Les recruteurs recherchent des candidats, les candidats recherchent des recruteurs… Notre mission est de favoriser le plus possible ces rencontres, aboutir à des recrutements réussis en accompagnant recruteurs et candidats. Autant le dire, nous n’aimons pas du tout échouer dans cette mission.
C’est pourquoi, afin de comprendre pourquoi ces rencontres ne réussissent pas autant que nous le voudrions, nous avons interrogé, début mai, les candidats sur leurs attentes concernant les offres d’emploi et de stage diffusées sur le journal.
Un moteur de recherche efficace
Première question posée : Quand vous utilisez notre moteur de recherche, trouvez-vous facilement des offres correspondant à votre profil ?
Un grand oui à cette question. Et c’est un soulagement, car au fil des années, nous avons beaucoup travaillé sur le moteur de recherche qui compte de très nombreux critères facultatifs qui permettent à tous de filtrer les résultats de façon très poussée afin de correspondre au mieux ses attentes aux offres à pourvoir (sans coupure, avec logement, en alternance, au sein de tel groupe…).
Chaque recherche précise se transforme aisément en alerte pour recevoir par courriel les futures offres le jour de leur parution.
Des candidats qui savent ce qu’ils veulent (et ne veulent pas)
Deuxième question : Lorsque vous effectuez une recherche sur notre site, nous vous proposons une liste de résultats avec de nombreuses offres. Vous consultez sûrement certaines offres et d’autres pas. En général, pour quelles raisons principales une offre dans la liste des offres n'attire pas votre attention ?
En tête des réponses : une offre n’attire pas l’attention parce que l’établissement ne fait pas partie de la cible du candidat.
En seconde position, et sans surprise, le candidat n’ouvrira pas l’offre pour la lire parce que le salaire n’est pas mentionné.
En troisième position : parce que le candidat connaît l’hôtel de réputation et qu’il n’est pas intéressé.
La quatrième réponse est aussi intéressante : parce que le statut indiqué ne correspond pas au poste, par exemple un poste de directeur mais un statut d’agent de maîtrise.
Cinquième réponse notable : le nom de l’établissement n’est pas connu.
Une correspondance offre et profil compliquée
Troisième question : Pour les offres que vous ouvrez et que vous lisez, vous postulez sûrement à certaines et pas à d’autres. En général, pour quelles raisons principales vous ne postulez pas à une offre ?
Première raison : un candidat sur deux qui ouvre une offre ne postulera pas parce qu’il ne correspond pas au profil recherché ou n’a pas toutes les compétences demandées.
Deuxième raison : une fois l’offre lue, le candidat remarque un point qui ne va finalement pas.
Troisième raison invoquée : Un ou plusieurs éléments contractuels ne lui convient pas.
Quatrième raison : le candidat ne se reconnaît pas dans la description du poste ou de l’établissement.
Cinquième raison : le candidat trouve qu’il manque des informations essentielles à ses yeux, que l’offre n’est pas assez complète.
Ensuite, il est à noter que le candidat peut aussi ne pas être convaincu par le discours de l’établissement. D’autres trouvent les descriptifs parfois « trop long » ou « surréalistes » ou, à l’inverse, « pas assez détaillé ». Pour les managers, des candidats demandent aussi que le rattachement hiérarchique soit spécifié ainsi que le nombre d’employés à encadrer.
Des informations manquantes sur les offres
Quatrième question : Est-ce qu'il manque des infos sur les offres elles-mêmes ou sur la liste des offres ?
Ce sont 61% des candidats qui trouvent que le salaire manque et devrait être indiqué, ou au moins une fourchette (un champ spécifique est mis à disposition pour cela).
Puis 30% voudraient que le logement soit aussi précisé (là aussi, c’est un champ à compléter à part par les recruteurs).
Les dates de début (et de fin si applicable) sont aussi un souhait ainsi que les horaires.
La coupure revient aussi dans les demandes (alors que le recruteur a un champ spécifique qu’il peut compléter), le niveau d’études requis ou encore la formation souhaitée.
Il est à noter que pour 20% des candidats, il ne manque en général pas d’informations sur les offres.
Des offres suffisamment variées
Cinquième question : Comment trouvez-vous la variété de nos offres (localisation des établissements, variété de la classification : 4 étoiles, 5 étoiles, palaces, hôtels de groupe, indépendants, hôtels de chaîne volontaire, fooding, gastronomie…) ?
Nous sommes heureux que 92% des candidats trouvent que nous proposons sur nos Pages Carrière une sélection d’offres suffisamment variées. Voici quelques retours qui nous font très plaisir : « très dense et très varié au quotidien car je regarde 2 fois par jour », « Personnellement, c'est top ! Je suis saisonnière et il y a une rubrique saisonniers donc rien à dire. », « Varié dans le bon sens, et en accord avec les saisons, c’est à dire que les offres sont à jour, ce qui n’est pas le cas de toutes les plateformes », « L'offre est parfaite ».
Un attrait toujours présent pour l’international
Sixième question : Comme vous le savez, nous manquons d’offres à l’international. Finalement, avec la crise sanitaire, envisagez-vous tout de même de partir à l’international (ou d’y rester) ?
Pour 57% des candidats, il est important d’avoir des offres à l’international contre 41% qui recherchent uniquement en France.
À propos des établissements qui ont su évoluer
Dernière question concernant les offres : Concernant les établissements qui ont évolué, qui ont supprimé la coupure, qui proposent un bon salaire, une bonne qualité de vie au travail, des avantages intéressants, comment expliquez-vous qu’ils peinent à recruter malgré tout ?
Plusieurs candidats déplorent un manque de communication de la part des établissements. Par exemple, un candidat écrit : « Manque de communication à ce sujet » et nous ne pouvons que souligner à quel point il est important d’utiliser tous les outils mis à disposition dans l’espace recruteur comme la parution d’articles, d’interviews, de témoignages pour communiquer. Un autre explique que cela peut être dû à « leur réputation passé et/ou le contexte sanitaire qui n'est pas encore tout à fait stable »
Bien entendu, le départ de nombreux talents pénalise le secteur : « Il manque de main d'œuvre, les personnes se sont reconverties après les arrêts dû à la crise de la covid »
Un candidat souligne que, selon, lui, « un bon salaire n’existe pas en hôtellerie ni d’excellentes conditions de travail. Le secteur est trop vieillissant et ne se modernise pas assez. Beaucoup de gens sont dégoûtés par ce secteur depuis la crise sanitaire et aspire à un rythme de vie plus calme et reconnaissant. »
Communiquer auprès des futurs employés du secteur est aussi mis en avant : « Les professions qui se sont orientées vers un nouveau parcours professionnel ne souhaitent pas revenir en arrière. Une communication auprès des employés de demain est nécessaire pour montrer que l’hôtel vante ses mérites et qu’ils correspondent à la réalité du poste. »
Un candidat propose de mettre plus en avant les avantages proposés pour faire « la différence par rapport à des compétiteurs » et nous sommes bien d’accord avec lui.
Des candidats demandent aussi que le discours dans l’annonce soit la réalité ensuite et non pas « une fausse promesse ».
Recruteurs, à vous de jouer !
Nous espérons que ces informations seront utiles aux recruteurs et aux managers pour compléter leurs offres, utiliser l’ensemble de nos outils et répondre le mieux possible aux attentes de ceux qui ne demandent qu’une chose : rejoindre vos équipes !
Nous souhaitons à tous de faire de belles rencontres et restons à votre écoute pour continuer à faire briller notre si belle hôtellerie.
Sylvie Leroy, éditeur enthousiaste depuis 1999 Sa passion pour l'hôtellerie de luxe, « une partition jouée à la perfection par un fantastique orchestre », conduit Sylvie Leroy à créer en 2004 le Journal des Palaces, quotidien en ligne dédié aux acteurs du secteur, avec des actualités, des offres d'emploi et des ressources utiles.