Le Journal des Palaces

< Actualité précédente Actualité suivante >

Complicité entre les étudiants de l'Institut Paul Bocuse... (France)

Complicité entre les étudiants de l'Institut Paul Bocuse... (France)

Catégorie : Europe - France
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 25-11-2009


Le concept

Les « Victoires des Autodidactes », créées en 1989 par le Harvard Business School Club de France, ont pour but de reconnaître et d’honorer les performances réalisées par des chefs d’entreprises ou des cadres dirigeants qui n’ont pas pu bénéficier de l’enseignement supérieur.
Venues de la France entière, les candidatures sont collectées dans sept capitales régionales par des équipes pilotées par des anciens de Harvard Business School et les bureaux régionaux de Mazars, partenaires depuis maintenant 6 ans, de l’événement.

Peuvent concourir tous les chefs d’entreprises ou cadres qui :
- ont démarré une carrière sans diplôme supérieur ou baccalauréat
- exercent une activité depuis plus de cinq ans dans l’industrie, le commerce et les services en France et y ont obtenu des résultats significatifs.

Le jury s’est réuni le 03 novembre et a désigné les lauréats choisis pour :
- leur réactivité
- leur dynamisme de manager
- la valeur confirmée des résultats de leurs entreprises
- leur capacité de développement sur les marchés régionaux, nationaux, européens et internationaux.

Le vainqueur représentera sa région à la finale nationale qui se déroulera le 28 janvier 2010 à la Chambre de Commerce de Paris.

Les organisateurs et le jury en Rhône-Alpes

A l’origine des « Victoires des Autodidactes », on trouve donc le Harvard Business School de France, fondé en 1934, qui regroupe plus de 1200 membres dans toute la France, tous diplômés de Harvard, chefs d’entreprises ou cadres dirigeants.

Le cabinet Mazars, organisation internationale, indépendante et intégrée, spécialisée dans l’audit, la comptabilité, la fiscalité et les services aux entreprises, s’est associé depuis 6 ans à ces « Victoires ».

En Rhône-Alpes Auvergne, les organisateurs des Victoires des Autodidactes, Yves Goetz (Responsable du Harvard Business School Club de France en Rhône-Alpes Auvergne – Directeur Administratif et financier de Bayer Cropscience) et Max Dumoulin (associé Mazars Rhône-Alpes) ont reçu le concours de deux partenaires : le CIC Lyonnaise de Banque et Oséo.
Accompagnés de leurs équipes, ils ont en charge l’examen des candidatures reçues en provenance de l’ensemble de la région.

13 dossiers ont été retenus pour une présentation, le 3 novembre, devant le jury régional.

Celui-ci était composé de :
Pierre Alloin, Président du groupe FIRALP, lauréat national 2008
Christophe Dudon,
Directeur des services aux entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon
Carole Dufour, PDG Idées en tête
Max Dumoulin, Associé de Mazars Rhône-Alpes
Bernard Fontanel, Président du Medef Lyon-Rhône
François Gaudichet, Directeur Régional de la Banque de France
Yves Goetz, Responsable du Harvard Business School Club de France en Rhône-Alpes-Auvergne, Directeur administratif et Financier de Bayer Cropscience, Ancien d’Harvard Business School
François Guillemin, Président de Valysco, ancien d’Harvard Business School
Yves Minssieux, Directeur du secteur Rhône du C.I.C Lyonnaise de Banque
Arnaud Peyrelongue, Directeur du Réseau Sud-Est Oseo
Guirec Penhoat, Directeur des grandes entreprises et financements spécialisés du C.I.C Lyonnaise de Banque

A l’issue des délibérations, le jury a décidé de retenir 4 lauréats en désignant, outre le « Lauréat Régional 2009 », qui représentera la région Rhône-Alpes en janvier 2010 à Paris, un prix « spécial du jury » un prix « industrie » et un prix de « l’entreprise solidaire ».

Les lauréats

« Lauréat régional 2009 » Région Rhône-Alpes/Auvergne
Sacha Rosenthal


Le Chef d’entreprise :
39 ans
Marié, 2 enfants

Scolarité :
arrêt de l’école en 4ème

Expérience professionnelle :
1987 - Vendeur informatique Interdiscount (Nîmes)
1993 - Sous officier instructeur Génie Alpin
1995 - Création de CFI maintenance informatique
2008 - Rachat de Wizalid Ordilyon et Tecsys Ordilyon pour élargir l’activité aux grandes entreprises et Ordizen pour développer le dépannage des particuliers

L’entreprise :
CFI Maintenance Informatique (Rillieux 69)

Activité :
Sociétés spécialisées dans le service et la vente d’infrastructures informatiques. Ses activités couvrent le service à domicile aux particuliers à l’infogérance et l’ingénierie d’entreprise.

Chiffres d’affaires :
11 millions d’euros en 2008
8.8 millions d’euros en 2006

Résultats d’exploitation :
316 000 euros en 2008
69 000 euros en 2006

Effectif :
110 personnes

Capital :
100% Sacha Rosenthal

Portrait :

Sacha Rosenthal, 39 ans, marié 2 enfants – CFI Maintenance informatique (Rillieux 69)

Notre lauréat de la Victoire des Autodidactes 2009 est incontestablement un personnage hors du commun.

Il quitte l’école en fin de 4ème déterminé à assouvir ses 2 passions : l’informatique et le sport. Il passe 5 ans chez Interdiscount à Nîmes comme vendeur informatique avant d’intégrer pendant 2 ans les chasseurs alpins. Cette expérience dans l’armée va être riche d’enseignements : le refus de tout fatalisme, la résistance physique, la volonté de faire face aux difficultés, la connaissance des hommes, valeurs que Sacha Rosenthal met en pratique en 1995, quand il décide, à 25 ans de créer sa société : CFI. A cette date, le constat est clair : un marché de la maintenance informatique peu structuré et aucune société en capacité à répondre aux besoins exprimés par les entreprises dans ce domaine.

Pour réussir, il met entre parenthèses le sport pour se consacrer 7 jours sur 7 à son entreprise qui compte 5 salariés : lui-même, son épouse, un directeur technique, jusque là tourneur fraiseur, un chef d’atelier, menuisier ébéniste de formation, et 2 apprentis.

Avec la volonté de faire de son entreprise une véritable école, il va durant ses 7 premières années d’activité embaucher à 80% des gens en contrat d’alternance.

En 2002, il fait évoluer CFI de la maintenance informatique à l’assemblage de PC avec des contrats de services à destination des TPE et des PME. Il profite du peu d’intérêt de ses concurrents à ce marché. A cette date, l’entreprise compte déjà 30 salariés.
Il va alors procéder à des croissances externes successives, avec le rachat en 2003 de « Tedd-Connexion » une entreprise en difficulté, spécialisée dans la TV et la hifi, puis en 2007 d’une société d’informatique de Bourg en Bresse, P.O. Informatique devenue depuis CFI Bourg.

Il passe à la vitesse supérieure en 2008 avec le rachat d’Ordilyon, une SSII forte de 40 collaborateurs. Cette décision lui permet d’étendre son activité aux grandes entreprises. Ensuite c’est la prise de contrôle d’Ordizen, ce qui lui permet au contraire de développer le dépannage des particuliers.
Pour l’année 2008, CFI maintenance informatique a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros (contre 8.8 millions en 2006) avec un résultat net de 316 000 euros.
L’entreprise compte 110 collaborateurs, 3 agences à Lyon, Bourg et Bourgoin et 4500 clients.

Sacha Rosenthal annonce pour 2009 un chiffre d’affaires de 13 à 14 millions d’euros par une très forte croissance du secteur des services.

Il ambitionne un résultat en 2010 de 400 000 à 500 000 euros sans hésiter à avancer une augmentation de chiffre d’affaires de 20% en 2011. Il n’envisage, en revanche, pas de nouveaux achats avant 4 ans afin d’amortir sa dette.

Notre lauréat 2009 est un homme heureux auprès de sa femme qui travaille toujours à ses côtés dans l’entreprise et ses 2 enfants de 7 ans et 1 an.
Il a réussi à mener de front ses 2 activités favorites : l’informatique dont il a fait son métier, et le sport, à raison de 12 heures par semaine, lui prodiguant cette énergie, cette audace, qui ont contribué à son succès.

Prix « Spécial du Jury » 2009 Région Rhône-Alpes / Auvergne : Christian Baravaglio

Le chef d’entreprise :
67 ans
Marié, 2 enfants

Scolarité :
CAP (Maçon/Tailleur de pierres) et
Brevet industriel en bâtiment/travaux publics

Expérience professionnelle :
1961 - Chef de chantier Ceccon (Cluses)
1965 - Création de la société CBC (Christian Baravaglio
Carrelages)
Lyon et Cran Gevrier
1984 - Rachat de la société Gateau (cosmétiques) qui devient Ceica
Gateau
2000 - CEICA Gateau devient Texen SAS
1994-2008 - Rachats successifs de CMSI, SR2P, CCM, ROSE, Mayet, Lecot, CEICA PLASTICOS DE MEXICO (Mexique) et MAR-
LEE (US)
Cette dernière société permet à Texen de s’implanter aux USA

L’entreprise :
Texen

Activité :
Transformation par injection de matières plastiques pour les secteurs de la cosmétique et de la parfumerie, ainsi que parachèvement.

Chiffres d’Affaires :
2008 : 122 millions d’euros
2006 : 117 millions d’euros

Résultats d’exploitation :
2008 : 10.8 millions d’euros
2006 : 10.7 millions d’euros

Effectif :
1033 personnes dont 300 aux USA et Mexique

Capital :
10% Christian Baravaglio
90% Groupe PSB Industries

Portrait :

Christian Baravaglio, 67 ans, marié, 2 enfants – Texen (Brion 01)

« Je vais bien le matin, encore mieux le soir ». Telle est la devise de ce chef d’entreprise hors du commun à la réussite professionnelle exemplaire.

Rien ne prédisposait ce jeune garçon de 18 ans, titulaire d’un CAP de maçon/tailleur de pierres qui démarre sa carrière comme chef de chantier, à devenir le grand chef d’entreprise qu’il est aujourd’hui.
Il crée sa première société : Christian Baravaglio Carrelages en 1965 qu’il revend pour des raisons personnelles au bout de neuf années. Il entre chez Nord France dont il devient très vite Directeur commercial et dirigeant du bureau d’études des quatre filiales françaises.

C’est en 1984, qu’à 42 ans, il décide de vivre une véritable aventure industrielle. Lassé par le secteur du bâtiment, il change totalement d’orientation et achète la société Gateau, spécialisée dans l’injection plastique pour la parfumerie et la cosmétique, dont l’activité représente 1 million d’euros et 50 personnes et qui a pour client stratégique l’Oréal.

Après un premier exercice difficile, l’entreprise trouve son équilibre puis décolle véritablement en 1987 pour atteindre un CA de 25 millions de francs en 1991, 36 millions en 1992, 60 millions en 1993. L’année 2008 représente un CA de 122 millions d’euros.

Christian Baravaglio comprend qu’au niveau d’échanges qui est le sien avec des entités comme l’Oréal, Chanel, Estée Lauder, LVMH, l’adossement à un grand groupe est pour lui de la plus haute importance.
C’est ainsi qu’il cède 55 % de son capital au groupe PSB Industries, le 1er janvier 1990, et entre dans une phase très forte de croissance externe. A ce jour, il détient 10 % du capital Texen.
Il rachète et crée successivement sept sociétés : CMSI, SR2P, CCM, ROSE, Mayet, Lecot et la dernière Mar-Lee, une société américaine qui permet au groupe Texen de s’implanter aux Etats-Unis.
Parallèlement, une filiale CEICA Plasticos est créée au Mexique en 1996.

Texen compte aujourd’hui neuf filiales sur deux continents : sept en France, une aux Etats-Unis et une au Mexique.

Avec un CA 2008 de 122 millions d’euros, un bénéfice de 4,6 millions et un effectif de plus de 1000 salariés, Texen, est aujourd’hui le n°3 mondial dans son secteur d’activité.

Malgré cette formidable réussite, Christian Baravaglio a toujours au fond de lui cette soif d’entreprendre, cet enthousiasme qui rend sa personnalité si attachante. Il commence pourtant à penser à sa succession, en 2011, en accompagnant au quotidien les personnes qui lui ont fait confiance et qui ont participé à la réussite du groupe Texen au cours des 25 dernières années.

Prix « Industrie » 2009 Région Rhône-Alpes / Auvergne :
Christian Micollet


Le chef d’entreprise :
48 ans, 2 enfants

Scolarité :
CAP dessinateur industriel

Expérience professionnelle :
1981 Dessinateur industriel cher RVI
1983 Programmeur informatique chez RVI
1985 Négoce, réparation de pianos
1987 Commercial chez Flip ELec (Villeurbanne)
1993 Création de Kalori

L’entreprise :
Kalori (Pusignan)

Activité :
Conception, assemblage et distribution de systèmes de chauffage et de climatisation pour véhicules industriels et spéciaux

Chiffres d’Affaires :
11.6 millions d’euros en 2008
8.5 millions d’euros en 2006

Résultats d’exploitation :
1 million d’euros en 2008
340 000 euros en 2006

Effectif :
44 personnes

Capital :
100% Christian Micollet

Portrait

Christian Micollet, 48 ans, 2 enfants – Kalori (Pusignan 69)

Alors qu’il est plutôt doué par les études et vient de réussir son bac, Christian Micollet décide à 18 ans, d’entrer dans la vie active. Intérimaire chez RVI, il passe rapidement au niveau du bureau d’études comme dessinateur industriel, puis programmateur informatique.
Un ami l’entraîne alors dans une aventure un peu particulière : le négoce de réparation de pianos. L’expérience n’est pas un franc succès : les deux associés se séparent.
Christian Micollet est repéré par un cabinet de recrutement qui lui propose un job de commercial chez Flip Elec, une société de Villeurbanne spécialisée dans la réparation des compteurs de camions.
Il navigue pendant 8 ans dans toute la France, développe l’activité et devient directeur commercial de l’entreprise.

C’est sur un salon professionnel que son chemin croise celui de Marcel Perez, directeur commercial d’une société spécialisée dans la vente de chauffage d’origine japonaise pour camions.
Cette société rencontrant des difficultés, Marcel Perez crée en 1993 Kalori et Christian Micollet lui propose de s’associer avec lui.
Prudent, il garde en parallèle ses fonctions chez Filip Elec dont le patron prend également des parts dans Kalori. L’activité de la société concerne la conception, l’assemblage et la distribution de climatisation et de chauffage pour des véhicules spéciaux (autocars, engins de travaux publics, ambulances, machines agricoles, voiturettes sans permis…)

En 1997, il décide de se consacrer entièrement à Kalori. L’entreprise installée à Meyzieu compte alors 4 personnes. Lorsque, deux ans plus tard, l’opportunité se présente. Il acquiert un terrain à Pusignan et fait construire de vastes locaux dans lesquels l’entreprise est toujours aujourd’hui.

Christian Micollet comprend très vite qu’il lui faut une multitude de petits clients. Etant depuis toujours attiré par les voyages, il multiplie les déplacements sur tous les salons automobiles pour élargir le cercle de ses clients et de ses fournisseurs.
L’entreprise connaît une croissance exponentielle et ouvre une filiale en Chine à proximité de Canton. Kalori atteint en 2008, un chiffre d’affaires de 11.6 millions d’euros dont 55% réalisé à l’export vers l’Europe, la Russie, l’Iran, l’Australie, les Etats-Unis et le Maghreb.
Ce succès s’explique par ce souci de Christian Micollet, d’être en permanence dans la dynamique et la recherche de l’amélioration : c’est ainsi que 6% du chiffre d’affaires est consacré chaque année à la recherche et au développement à travers un bureau d’études qui emploie quatre personnes en France et une en Chine.

Déjà majoritaire au sein de l’entreprise en 2003, Christian Micollet est, peu à peu, monté dans le capital pour devenir seul maître à bord, en 2006, lorsque Marcel Perez prend sa retraite. La holding financière Christian Micollet détient désormais 100% de Kalori.

Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, si la crise n’était pas passée par là. Touché de plein fouet dans son secteur d’activité, Christian Micollet a dû se résoudre cette année à procéder à 8 licenciements. L’entreprise compte aujourd’hui 44 salariés.
Loin de baisser les bras, Christian Micollet poursuit sa prospection et développe des climatisations spécifiques pour six nouveaux constructeurs, qui viendront bientôt renforcer son pôle clientèle. Le frémissement enregistré en septembre lui laisse espérer des jours meilleurs.

En attendant, ce père de deux enfants de 14 et 17 ans, se réjouit de l’attribution de ce prix. « C’est pour moi la reconnaissance d’un parcours, dit-il. Je n’ai pas fait d’études supérieures, mais pour moi, mon bulletin scolaire, c’est le bilan annuel de mon entreprise. »

Prix de « l’entreprise solidaire » 2009 Région Rhône-Alpes/Auvergne : Noël Comte

Le Chef d’entreprise :
58 ans, marié

Scolarité :
CAP employé de bureau – option transport

Expérience professionnelle :
1969 - Employé Branche transports
1973 - Responsable centre stockage et distribution de Ciba-Geigy
1977 - Chef d’agence Ambre et Beaufils transports (Lyon)
1979-1993 - Chef d’agence puis Directeur régional puis Directeur général puis PDG salarié de Pignat transports
1995 - Création société Sphère pour rachat de Sotradel Transports
1999 - Rachat des Transports Belin à Trévoux
2005 - Création de Sotradel Logistique
2005 - Création de Cogemo location de matériel logistique

L’entreprise :
Sotradel (Reyrieux-01 et Villefranche-69)

Activité :
Transports routiers en France et Europe
Prestations logistiques en entrepôt

Chiffres d’affaires :
14,180 millions d’euros en 2008*
12,950 millions d’euros en 2006*

*Chiffres cumulés Sotradel Transports et Sotradel Logistique, hors les petites filiales

Résultats d’exploitation :
417 000 euros en 2008
573 000 euros en 2006

Résultats net de l’exercice de la holding Sphère / exercice clos au 30 juin :
756 000 euros en 2009
463 000 euros en 2007

Effectif global :
100 personnes

Actionnariat :
97.50 % Noël Comte
2.50 % famille

Portrait

Noël Comte – 58 ans, marié – Sotradel (Villefranche 69)

« Ma mère rêvait de me voir curé, mon père agriculteur » explique Noël Comte qui, à 17 ans se voit convoqué le même jour aux épreuves du Bac et à celle du CAP option transport. Il opte pour ce dernier pour être tout de suite opérationnel et gagner sa vie.
Il va travailler durant 25 ans chez différents transporteurs et industriels au sein de la fonction logistique, gravissant tous les échelons.
En 1995, à 44 ans, il reprend Sotradel, une société de transport de 12 personnes qui réalise un chiffre d’affaire de 10 millions de francs.

Sotradel est aujourd’hui la principale entité du groupe, que Noël Comte a étoffé en rachetant et créant de nouvelles sociétés dans le domaine du transport et de la logistique. La dernière création date de 2005 : il s’agit de COGEMO, spécialisée dans la location de matériel de manutention et de prestation en logistique.
Le groupe compte actuellement plus de 100 personnes et son chiffre d’affaires s’élève à environ 15 millions d’euros.

Mais ce qui caractérise Noël Comte, et fait l’objet de cette distinction d’aujourd’hui, c’est une vie entière tournée vers les autres et basée sur la générosité « J’ai crée et repris des entreprises, dit-il, pour avoir la liberté de réaliser plutôt que de subir des stratégies auxquelles je n’adhérais pas, mais également parce que recruter, former, faire évoluer des collaborateurs, mais également les voir partir pour faire plus et mieux ailleurs, voire pour entreprendre à leur tour, est pour moi un vrai bonheur. »

Noël Comte s’est attaché à construire une entreprise, qui fait une large place aux apprentis, du CAP à la Licence, représentant 10% de l’effectif, et qui s’organise en réseau plutôt qu’en hiérarchie. Il a instauré un système de tutorat qui vaut reconnaissance pour celui qui assume cette tâche auprès d’un jeune.
« Ce système est profitable à tous, explique-t-il, aux apprentis bien sûr mais également aux tuteurs, la plupart autodidactes, à qui les jeunes offrent leur vision, leur pratique aisée des nouvelles technologies ».

Autre démarche originale : Sotradel a embauché un ancien rugbyman néo-zélandais professionnel venu en France pour poursuivre en amateur et aujourd’hui entraîneur bénévole au plan local « Nous avons accompagné son apprentissage du Français, dit-il, et nous lui avons appris un métier avec la formation adéquate : il est magasinier cariste ».

L’entreprise accueille régulièrement des collégiens pour des découvertes de l’entreprise, mais également des professeurs de lycée dont certains n’ont jamais franchis les portes d’une entreprise.

Le PDG de Sotradel a par ailleurs toujours aspiré à encrer son entreprise dans le territoire, à encourager ses collaborateurs à prendre part de la vie culturelle et sportive du secteur. C’est dans cet esprit qu’il a multiplié les partenariats avec l’école de musique de Saône Vallée, le théâtre de Villefranche, le musée Paul Dini ou encore le club de football local.
La liste des engagements personnels de Noël Comte est elle aussi impressionnante :
- Président de la CCI de Villefranche et du Beaujolais
- Conseiller municipal à Reyrieux
- Chargé de conférence à l’université Lyon 2
- Président de l’ARFA (centre de formation d’apprentis) à Villefranche-Limas
- Président du CLUSTER Beaujolais
- Président du CRFPTL Rhône-Alpes (Comité Régional de Formation Professionnelle dans les Transports et la Logistique)
- Président du CLUSTER Logistique Rhône-Alpes

Cet homme discret, dont la modestie coutumière va ce soir souffrir, a bien mérité ce prix au titre de « l’entreprise solidaire ».



Vous aimerez aussi lire...







< Actualité précédente Actualité suivante >




Retrouvez-nous sur Facebook Suivez-nous sur LinkedIn Suivez-nous sur Instragram Suivez-nous sur Youtube Flux RSS des actualités



Questions

Bonjour et bienvenue au Journal des Palaces

Vous êtes en charge des relations presse ?
Cliquez ici

Vous êtes candidat ?
Consultez nos questions réponses ici !

Vous êtes recruteur ?
Consultez nos questions réponses ici !