JEAN-PHILIPPE VANTHIELT IMPRIME LA MARQUE MONDRIAN SUR LA CROISETTE À CANNES (France)
Le nouveau directeur général de l’hôtel, situé sur la Croisette, ambitionne de faire entrer les Cannois dans son établissement et de devenir un lieu de vie où la mixité de clientèle est la règle. |
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JEAN-PHILIPPE VANTHIELT IMPRIME LA MARQUE MONDRIAN SUR LA CROISETTE À CANNES (France)
Le nouveau directeur général de l’hôtel, situé sur la Croisette, ambitionne de faire entrer les Cannois dans son établissement et de devenir un lieu de vie où la mixité de clientèle est la règle. |
Catégorie : Europe - France - Expériences exclusives
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Article rédigé par Vanessa Guerrier-Buisine le 22-04-2024
À seulement quelque sept minutes des marches du Palais des Festivals, le Mondrian Cannes se dresse face à un majestueux jardin de 4.000 m², unique sur la Croisette. L’hôtel a ouvert ses portes en mars 2023, après sept mois de transformation et de rénovation du Grand Hotel pour quelque 20 millions d’euros d’investissement. Une renaissance qui conjugue respect de son héritage et plongée dans l’ère contemporaine, incarnant la modernité dans les équipements et à travers les services prodigués à une clientèle en quête d’élégance, de proximité et de simplicité.
À la barre de l’établissement depuis quelques mois, Jean-Philippe Vanthielt, successeur de Hugues Raybaud, qui a incarné l’hôtel durant 38 ans, vient imprimer sa marque pour apporter une âme à l’écrin pensé par le cabinet d’architecture franco-brésilien Triptyque.
Dans les étages, 75 clefs donnent accès à des chambres d’une superficie minimale de 36 m². Toutes sont décorées dans un style art déco, ponctué de photographies sélectionnées par le propriétaire de l’hôtel. Autre atout du Mondrian, « il est l’hôtel le plus élevé de La Croisette », déclament fièrement les équipes qui invitent chacun à admirer la vue époustouflante depuis les chambres vue mer, filant de l’Estérel aux îles de Lérins. L’hôtel, traversant, dispose de chambres tournées vers les façades historiques et les collines cannoises, d’autres, tournées vers la mer, disposant de balcons, les plus prisées.
Plus bas, du lobby aux jardins, en passant par la plage, on cultive désormais un luxe décomplexé et un service décontracté.Une nouvelle offre F&B, au service d’une mixité de clientèleUn an après l’ouverture, le directeur a voulu consolider l’offre culinaire et créer une identité différenciante. Le Grand Hotel cultivait depuis 30 ans une culture gastronomique traditionnelle, le directeur dernier a voulu faire bouger les lignes. « Aujourd’hui, les clients souhaitent retrouver une très bonne signature culinaire, un bon service, et une bonne ambiance » cadence Jean-Philippe Vanthielt. « Il y a donc eu un changement de cap, radical, car les équipes sont restées les mêmes », mais la philosophie a changé.
Il a donc fait appel à un chef avec lequel il a pu collaborer non loin de là, à l’hôtel Gray d’Albion, et avec qui il a noué, au fil des années, une véritable relation de confiance. Pierrick Cizeron a ainsi posé ses couteaux au Mondrian Cannes en décembre dernier. Refonte des cartes de la plage et du restaurant de l’hôtel, Mr. Nakamoto, sont au cœur de l’attention du nouveau chef, conjuguées à l’offre F&B dans sa globalité, notamment à destination des équipes à travers le réfectoire. « Nous sommes passés à une cuisine asiatique, que l’on pourrait retrouver à Dubaï, Londres ou New York ».
Sur la plage, Jean-Philippe Vanthielt souhaite créer une atmosphère différente des autres plages de la Croisette. Ici, l’objectif est d’attirer les locaux, en étant ouvert 7/365, de devenir un lieu de rendez-vous incontournable. Pour ce faire, Pierrick Cizeron y signe une carte méditerranéenne, orientée vers « une cuisine de la Riviera, avec une grande inspiration italienne ». Au restaurant Mr. Nakamoto, le chef met à profit ses influences asiatiques. Sur tous ses points de vente, le chef engagé souhaite valoriser les produits de saison, quitte à refuser de servir des fraises pour accompagner le champagne en chambre en saison hivernale.
Un développement culinaire qui rejoint le projet qui importe beaucoup au directeur ; repenser l’offre bar et jardin, pour inciter les cannois et autres locaux à fouler le parc pour rejoindre ce nouveau lieu de vie. Une experte en mixologie et en barista vient apporter son savoir-faire, et des projets sont en cours d’élaboration pour créer une vraie signature que les locaux plébisciteront.Des signaux au vert pour la première année d’activitéL’emplacement du Mondrian, face à la mer, en plein cœur de La Croisette, et surtout à moins de 10 minutes à pied du Palais des Festivals, a permis à l’hôtel de connaître un démarrage haut en couleurs. « Nous avons vécu une très belle année, en termes de retour clients, de qualité, de perception de la marque, des rénovations… », se réjouit le directeur général.
Avec des clients fidèles, séduits par le respect de l’ADN de l’hôtel, et de nouveaux clients, conquis par cet écrin discret, les avis semblent unanimes et permettent aux équipes de travailler sereinement. Par ailleurs, « il y a vraiment une clientèle de tout âge, des profils très variés », se plait à découvrir Jean-Philippe Vanthielt, depuis son arrivée.
« Notre premier atout à Cannes est le soleil, le Palais des Festivals nous apporte en outre du business sur un plateau d’argent. Nous avons la chance d’avoir un palais très actif et une mairie investie du côté des socio-professionnels. La destination s’embellit, se modernise, va dans le sens de l’écologie avec le système de thalasso-thermie très novateur. Il y a réellement une réflexion globale qui touche à la fois le tourisme, les locaux, le MICE… » décrit Jean-Philippe Vanthielt.
L’activité du Mondrian vit ainsi au rythme des MICE organisés à Cannes, ainsi qu’au rythme des voyageurs loisirs, présents durant les vacances scolaires et, surtout durant la saison estivale, qui s’étend ici de mai à octobre. « Nous marchons avec les marchés US, Moyen-Orient à certains moments de l’année, et Europe, France en tête, mais nous souhaitons renforcer les marchés forts et existants, et nous ouvrir aux marchés émergents comme l’Australie et le Brésil » poursuit le directeur.
Ici, pas de délégations comme dans les autres établissements iconiques de La Croisette, mais des clients en quête de proximité, d’une expérience plus intimiste. « Nous attirons la nouvelle clientèle du Moyen-Orient, la troisième génération, qui vient en couple, en famille, pour découvrir la France. Historiquement, la clientèle du Moyen-Orient venait en juillet août. Cette clientèle est désormais présente pour profiter de l’avant et de l’arrière-saison également ».
Les ambitions de Jean-Philippe Vanthielt et de ses équipes sont multiples. Tous s’investissent désormais pour que le Mondrian ne soit plus un jardin si secret au cœur de la Croisette.
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