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Le marché de l'hôtellerie est-il assis sur une bombe à retardement ? (France)

Le marché de l'hôtellerie est-il assis sur une bombe à retardement ? (France)

Catégorie : Europe - France
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 31-03-2010


L'absence, et la mauvaise utilisation des dépenses d’entretien laissent présager qu’un nombre important d'hôteliers pourraient manquer la phase primordiale de redémarrage de l’économie qui s’approche à grand pas. Cette conduite peut avoir une incidence sur la viabilité à long terme de l’investissement hôtelier, estime Christie + Co, spécialiste des transactions et des évaluations dans le domaine de l’hôtellerie.

Les dépenses en immobilisations (CAPEX-CAPital EXpenditure) sont les premières touchées lors d’un ralentissement économique tel que celui que nous vivons actuellement. Nous observons ainsi que les hôteliers se concentrent d’abord sur la survie de leur activité à court terme au lieu d’élaborer une stratégie à long terme. Un nombre important de propriétaires ne peuvent cependant pas se permettre d’ignorer plus longtemps ce besoin en investissement nécessaire à la survie de leur entreprise.

Parallèlement, les créanciers et les opérateurs prennent de plus en plus au sérieux la nécessité d’investir dans les programmes de CAPEX ou de réserve pour renouvellement (FF&E-Furniture, Fixture and Equipement- Reserve) dans les hôtels dans lesquels ils sont impliqués, et vérifient que ces fonds sont utilisés de manière judicieuse ou pour limiter la baisse d’activité. Ils souhaitent dorénavant que ces fonds soient utilisés de manière rationnelle dans un cadre d’investissement à long terme.

Les attentes des clients sont également en constante évolution, et les hôtels qui ne sont pas en mesure d’offrir un produit au goût du jour risquent de perdre des parts de marché face aux nouveaux entrants.

Le cas particulier de la France est d’autant plus délicat aujourd’hui. « Le manque d’investissement en CAPEX mêlé à la temporisation des propriétaires pour effectuer les
travaux liés aux nouvelles normes 2011 (sécurité) & 2015 (handicapé) sont des comportements qui risquent de faire « exploser » le marché de l’hôtellerie en France » indique Thomas Lamson, Managing Director de Christie + Co France.

Il ajoute : « Les CAPEX sont souvent les premières charges mises de côté lors de baisses d’activité, mais les propriétaires qui n’ont pas investi sont aussi ceux qui laissent échapper le redémarrage économique. D’autant plus que ces propriétaires mettent également en jeu l’image et la réputation même de leurs établissements. »

« Tout manque d'investissement aujourd'hui aura un impact immédiat sur les établissements, dès le retour de la croissance, mais également sur le long terme en raison du décalage par rapport à la concurrence et aux nouveaux entrants, offrant un produit en bon état et en vogue. La liste des hôtels ayant peu investis, avec des performances faibles est déjà longue. Ainsi, les propriétaires ne souhaitant pas être ajoutés à cette liste doivent se demander s'ils peuvent se permettre de rester dans cette situation. De même, les créanciers qui refusent de libérer des fonds supplémentaires pour les programmes de CAPEX pourraient se retrouver avec des actifs dépréciés dans leurs bilans. »



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