Bergan : Information sur la viscose de bambou (France)
« La viscose de Bambou : une fabrication qui n’est pas sans impact … » |
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Bergan : Information sur la viscose de bambou (France)
« La viscose de Bambou : une fabrication qui n’est pas sans impact … » |
Catégorie : Europe - France - Produits et Fournisseurs
- Fournisseurs
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 09-10-2019 Enregistré par la société BERGAN DELORME - Linge de qualité pour professionnels de l'hôtellerie
« La recherche d’une attitude plus écologique dans les achats de linge hôtelier est louable et correspond à une transformation des modes de consommation de notre société. Parmi les axes d’améliorations tout au long de la chaîne de production, le Bambou est présenté comme une réelle avancée pour la planète.
Or, les sociétés qui mettent cette fibre en avant ne décrivent pas la réalité des choses : très souvent, il ne s’agit pas de la fibre de bambou elle-même mais d’une transformation de cette fibre en viscose de bambou. Cette différence dans l’appellation est loin d’être neutre comme l’expliquent plusieurs articles ci-dessous.
« Les fibres de bambou utilisées dans l’industrie textile, même dans le secteur du commerce équitable et de la mode éthique, sont obtenues à la suite d’un processus de transformation chimique lourd.» Car si le bambou en lui-même a des avantages de « sobriété » en eau et en différents produits phytosanitaires, en revanche, la fabrication de viscose de bambou (présente dans le linge éponge) est très polluante : différents acides et soude caustique sont nécessaires tout au long de la production. Comme pour le bois, il convient ainsi aux consommateurs de vérifier la provenance du matériau mais aussi le traitement qu’il est susceptible de subir lors de la production du produit fini.
Soyez vigilants et questionnez plusieurs fournisseurs sur les différentes matières et process utilisés, et étudiez bien les avantages et inconvénients de chacun d’entre eux » . Dominique de Checchi - Dirigeant BERGAN Fleurbaix, le 9 Octobre 2019
BERGAN – Source : Extraits de parution sur Internet relevés en 2019
1) Issu de https://www.wedressfair.fr/blog/le-bambou-une-fibre-textile-naturelle
De la plante aux fibres chimiques artificielles : analyse du processus de fabrication Au départ la culture du bambou est en effet écologique, c’est une plante dont l’exploitation est biologique puisqu’elle ne demande ni engrais, ni pesticides, reconstitue et préserve les sols, et produit jusqu’à 35% d’oxygène de plus que les arbres traditionnels.
Les fibres de bambou ne sont toutefois pas une matière naturelle, ce sont des fibres artificielles chimiques. Les fibres de bambou utilisées dans l’industrie textile, même dans le secteur du commerce équitable et de la mode éthique, sont obtenues à la suite d’un processus de transformation chimique lourd. La fibre naturelle de bambou est en effet assez rêche et cassante ce qui ne la rend pas agréable à porter. La plupart des vêtements en « fibre de bambou » sont en réalité fabriqués à partir de cellulose régénérée de bambou ou viscose de bambou, c’est une matière artificielle. Le bambou est d’abord réduit en poudre afin de pouvoir en extraire la cellulose, celle-ci est ensuite extrudée grâce à un mélange chimique de sulfate de soude et d’acide citrique avant d’être reconditionnée en fibres de bambou. Ce qui rend ce procédé de fabrication très discutable, c’est l’utilisation de disulfure de carbone pour extraire la cellulose de bambou et fabriquer les fils. Il s’agit en effet d’un produit chimique non réutilisable ou recyclable, toxique, inflammable et qui cause une pollution de l’air importante.
2) Issu de https://fortuitudes.wordpress.com/2012/11/19/viscose-de-bambou-larnaque-ecologique/ Procédé de fabrication de la viscose de bambou: La matière première utilisée est la cellulose présente dans la pulpe des végétaux: on peut utiliser celle de l’eucalyptus. 1. Elle est dissoute dans de la soude caustique afin de faire gonfler la cellulose et écarter les fibres. 2. Le liquide en excès est éliminé par pressage. 3. La cellulose est ensuite dépolymérisée. 4. On ajoute du disulfure de carbone (CS2) pour que la cellulose devienne soluble: la cellulose se transforme en xanthate de cellulose. 5. Elle est ensuite dissoute dans de l’hydroxyde de sodium dilué afin d’obtenir un liquide visqueux appelé viscose. 6. La viscose est ensuite filtrée puis extrudée à travers une filière (c’est une plaque percée de trous minuscules) et amenée dans un bain contenant de l’acide sulfurique(H2SO4) : elle forme alors des fils continus. Or, le disulfure de carbone est une horreur: Le solvant utilisé est le disulfure de carbone, un produit chimique très toxique connu pour ses risques de perturbation sur la reproduction humaine. Il peut compromettre la santé des ouvriers dans les usines et est une source de pollution pour l’air et l’eau. Moins de la moitié de ce solvant est récupéré par les usines fabriquant de la viscose, ce qui implique que l’autre moitié est rejetée dans la nature.
3) Extrait de https://www.consoglobe.com/bambou-ecolo-jusqu-bout-4569-cg La viscose de bambou : une fabrication qui n’est pas sans impact La viscose de bambou est en effet une fibre artificielle, pas tout à fait synthétique mais pas naturelle non plus, issue d’une matière première (le bambou) chimiquement transformée, tout comme pour la viscose de bois. - Le bambou est tout d’abord réduit en poudre pour être reconditionné en fibres via un processus qui est lourd et pas du tout écolo. - Il faut alors extraire de la viscose de la cellulose du bambou pour ensuite la dissoudre dans de la soude caustique. - Elle sera ensuite extrudée dans une solution de sulfate de soude et d’acide sulfurique, après avoir été dissoute dans de la soude caustique. Moralité, à partir d’un matériau écologique, le bambou on obtient un produit « vert » mais dont le bilan écologique n’est pas très bon du fait de son processus de production. Par ailleurs, la viscose de bambou n’a pas forcément les mêmes propriétés que le bambou naturel non transformé : un fabricant ou un vendeur doit démontrer les propriétés anti-bactériennes, anti-odeurs ou anti-UV de sa viscose, par des tests prouvant que les propriétés du bambou sont intactes, car cela n’est pas inhérent à tous les textiles. Conseil pratique : Vérifiez donc les étiquettes des textiles en bambou « bio » ou « écologique » : il y a des chances d’y trouver de la viscose de bambou.
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