LES ÉCOLES HÔTELIÈRES CIBLENT LA CÔTE D'AZUR (France)
Deux écoles renommées s’implanteront ces prochaines années sur la Côte d’Azur, un choix qui confirme l'attractivité touristique de cette destination et les besoins accrus en formation d'excellence. |
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LES ÉCOLES HÔTELIÈRES CIBLENT LA CÔTE D'AZUR (France)
Deux écoles renommées s’implanteront ces prochaines années sur la Côte d’Azur, un choix qui confirme l'attractivité touristique de cette destination et les besoins accrus en formation d'excellence. |
Catégorie : Europe - France - Carrières
- Carrière
Article rédigé par Vanessa Guerrier-Buisine le 06-03-2023
Deux écoles renommées s’implanteront ces prochaines années sur la Côte d’Azur. La destination tient sa force des évènements internationaux qu’elle accueille et de sa forte activité touristique, en saison estivale, mais également le reste de l'année.
La Côte d’Azur est donc naturellement un gros pourvoyeur d’emplois dans l’hôtellerie restauration. Les écoles hôtelières y sont déjà très actives, mais les projets semblent se multiplier pour créer un nouveau vivier de candidats locaux.L’EHCA à Saint-RaphaëlFruit d’un partenariat entre la prestigieuse École Hôtelière de Lausanne et Le Boutique Hôtels Collection, la future École Hôtelière de la Côte d’Azur (EHCA), devrait voir le jour à Saint-Raphaël dans le Var à la rentrée 2025. C’est l’annonce enthousiasmante de Bastien Deschamps et Christophe San José, co-fondateurs du groupe hôtelier.
Deux restaurants d’application, dont un gastronomique, viendront équiper l’école, en plus d’un restaurant éphémère géré par les étudiants, d’une pâtisserie et d’une boutique – chocolaterie qui devrait attirer les gourmands. Le projet répondra par ailleurs à toutes les attentes en matière d’éco-responsabilité. « Tout comme l’EHL, nous souhaitons dépenser le moins d’énergie possible. Les déchets organiques seront transformés en gaz, rien ne sera jeté. Il y aura un potager bio, ou encore 17 lieux de tri sélectif », indiquait Christophe San José à nos confrères de Var Matin le 25 avril dernier.
350 étudiants seront formés chaque année et près de 200 logements seront par ailleurs mis à leur disposition.
L’offre de formation inclura un Bachelor hôtelier, des formations de 6 à 18 mois, en alternance ou dans le cadre de remises à niveau, pour des frais de scolarité variant de 6 000 à 15 000€ par an.
« Nous sommes ravis de mettre l’expertise de l’EHL Hospitality Business School au service du Groupe LBHC, en vue de l’ouverture de l’Ecole Hôtelière de St-Raphaël dans le Var prévue septembre en 2025. Nous accompagnons depuis 2020 ce projet ambitieux avec pour objectif de développer un centre de formation de premier choix pour l’industrie française et s’inspirant des méthodes d’enseignement qui ont contribué à la renommée internationale de l’EHL depuis bientôt 130 ans », précise Eric Debétaz, consultant en charge du projet au sein du Groupe EHLVatel à Saint-Laurent-du-VarNon loin de l'ambitieux projet de l’EHCA et à deux pas du Lycée Hôtelier Jeanne et Paul Augier de Nice, Vatel Hotel & Tourism Business School avance également un ambitieux projet. Une implantation stratégique pour l’école Vatel, qui dévoilera prochainement des locaux, à Saint-Laurent-du-Var, à deux pas de l’aéroport international Nice Côte d’Azur. Un campus étudiant devrait accueillir ici 700 étudiants.
Le Campus Europe Méditerranée accueillera l’école Vatel, dont un restaurant, un café/bar et un hôtel d’application, une résidence étudiante. Ici, sur 700 étudiants, 250 seront hébergés sur place. Le projet inclut par ailleurs une résidence de coliving, qui offrira un logement pour jeunes actifs.
119 emplois directs et 28 emplois indirects seront créés, parmi lesquels tout le corps pédagogique et administratif, toutes les fonctions support, mais également 30 emplois attachés à l’hôtel d’application, qui comprendra 120 chambres. Le ratio est ici ramené à un employé pour quatre chambres, pour immerger les étudiants en situation active.
Ouverture prévue de ce campus maralpin : à l’horizon 2026.
Deux projets complémentaires qui offriront aux hôtels et palaces azuréens un salutaire réservoir d’employés formés et qualifiés.
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