La FAGIHT et la Formation transfrontalière au SIRHA Genève (France)
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La FAGIHT et la Formation transfrontalière au SIRHA Genève (France)
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Catégorie : Europe - France
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 15-02-2012
A l’occasion du SIRHA Genève, la FAGIHT, partenaire du salon, a organisé une table ronde sur les enjeux de la formation transfrontalière.
L’objectif de cet échange : mettre en perspective les spécificités des formations aux professions des H.C.R dans ces deux pays avec la volonté d’oeuvrer ensemble à une reconnaissance réciproque des formations et des compétences.
En effet, la Suisse a toujours été et reste une référence internationale en matière de formation hôtelière. Si les écoles de Lausanne ou Genève sont mondialement connues, elles ne sont pas le seul emblème de la formation hôtelière helvétique.
La FAGIHT travaille depuis nombreuses années sur les passerelles entre la France et la Suisse en termes de diplôme, de reconnaissance des formations. Comme le rappelait Claude Daumas dès l’ouverture des débats « nous partageons le goût de l’excellence. Nous devons travailler ensemble au développement de celle-ci, sans limite de frontière ».
En maître de cérémonie, Gérald Henrion, Président des Restaurateurs de la FAGIHT, orchestrait les échanges entre les nombreux intervenants présents pour l’occasion : côté français, Dominique Duthuel, Proviseur de l’Ecole International Savoie Léman (Thonon), Pierre Folliet, Responsable du Master Hôtellerie à l’IAE- Université de Savoie. Bloqués à Paris en raison du mouvement de grève à Air France, Didier Chastrusse et Michel Geiser, Président et Directeur du FAFIH n’ont pu se rendre à Genève mais la FAGIHT s’est chargée de présenter les dispositifs de formation de la branche.
Côté suisse, l’OFPC – Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue – était représentée par Jean-Charles Lathion, directeur à la direction générale chargé de la promotion et du développement de la formation professionnelle. Alain Brunier, directeur général de l’Ecole Hôtelière de Genève et Président de l’Association suisse des Ecoles hôtelières, et Laurent Terlinchamp, Président de la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève avaientégalement répondu présents.
La présentation du parcours d’un jeune en formation initiale en France par Dominique Duthuel était suivie de celle proposée en Suisse. Jean-Charles Lathion insistait sur les deux principaux types de diplômes suisses : l’attestation fédérale de formation professionnelle constitue le premier palier (2 ans) et permet d’accéder au certificat fédéral de capacité –CFC- délivré par les autorités cantonales. Il offre également la possibilité de débuter une maturité professionnelle.
L’entreprise est très impliquée dans la formation suisse. Comme le soulignait Alain Brunier, directeur général de l’Ecole Hôtelière de Genève et Président de l’Association suisse des Ecoles hôtelières : «Nous formons nos successeurs. Les enseignants sont tous des professionnels qui considèrent les jeunes comme des collègues, non comme des étudiants ».
Alors que Claude Daumas regrettait qu’en France la profession soit ouverte sans condition de formation particulière, Laurent Terlinchamp présentait le certificat de capacité professionnel indispensable pour exploiter un établissement helvétique. Et il ne s’agit pas d’une simple formalité : chaque candidat doit suivre 202H de formation sur 6 semaines et réussir l’examen final avant de pouvoir ouvrir un établissement.
Et en conclusion de ces riches échanges, français et suisses appelaient de leurs voeux la poursuite des travaux engagés sur les procédures d’équivalences des diplômes. « Les diplômes suisses doivent avoir une meilleure prise en compte en France » indiquait Monsieur Lathion auquel Claude Daumas assurait la volonté de la FAGIHT d’oeuvre en ce sens.
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