TROPHÉE DU MAÎTRE D'HÔTEL : « CE CONCOURS RÉSOLUMENT MODERNE EST UN FORMIDABLE ACCÉLÉRATEUR DE CARRIÈRE » (France)
Les inscriptions sont ouvertes pour la 5e édition du Trophée plébiscité par la profession. |
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TROPHÉE DU MAÎTRE D'HÔTEL : « CE CONCOURS RÉSOLUMENT MODERNE EST UN FORMIDABLE ACCÉLÉRATEUR DE CARRIÈRE » (France)
Les inscriptions sont ouvertes pour la 5e édition du Trophée plébiscité par la profession. |
Catégorie : Europe - France - Économie du secteur
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Article rédigé par Sylvie Leroy le 23-04-2024
Lors de la conférence de presse de lancement de la 5e édition du Trophée du Maître d'Hôtel, qui se tenait ce lundi matin, 22 avril, au salon Haute couture de l'hôtel Plaza Athénée, à Paris, les cinq fondateurs ont rappelé les trois objectifs du concours bisannuel, organisé pour valoriser les métiers du service en salle : la transmission, l’innovation et l’excellence.
Cette mission de valorisation est essentielle pour défendre et remettre à l’honneur les métiers de la salle et montrer leur importance dans un restaurant. Le personnel en salle apporte son expertise pour à la fois mettre en valeur le travail des cuisines, mais également augmenter les ventes et fidéliser la clientèle.
Créée en 2015 par cinq passionnés, Denis Férault, MOF Maître d’hôtel et proviseur du Lycée Paul Augier de Nice, Patrick Chauvin, MOF Maître d’hôtel, professeur, Lycée hôtelier Sainte-Anne, Saint-Nazaire, Denis Courtiade, directeur de restaurant, Plaza Athénée, Hervé Parmentier, Directeur de restaurant, Pierre Gagnaire Paris, et Stéphane Trapier, Directeur de restaurant, La Tour d’Argent Paris, l’association professionnelle Service à la Française invite tous les professionnels maîtres d’hôtel, chefs de rang, sommeliers… à s’inscrire dès aujourd’hui pour participer à la 5e édition du Trophée du Maître d’Hôtel.Le rôle central du maître d'hôtelLes dynamiques organisateurs soulignent l’importance de maîtriser la haute technicité des beaux gestes de service, un service qui revient à l’honneur dans les restaurants. En effet, le rôle central du maître d’hôtel, quelle que soit la catégorie de restauration, est de plus en plus mentionné dans les médias lors d’interviews ou de reportages. Une mise en avant que l’association aimerait encore plus fréquente pour participer à la valorisation de ces métiers.
La philosophie du Trophée est de montrer qu’à partir d’un sujet parfaitement écrit, d’un cadre donné aux participants, et avec tous les outils mis à leur disposition, ils peuvent sublimer un geste technique et le service, avec toujours une touche de personnalité.
André Terrail, propriétaire et CEO de La Tour d’Argent, est l’illustre parrain de cette édition. Il partage sa définition du service en salle : « Nous sommes des relais d’émotions entre nos artisans et nos clients. Le service en salle et son cérémonial, du plus simple accueil au plus sophistiqué des services, participent à la renommée de la gastronomie française. C’est un patrimoine vivant et riche, à nous de le faire perdurer. »
L’édition 2025 souligne l’objectif de transmission avec une belle nouveauté : la création du Trophée Espoir & Transmission, réservé aux apprenants âgés de 16 à 20 ans (apprentis, élèves, étudiants). Chaque équipe sera composée d’un jeune, de son professeur et d'un mentor. Le lancement de ce nouveau trophée se fera à la rentrée scolaire de septembre avec la volonté de susciter des vocations.Une finale à grand spectaclePour partager ce que la profession peut exprimer de meilleur, le Trophée du Maître d’Hôtel est le seul concours dédié aux métiers de service en salle ayant une finale ouverte au public. Le partenariat avec GL Events donne une belle vitrine à ces métiers lors du SIRAH à Lyon puisque 300 personnes peuvent assister aux quatre heures de l’épreuve et soutenir les finalistes.
Pour aller plus loin dans le partage, le public peut participer à sa façon : alors que les candidats planchent sur l’épreuve écrite, les spectateurs prennent connaissance des mêmes questions et les bonnes réponses remportent des lots.
Le jury est composé d’une trentaine de professionnels aguerris du secteur : chefs de rang, maîtres d’hôtel, directeurs de restaurant… Interrogé par le Journal des Palaces, à l’issue de la conférence de presse, Denis Courtiade rappelle l’importance, pour valoriser l’épreuve, que les jurys aient suffisamment d’expérience, d’expertise, mais également qu’ils soient des personnalités connues aussi. Les candidats sont fiers d’avoir en face d’eux des grands professionnels reconnus. Bien sûr, étant dans l’associatif, les membres du jury sont aussi des personnes de bonne volonté, disponibles, volontaires, avec l‘envie d’apporter quelque chose ou, dans le cas d’anciens participants, de rendre aussi ce que le Trophée leur a apporté.
Depuis la première édition en 2017, ce sont plus de 300 candidats qui se sont présentés. Tous les profils - de plus de 23 ans - peuvent participer, de France ou de l'international, sans distinction de catégorie de restaurants. Une diversité que l’on retrouve chez les finalistes qui viennent tout aussi bien de palaces que de bistrots.Un formidable accélérateur de carrièreDans les retours d’expérience, les participants mettent en avant une aventure humaine, la grande entraide entre eux, la bienveillance et la bonne humeur du jury, la prise de confiance qui s'opére et l’accélération de leur carrière. Denis Courtiade insiste sur ce dernier point : tous les gagnants du trophée ont obtenu une place de responsable après leur victoire. « Le trophée les a placés sur un radar. Ils sont vus aussi dans une attitude de gagnant, cela donne envie à une entreprise de les contacter. Il y a aussi l’apport de notre propre réseau : nous passons du temps avec et nous les connaissons mieux au fur et à mesure qu’ils avancent dans le concours, Nous restons en contact avec tous ceux qui ont participé, nous pouvons les recommander. C’est le but du concours : il y a bien sûr le côté personnel de se surpasser et de gagner, mais également de se faire connaître par la profession avec les médias qui couvrent l’événement et parlent des participants. Nous sommes dans l’accompagnement, dans l’entraide, et ce faisant, nous créons une vraie communauté et un réseau solide. »
Ainsi, la gagnante de la 1ère édition, Elsa Jeanvoine, est devenue, par la suite, MOF, et est maintenant responsable de salle, à l’Auberge de la Poutre, à Bonlieu, et à l’Azimut, à Courchevel. Diane Blanch, victorieuse de la 4e édition est à présent directrice du restaurant Anne-Sophie Pic 2* Michelin, au Beau Rivage Palace, à Lausanne.Témoignage de Corentin Gallene, vainqueur de la 3e édition, directeur de la restauration aux Sources de ChevernyCorentin Gallene, vainqueur de la 3e édition, est revenu pour le Journal des Palaces sur son parcours dans le concours, parcours qui l’a propulsé directeur de salle à 32 ans. Il garde en mémoire des moments privilégiés où tous les acteurs des métiers de service se retrouvent :
« C’est un concours résolument moderne et qui se tourne vers l’avenir. C’est avant tout un formidable accélérateur de carrière : j’étais maître d’hôtel à la Maison Rostang 2* Michelin, puis, après le trophée, je suis devenu directeur de salle de Christophe Hay, au restaurant Fleur de Loire à Blois, 2* Michelin également, et je suis maintenant directeur de la restauration aux Sources de Cheverny.
J’étais très stressé le jour J de la finale. Il faut garder à l’esprit que le niveau est très élevé. Mais, le comité, les jurys et les candidats m’ont fait vite me sentir à l’aise et j’ai retrouvé le cadre d’une salle de restaurant. J’ai pu exprimer ma personnalité et mes émotions durant les quatre épreuves. C’était un moment remarquable de bienveillance, tout en étant un concours qui est moteur pour les métiers de salle et de service.
La préparation compte énormément. À la fois dans le travail sur le geste, mais aussi dans la préparation mentale. Dès l’annonce des finalistes, j’ai reçu les sujets et j'avais presque trois mois pour me préparer. Pendant le premier mois, tous les matins, je me rendais au restaurant pour m'entraîner pour la finale. Il faut en fait être très préparé en amont pour le jour J, afin de ne plus être concentré sur ce que vous faites, mais sur le jury, sur vos hôtes. Le geste doit être devenu naturel et vous pouvez ainsi exprimer vos émotions et profiter de ce moment de partage entre le candidat et le jury.
Ma volonté est de redonner au Trophée ce que j’ai vécu, ce qu’il m’a apporté en termes de connaissance, de rencontres, de réseaux, de carrière. Pour la 4e édition, je suis devenu membre du jury. Redonner cette chance d’avoir pu faire ce concours, de l’avoir emporté, à ceux qui sont plus jeunes et qui vont participer et les aider pour qu’ils puissent partager aussi ce moment-là. Aujourd’hui, j’apprécie l’échange, le partage et la transmission au sein de l'association. J’adore ces moments de retrouvailles, c’est comme se retrouver en famille.
Finalement, pour ma part, ce qui compte le plus, c’est vraiment de participer, tout ce que l’on apprend, le travail que l’on va produire, les rencontres, même si on ne le remporte pas ! La victoire est la cerise sur le gâteau, mais l’essentiel, c'est de pouvoir échanger.
Je trouve que beaucoup de jeunes arrivent dans le métier et y sont très attachés, ils ont cette vocation en eux. Il est important de les accompagner pour qu’ils conservent justement cette vocation.
Il faut aussi rappeler que nos métiers sont de formidables ascenseurs sociaux. Si vous êtes passionné, curieux et rigoureux, vous accédez très vite à des postes à responsabilité, à des salaires intéressants, où l’on peut voyager partout dans le monde. Il y a aujourd’hui beaucoup plus de positifs, que de négatifs dans nos métiers. Les choses évoluent et il faut le faire comprendre aux jeunes. »
Vous vous retrouvez dans cette dynamique, dans cette cohésion et cet esprit solidaire et bienveillant ? Retrouvez les modalités d’inscription sur le site du Trophée !
Ouverture des inscriptions : ce lundi 22 avril
Date limite des candidatures : 6 juillet 2024
Annonce des 12 finalistes : 12 juillet 2024
Demi-finales à l’Institut Lyfe à Lyon : 28 octobre
Finale à Lyon : 25 janvier 2025 à l’Espace Master du salon international du SIRHA à Lyon
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