soleil. A l’heure où le gouvernement mauricien vient de mettre en place de nouvelles normes pour la classification des hôtels, le Journal des Palaces fait le bilan de ce premier anniversaire avec Clyde Vacher, Communication & Public Affairs Manager.
Un an, c’est l’âge ou l’on apprend généralement à marcher même si l’on a besoin d’aide pour se tenir. Où en est le Long Beach ?
De nos jours, un hôtel qui ouvre ses portes marche déjà depuis plusieurs mois ! Le projet du Long Beach en est l’exemple même car nos équipes étaient déjà prêtes bien avant l’ouverture officielle en avril 2011. Néanmoins, depuis l’arrivée du Long Beach dans la cour des « grands » hôtels Mauriciens, je dois dire que les retours sont très positifs. Long Beach est un hôtel contemporain – du jamais vu à l’île Maurice – mais sait doser sa témérité avec les valeurs essentielles de l’hôtellerie mauricienne : accueil chaleureux, service irréprochable, produits variés et qualité extraordinaire. Aujourd’hui, les clients – familles, individuels, groupes – sont unanimes à dire leur appréciation de cet hôtel unique dans le milieu mauricien. C’est grâce à ces clients et au personnel de Long Beach que l’hôtel vogue aujourd’hui vers de nouveaux horizons. Les deux récompenses reçues par Long Beach en 2011 nous montrent le chemin : à nous de faire découvrir Long Beach au monde désormais.
Comment allie-t-on crise et luxe ?
La crise économique mondiale est devenue, depuis septembre 2008, un fait de société indiscuté. Néanmoins, la résilience de la destination mauricienne est un signe encourageant pour l’hôtellerie locale, tant de milieu de gamme que du luxe. Au vu du tarif aérien, nous savons tous que l’île Maurice n’est pas une destination « bon marché ». Dès lors, l’hôtellerie de luxe doit pouvoir conforter les clients réguliers dans leur choix de vacances et les inviter à retrouver la qualité de l’accueil mauricien et de leur séjour habituel. Maintenant, s’il faut faire de petits gestes en offrant une ou deux nuitées à travers de petites promotions à ceux qui réservent plus tôt ou qui font de longs séjours, il faut le faire. Nous devons aussi nous tourner vers des marchés qui nous demandent de découvrir le luxe à la mauricienne : Inde, Chine, pays du Golfe, Europe de l’Est… Le luxe doit certes comprendre les effets de la crise, mais ne doit nullement en pâtir car la clientèle, qui paie pour son séjour et ses prestations, est toujours aussi exigeante.
La nouvelle standardisation des hôtels mauriciens mis en place par la MTPA est-ce une bénédiction ou une barrière administrative de plus ?
J’étais récemment à un atelier de travail avec des experts français de certification et d’accréditation qui ont participé à la mise en place des procédures de classification des hôtels en France. Ce qui en ressort est que ce processus prendra du temps – le temps qu’il faudra – et qu’il permettra au secteur de parler unanimement lorsqu’il s’agira de classification. Il n’est jamais aisé d’accorder les points de vue variés dans notre secteur, mais croyez-moi, une fois le système mis en place, cela fera du bien à l’hôtellerie mauricienne. Aujourd’hui, le choix du client est souvent motivé par des recherches effectuées auprès de professionnels ou sur Internet. Une classification normalisée et reconnue par un organisme central sera un atout supplémentaire.
Le Long Beach propose des spectacles contemporains au lieu du traditionnel spectacle de séga* et va jusqu’à inviter un participant à une télé réalité à venir dans ses cuisines … C’est cela l’avenir de l’établissement, prendre le sens inverse de ses concurrents ?
Dès sa conception, Long Beach a voulu se démarquer des autres établissements hôteliers mauriciens. C’est chose faite aujourd’hui. Pour continuer dans la même direction, il est vrai que nous sommes les seuls à proposer des spectacles réguliers de danse contemporaine, des groupes musicaux aux tendances métissées, des expositions permanentes d’artistes contemporains, des artistes internationaux connus (Susheela Raman sera au Long Beach en mai 2012), des Chefs connus dans leur pays et qui viennent interagir avec nos propres Chefs… C’est cela l’image de l’île Maurice – moderne, culturelle et attentive aux goûts de ses visiteurs. Vous savez, la vocation première de Long Beach est d’être un pionnier. Après un an, nous voguons toutes voiles dehors…
Des projets ?
Je crois que Long Beach a beaucoup de choses à faire découvrir à ses clients. Les Familles seront à la fête avec des programmes spéciaux pour les enfants et les jeunes. Nous mettons aussi beaucoup d’accent sur la gastronomie avec une équipe dynamique et riche de partager son savoir-faire – nous travaillons aussi beaucoup avec notre Chef Consultant, le Chef Moreno Cedroni (deux étoiles Michelin). Nous misons aussi beaucoup sur l’énergie propre car Long Beach est l’hôtel qui a su inclure le plus le développement durable dans son ADN.
Finalement, nous allons aussi mettre en avant notre spa – Sea Spa – et ses produits naturels à base d’algues.
Et pour le groupe ?
Comme vous le savez, Sun Resorts prévoit l’ouverture, en octobre 2012, de l’hôtel Ambre, un quatre étoiles situé à Palmar, sur la côte Est de l’île Maurice. L’établissement, loué au groupe Apavou, est en rénovation complète actuellement et offrira un air frais tropical dans le paysage hôtelier mauricien.
*Séga – Danse traditionnelle associée à la culture mauricienne
Sylvie Leroy, éditeur enthousiaste depuis 1999 Sa passion pour l'hôtellerie de luxe, « une partition jouée à la perfection par un fantastique orchestre », conduit Sylvie Leroy à créer en 2004 le Journal des Palaces, quotidien en ligne dédié aux acteurs du secteur, avec des actualités, des offres d'emploi et des ressources utiles.