Accor : très belles performances 2010
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Accor : très belles performances 2010
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Catégorie : Monde - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 23-02-2011
Forte progression du Chiffre d’affaires : + 7,1% à pcc
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à 5 948m€
Très forte hausse du Résultat d’exploitation : +82,4% à pcc
1
à 446m€
Résultat net part du Groupe : 3 600m€ principalement lié à l’impact non cash
de l’opération de Scission qui se traduit, hors éléments exceptionnels, par un
Résultat courant après impôt
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de 280m€, vs 78m€ en 2009
Dividende : 0,62€ par action proposé à l’Assemblée Générale du 30 mai 2011
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Accélération du programme d’« Asset Management » : 1,2 milliard d’euros
d’impact dette nette retraitée
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sur 2011-2012
L’année 2010 a été marquée par :
- Une reprise dynamique de la demande dans la grande majorité des pays, suivie d’une stabilisation
progressive des prix moyens
- Une solide performance opérationnelle avec une nette amélioration de la marge brute
d’exploitation (+1,9pt à pcc à 30,5%) et une bonne maîtrise des coûts, avec 45m€ d’économies de
coûts de support réalisées en 2010
- La mise en œuvre accélérée du plan d’ « Asset Management » avec 171 hôtels (plus de 18 000
chambres) refinancés pour un impact de 630 m€ sur la dette nette retraitée
- Un plan de développement réorienté vers l’ « Asset light » avec l’ouverture de prés de
25 000 chambres (78% en contrats de franchise et de management), qui a permis de franchir le cap
des 500 000 chambres.
- Une situation financière bénéficiant de l’exécution de la stratégie et permettant notamment de réduire
la dette nette à 730 m€ (vs 1 624 m€ en 2009)
Denis Hennequin, Président-directeur général a déclaré : « Les performances réalisées par Accor en 2010
attestent la pertinence de son modèle et constituent un socle solide pour l’avenir. Forts d’un nouveau comité
exécutif et d’une situation financière solide, nous aurons pour objectif d’accélérer la mise en œuvre de la
stratégie autour de trois priorités : être plus ambitieux pour nos marques, mieux promouvoir nos
services et notre savoir-faire et accélérer l’exécution de notre plan de développement dans les pays
matures et les marchés émergents. Cette stratégie sera soutenue par notre politique d’ « Asset Management »
dynamique qui nous donnera des marges de manœuvre supplémentaires pour la réalisation de nos
ambitions ».
Dynamique favorable du cycle hôtelier sur tous les segments
Le chiffre d’affaires de l’hôtellerie s’établit à 5 693 millions d’euros, en hausse de +7,4% à périmètre
et change constants par rapport à l’année précédente. Il a été marqué par une croissance
soutenue avec une accélération sur le second semestre 2010.
La reprise amorcée sur les principaux pays contributeurs (Allemagne et Royaume-Uni au premier
semestre, France durant l’été) s’est progressivement étendue à la majorité des pays européens au
cours du second semestre : les taux d’occupation ont continué à progresser tandis que les prix
moyens ont amorcé leur remontée, en particulier au quatrième trimestre. L’activité a également
bénéficié du dynamisme des pays émergents : l’Asie et l’Amérique Latine ont affiché de forts taux de
croissance de leur chiffre d’affaires sur l’exercice.
- Excellentes performances de l’hôtellerie Haut et Milieu de gamme
La progression du chiffre d’affaires de l’Hôtellerie Haut et Milieu de gamme est de +10,1% en
données publiées et +9,0% en données comparables.
La marge brute d’exploitation de l’Hôtellerie Haut et Milieu de gamme, à 28,5% est en hausse de
+3,2 points en données publiées et +2,7 points en données comparables. L’amélioration de la
marge est favorisée par la hausse des prix moyens notamment dans les grandes métropoles
européennes.
L’ensemble des marques du segment affiche une forte progression de marge, en particulier le Haut
de gamme avec Pullman et Sofitel qui profitent pleinement du retour de l’activité Corporate.
- Très bonne progression de l’hôtellerie Economique hors Etats-Unis
Le chiffre d’affaires de l’Hôtellerie Economique hors Etats-Unis s’inscrit en hausse de +11,1% en
données publiées et de +6,8% en données comparables. Ce segment a été porté par la hausse des
taux d’occupation sur l’année, tandis que les prix moyens se sont stabilisés au second semestre. La
reprise de l’activité a été particulièrement significative en Allemagne et au Royaume-Uni.
La marge brute d’exploitation de l’Hôtellerie Economique hors Etats-Unis, à 37,0%, augmente de
+1,5 point en données publiées et de +1,0 point à périmètre et change constants. Portée par la
hausse des taux d’occupation et la réalisation du plan d’économies, la marge atteint un niveau
supérieur à 2008. Ibis réalise de solides performances opérationnelles avec une progression de
marge de +1,3 point en données comparables.
- Reprise de l’hôtellerie Economique Etats-Unis amorcée en juin
Le chiffre d’affaires de Motel 6 est en hausse de +3,8% en données publiées et de +0,7% en
données comparables. Il a été tiré par la hausse des RevPAR, exclusivement liée à l’amélioration
des taux d’occupation, notamment au second semestre.
La marge brute d’exploitation s’établit à 29,7% en baisse de -1,1 point en données publiées et de
-1,3 point en données comparables. Elle a connu une inflexion au second semestre à +0,7% vs
-3,5% en données comparables au premier semestre.
Motel 6 poursuit la transformation de son parc vers la franchise avec l’ouverture de 58 hôtels et
des opérations de Sale & Franchise Back sur 17 hôtels en 2010. En deux ans, Motel 6 a ainsi ouvert
125 hôtels en franchise, soit plus de 10% de son parc.
Forte contribution de tous les segments à la croissance du Résultat
d’Exploitation à 446 m€ (+82,4% en données comparables) et poursuite des
efforts d’optimisation du Groupe
Le résultat brut d’exploitation
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du Groupe s'établit à 1 814 millions d’euros au 31 décembre 2010,
en hausse de +19,5% en données publiées et de +14,7% en données comparables. La marge brute
d’exploitation atteint 30,5% du chiffre d’affaires du Groupe, à comparer à 27,6% sur l’exercice
précédent, soit une hausse de +2,9 points en données publiées et +1,9 point en données
comparables.
L’hôtellerie a bénéficié d’une nette reprise en 2010, avec cependant des disparités par pays dans
le rythme de la reprise de cycle : la croissance a été principalement tirée par le Royaume-Uni et
l’Allemagne, qui ont bénéficié d’une forte reprise du cycle, suivis de la France et du reste de l’Europe
(hors Espagne et Italie). L’activité des pays émergents en Asie et en Amérique Latine est restée
dynamique sur toute l’année 2010.
Les performances opérationnelles ont en outre été portées par la maîtrise des coûts avec la
réalisation d’un plan d’économies sur les coûts de support de 45 millions d’euros en 2010. Le Groupe
a ainsi réalisé un plan d’économies de coûts de support de 132 millions d’euros en 2009 et 2010 (vs
125 millions d’euros d’objectif).
Grâce à l’ensemble de ces éléments, l’hôtellerie enregistre en 2010 un taux de transformation
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élevé, à +54%Le résultat d’exploitation s’établit à 446 millions d’euros, contre 235 millions d’euros en 2009, soit
une hausse de +82,4% en données comparables, en lien avec une bonne reprise de l’activité, en
particulier sur le segment Haut et Milieu de gamme.
Le résultat avant impôt et éléments non récurrents enregistre également une forte croissance, à
334 millions d’euros.
Le résultat net part du Groupe atteint +3 600 millions d’euros, contre -282 millions d’euros à fin
2009. Il est principalement impacté par :
- La plus-value non cash de +4 044 millions d’euros liée à la scission de l’activité Services
(introduction en bourse de Edenred le 2 juillet 2010).
- La moins-value relative à la mise à juste valeur de Groupe Lucien Barrière pour -79 millions
d’euros.
- Les dépréciations d’actifs à hauteur de -284 millions d’euros. Elles tiennent notamment
compte de la revue de valorisation des actifs de Motel 6.
- -263 millions d'euros de provision pour dépréciation de créance fiscale sur le litige de la
Compagnie des wagons-lits.
Le Résultat courant après impôt s’établit à 280 millions d’euros, vs 78 millions d’euros à fin 2009.
La marge brute d’autofinancement s’établit à 695 millions d’euros contre 520 millions d’euros en
2009. Les investissements de développement s’établissent à 340 millions d’euros. Les
investissements sur actifs existants sont maîtrisés, à 4,7% du chiffre d’affaires, soit 281 millions
d’euros. Les opérations de cessions de 171 actifs immobiliers permettent de réduire de 541
millions d’euros la dette du Groupe.
A fin 2010, l’endettement net s’établit à 730 millions d’euros, contre 1 624 millions d’euros à fin
2009.
En outre, le Groupe dispose au 31 décembre 2010 de 2,0 milliards d’euros de lignes de crédit
confirmées non utilisées et n’a pas d’échéance de refinancement majeur avant 2013.
La rentabilité des capitaux engagés du Groupe mesurée par le ROCE atteint 11,3% au 31
décembre 2010, contre 8,3% à fin décembre 2009.
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