MKG Hospitality: Activité de l’hôtellerie française en mai 2009, la baisse se maintient autour de 10% (France)
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MKG Hospitality: Activité de l’hôtellerie française en mai 2009, la baisse se maintient autour de 10% (France)
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Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
- Chiffres et études
Ceci est un communiqué de presse sélectionné par notre comité éditorial et mis en ligne gratuitement le 09-06-2009
•A partir des données récoltées quotidiennement auprès de 2 000 hôtels en France, soit plus de 200 000 chambres analysées toutes catégories confondues, l’observatoire de MKG Hospitality révèle une chute de 10,2% du Revenu par chambre disponible en mai 2009 par rapport au mois de mai 2008. Rappelons que la chute moyenne dans le reste de l’Europe occidentale est supérieure à 20%. On retrouve les niveaux de RevPAR atteints en 2007 : l’amélioration des prix moyens en catégories économiques a compensé la chute globale des taux d’occupation.
•Le même scénario que les mois précédents se poursuit. La baisse d’activité est sensible dans toutes les catégories hôtelières (-5 à -9 points de taux d’occupation). Les catégories économiques - 0*, 1*, 2* - parviennent à contrôler leurs canaux de distribution pour améliorer les prix moyens pratiqués (de l’ordre de 2,3 à 2,8 euros de mieux qu’en mai 2008). Les catégories plus haut de gamme 3* et 4* sont engagées dans une stratégie de baisse des prix et de promotions qui creusent encore davantage le recul du RevPAR, l’indicateur de performance.
•C’est toujours à Paris que l’effet de la crise se fait le plus sentir avec une baisse généralisée de l’activité (-6 à -10 points de taux d’occupation en incluant la périphérie) et une agressivité commerciale très nette dans les catégories supérieures (au-delà de 10% de baisse des prix moyens).
•Pour autant, le mois de mai 2009 n’est pas comparable dans sa structure d’activité avec le mois de mai 2008, compte tenu de la disposition des jours fériés. Ainsi la conjonction du 8 mai et du lundi de Pentecôte en 2008 avait permis un grand pont touristique débuté le mercredi soir. On ne retrouve pas la même situation en 2009. Elle a été légèrement moins favorable aux destinations loisirs de proximité. Pour autant, un nombre inférieur de jours chômés ou en RTT est bénéfique pour les villes à forte fréquentation Affaires. Ce bénéfice potentiel a été largement amputé par les effets de la crise. Autant dire qu’il faut prendre les données de mai 2009 comme une nouvelle illustration du choc commercial encaissé par l’hôtellerie supérieure et de la bonne résistance de l’hôtellerie économique.
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