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Hospitality Awards 2006: Grand Prix du Jury attribué à Lucien Barrière

Hospitality Awards 2006: Grand Prix du Jury attribué à Lucien Barrière

Catégorie : Monde
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 14-11-2006


Lucien Barrière
Le groupe Lucien Barrière vient de réussir son ambitieux pari : lancer un nouveau palace à Paris. Le
luxueux Fouquet’s Barrière a ouvert ses portes le mois dernier au croisement de l’avenue des Champs-
Elysées et George V. C’est une étape importante pour le groupe français, majoritairement familial, qui
aura mis sept ans pour mener à bien son projet. Car ce groupe à taille humaine, avec sa double casquette
d’hôtelier et de casinotier, ne compte pas s’arrêter là. Habitué à l’exploitation de luxueux resorts
des palaces de bord de mer - Cannes, Deauville, La Baule - Lucien Barrière s’attaque aujourd’hui au
Triangle d’Or parisien avant d’aller plus loin. Les travaux vont débuter à Marrakech pour la construction
d’un resort qui devrait voir le jour fin 2008. Un casino entièrement rénové va ouvrir au Caire dans
le Sofitel Gezirah, fruit des synergies avec Accor. Car dans son expansion, Lucien Barrière peut compter
sur le soutien de ce groupe hôtelier, de Colony Capital et de Colyzeo, actionnaires minoritaires de
la holding Groupe Lucien Barrière SAS au côté de la famille Desseigne-Barrière. A l’international, le
groupe a déjà posé sa marque avec des casinos à Malte, en Belgique et en Suisse avec trois établissements
: à Délémont, près de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, à Fribourg et surtout à Montreux. Une
implantation réussie puisque le casino des bords au lac Léman est aujourd’hui le troisième du pays et
le deuxième du groupe en termes de revenu. Lucien Barrière s’internationalise progressivement avec
l’objectif de réaliser la moitié de son chiffre d’affaires hors des frontières françaises dans moins de dix
ans. Lucien Barrière ne chôme pas non plus sur son marché domestique.
Le groupe vient de remporter l’appel d’offres pour le casino de Lille et celui de Toulouse est dans sa
phase d’ouverture. Sur le plan hôtelier, le groupe se prépare à agrandir son hôtel mythique, le Majestic
de Cannes, pour atteindre 349 chambres et 1 500 m2 d’espaces séminaires. Autre projet d’ampleur
qui vient voir le jour : "les Rives d’Enghien", un nouveau concept de resort à la française. Ce complexe
unit dans un même ensemble deux hôtels haut de gamme, un casino, un établissement thermal, un
centre de remise en forme et des espaces de réception. Le tout, à seulement seulement 15 km de
Paris et de son nouveau palace... L’année 2006 aura été des plus prolifique pour le groupe Lucien
Barrière.
Shangri-La
Les groupes asiatiques ont le vent en poupe. Et Shangri-La le premier. Ses
performances sont en forte hausse. Sur les six premiers mois de l’année,
Shangri-La a enregistré une progression de son RevPAR de 16%, faisant suite
à une excellente année 2005. Mais c’est son développement qui retient surtout
l’attention. Avec ses 48 hôtels au début de l’année, le groupe hong kongais
reste majoritairement implanté en Asie, et en Chine en particulier. La moitié
du portefeuille est concentré sur ce marché très convoité. Et la tendance
devrait se poursuivre puisqu’une douzaine de nouvelles constructions sont
prévues dans les grandes métropoles provinciales chinoises et dans la capitale
Pékin. Mais l’enseigne Shangri La et sa petite soeur plus Corporate,
Traders, sortent aujourd’hui de leur zone d’influence. Après Londres l’an dernier,
le groupe a officialisé son arrivée à
Paris avec l’acquisition d’un palais historique.
En plus de ce développement
en propre qui compte également
Tokyo au programme, le groupe asiatique
élargit sa stratégie aux contrats
de management. Seize hôtels en développement
vont porter le pavillon de
l’enseigne dans les années à venir : au
Moyen-Orient à Doha ou Abu Dhabi,
aux Seychelles, en Inde à Bangalore et
en Amérique du Nord à Las Vegas,
Chicago, Miami et Vancouver. Autant
d’établissements qui devraient profiter
de CHI, le concept de spa maison en
Kempinski
Le doyen des hôteliers de luxe
européen ne fait pas son âge.
Après une période relativement
calme, le groupe dirigé par
Reto Wittwer s’est engagé ces
deux dernières années dans la
phase de croissance la plus
importante de son histoire.
Parmi les ouvertures marquantes,
les pharaonesques
Emirates Palace d’Abu Dhabi
et le Mall of the Emirates
de Dubai, l’architectural
Commune by the Great Wall en Chine, le très british Courthouse de Londres
ou le premier golf-hôtel d’un groupe qui mise désormais sur les resorts, à
Belek en Turquie. Avec 39 hôtels fin 2004 et 52 au début de cette année, le
groupe se rapproche de son objectif : atteindre une collection de 100 hôtels.
Un nombre d’or proche d’être atteint. Kempinski a déjà près d’une trentaine
de projets dans les cartons. Son expansion ne connaît pas de frontières, passant
par la Chine, les pays baltes, Zanzibar, le Moyen-Orient et probablement
Paris, puisque le groupe hôtelier serait tout proche de reprendre la gestion du
Royal Monceau. Kempinski est également le pilier de la Global Hotel Alliance
avec Pan Pacific, Rydges et maintenant Wyndham Hotels. Pour lutter d’égal
à égal avec les géants du secteur, ces groupes hôteliers concentrent leurs
moyens en termes de marketing et de distribution en copiant le modèles aérien
des Star Alliance ou Sky Team.
Finalistes



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