Jones Lang LaSalle Hotels : Fort rebond de l’investissement hôtelier en Europe, le marché français très actif
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Jones Lang LaSalle Hotels : Fort rebond de l’investissement hôtelier en Europe, le marché français très actif
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Catégorie : Europe - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 09-11-2010
Le marché de l’investissement immobilier hôtelier a atteint 3,97 milliards d’euros pour la région Europe Moyen Orient Afrique (EMEA) en cumul à la fin de 3ème trimestre 2010, soit une hausse de, 55% comparé à l’année 2009. Cette croissance des volumes s’est accélérée depuis l’été, avec 1,80 milliard d’euros de transactions pour le seul 3ème trimestre, en hausse de 70%. « Au niveau européen, les vendeurs font preuve d’un plus grand réalisme et ont accepté de revoir à la baisse leurs attentes de prix ce qui a permis la relance de l’investissement après une période de profonde morosité. Le marché retrouve une forme d’équilibre entre le nombre d’acheteurs et les stocks d’hôtels disponibles à la vente. Toujours au niveau européen, quelques ventes forcées ont été riches d’enseignement en permettant notamment d’observer les stratégies de pricing de fonds opportunistes face à des vendeurs très motivés, un type de vente que nous n’avons pas connu en France. Toutefois, les questions de financement restent prépondérantes dans la plupart des transactions hôtelières », précise Yves Marchal, directeur général Europe du Sud de Jones Lang LaSalle Hotels.
Le Royaume Uni a reconquis sa place de leader en terme de volume d’investissement au niveau européen, avec près de 1 milliard d’euros de transactions, tandis que la France se positionne en deuxième place avec 505 millions d’euros investis, suivi par l’Espagne avec 291 millions. Des transactions de portefeuilles paneuropéens (multi pays) ne sont pas consolidées dans les volumes par pays. La France se positionnerait au niveau du Royaume Uni en montant total, si sa quote-part de ces portefeuilles lui était imputée.
En France, la transaction individuelle la plus marquante a été celle du Lutetia, qui pèse pour 25% du volume total. L’hôtel a été vendu par Jones Lang LaSalle Hotels au groupe israélien Alrov pour le compte du fonds américain Starwood Capital. Au total, hors portefeuille paneuropéens, les transactions individuelles sont largement prépondérantes dans le volume total, puisque le cumul des 3 principales transactions, Marriott Renaissance Wagram, Hôtel de Sers et Lutetia, représente près de 50% du montant global.
Au niveau européen, si les volumes ne retrouvent pas les plus hauts niveaux de 2005 à 2007, l’intérêt pour le secteur se renforce, comme le confirme l’actualité autour du groupe B&B avec l’acquisition de la société de gestion B&B par Carlyle Private Equity et l’achat des murs de 22 actifs de la chaîne, situés pour la plupart en Allemagne par Foncière des Murs.
Globalement, bien que les investisseurs, portés par une reprise progressive des performances d’exploitation, retrouvent confiance dans le marché de l’investissement hôtelier, ils tendent à se concentrer sur les actifs les plus sécurisés, offrant les meilleurs fondamentaux et de bons potentiels ou très sécurisés, notamment les baux commerciaux garantis par une signature reconnue. Preuve d’un retour progressif de la confiance des investisseurs, la part des contrats de gestion dans le total du volume des transactions européennes passe de 9% en 2009 à 28% en 2010, en cumul à fin septembre.
De même, un retour des investisseurs américains est visible puisqu’ils représentent 20% des volumes, contre 6% pour toute l’année 2009 en Europe. Les acheteurs restent en grande partie domestiques bien que leur part dans le volume total passe de 59% à 36% en cumul au 3ème trimestre.
“Jones Lang LaSalle Hotels avait anticipé une croissance marquée des volumes d’investissement pour la zone EMEA durant la seconde moitié de l’année 2010, ce que les premières données disponibles semblent largement confirmer. Dès lors, nous avons revus nos projections de volume d’investissement en hausse de 1 milliard d’euros pour 2010 pour la zone EMEA, à 5,5 milliards d’euros, comparé à notre précédente estimation, ce qui représenterait une hausse de 76% comparé à 2009, alors que des transactions d’ampleur devraient encore se matérialiser », déclare Yves Marchal.
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