MKG Hospitality : Une hôtellerie haut de gamme particulièrement résistante (France)
Alors que la France et l’Europe se débattent avec la charge de la dette, une quasi récession économique et un climat social qui se dégrade, l’activité de l’hôtellerie haut de gamme française - 4*, 5* et palaces - ne faiblit pas sur l’ensemble de l’année 2012. |
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MKG Hospitality : Une hôtellerie haut de gamme particulièrement résistante (France)
Alors que la France et l’Europe se débattent avec la charge de la dette, une quasi récession économique et un climat social qui se dégrade, l’activité de l’hôtellerie haut de gamme française - 4*, 5* et palaces - ne faiblit pas sur l’ensemble de l’année 2012. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 22-01-2013
Elle progresse encore par rapport à une année 2011 qui avait déjà été favorable au segment haut de gamme avec des manifestations professionnelles de prestige (Airshow du Bourget), de masse (Congrès de la cardiologie) et exceptionnelles (Sommets du G8 et du G20). Alors que dans les crises économiques ou géopolitiques précédentes, c’était le segment le plus sensible aux fortes variations, l’hôtellerie de luxe surfe aujourd’hui sur une vague alimentée par une clientèle à haut pouvoir d’achat, séduite par l’amélioration de l’offre française, et notamment parisienne.
Il est certain que l’attractivité de la capitale joue très favorablement sur l’activité de l’hôtellerie de luxe qui affiche des scores de fréquentation dépassant souvent les 80%. Avec un taux d’occupation supérieur à 76% à l’année, les palaces de la capitale n’ont pas souffert de l’arrivée d’une nouvelle offre d’origine asiatique, Shangri-La et Mandarin Oriental. Les autres catégories de l’hôtellerie haut de gamme affichent une activité encore supérieure, signe de la capacité du marché parisien à absorber de nouveaux arrivants sur le segment. Lors des grandes manifestations régulières du calendrier parisien - Fashion Weeks ou grands salons - le seuil de saturation est atteint. Cette pénurie régulière d’offre hôtelière peut se retourner contre la capitale dans sa compétition avec ses rivales européennes.
Compte tenu de la faible progression de l’offre haut de gamme parisienne, le fort niveau d’activité autorise une bonne évolution des prix moyens. L’amélioration nette des prix moyens est sensible et alimente une croissance très soutenue du RevPAR parisien pour les catégories 4* et 5*.
Sur la Côte d’Azur, la comparaison avec l’année 2011 est moins favorable compte tenu de l’effet spectaculaire sur le niveau de fréquentation et de prix moyens provoqué par la préparation et le déroulement du G20 à Cannes en novembre 2011.
Par ailleurs, le décalage du Ramadan plus avant sur le mois d’août 2012 a favorisé les séjours précoces en juillet sur Paris au détriment de la Riviera, qui s’est bien rattrapée sur la dernière semaine d’août. Au bout du compte, sur l’ensemble de l’année, malgré l’absence remarquée du G20, les hôtels de luxe de la Côte d’Azur auront réussi une légère progression.
La courbe d’évolution des RevPAR sur l’ensemble de l’année est révélatrice de la différence sensible de comportement de la clientèle dans les deux pôles majeurs du luxe hôtelier français : Paris et la Côte d’Azur. Les fluctuations sont beaucoup moins saisonnières à Paris, tandis que les palaces cannois vivent au rythme des festivals et salons professionnels, avec de fortes variations à gérer au quotidien.
«La France et Paris en particulier peuvent se prévaloir d’une hôtellerie de luxe de très grande qualité. Les investissements réalisés dans la rénovation des hôtels historiques et la création d’une nouvelle offre sont plébiscités par une clientèle fortunée et exigeante, qui peut faire la comparaison avec les autres destinations internationales», estime Georges Panayotis, Président de MKG Group. «Les résultats affichés, dans un contexte économique difficile, sont bien la preuve que l’investissement en hôtellerie est productif. Les propriétaires - pour la plupart étrangers - des hôtels de luxe français savent entretenir et améliorer leur patrimoine, et sont récompensés par de meilleures performances.
Ce doit être un exemple à suivre pour les autres catégories. Par ailleurs, le succès de cette hôtellerie haut de gamme est largement dépendant de la fréquentation internationale de la France. Les pouvoirs publics ne doivent pas relâ-cher leurs efforts de promotion sous prétexte que nous restons sur la première marche du podium en nombre de visiteurs».
Un bilan complet et détaillé de l’activité hôtelière en France et en Europe sera présenté à l’occasion du prochain Global Lodging Forum les 25 et 26 février prochains à l’hôtel Bristol Paris. Les prévisions pour l’année 2013 y seront également présentées et commentées.
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