RÉOUVERTURE : LE LÉGENDAIRE HÔTEL DU PALAIS À BIARRITZ RENAÎT EN BEAUTÉ POUR NOTRE PLUS GRAND BONHEUR (France)
Plus de deux ans de travaux de rénovation avec des artisans talentueux ont permis de réaliser une véritable transformation de l’Hôtel du Palais, unique palace sur toute la côte Atlantique, sous la houlette de son attentionné directeur général, Alessandro Cresta.
RÉOUVERTURE : LE LÉGENDAIRE HÔTEL DU PALAIS À BIARRITZ RENAÎT EN BEAUTÉ POUR NOTRE PLUS GRAND BONHEUR (France)
Plus de deux ans de travaux de rénovation avec des artisans talentueux ont permis de réaliser une véritable transformation de l’Hôtel du Palais, unique palace sur toute la côte Atlantique, sous la houlette de son attentionné directeur général, Alessandro Cresta.
Il faut dire que l’Hôtel du Palais est un lieu d’exception marqué par son illustre passé.
L’hôtel mythique a traversé les époques
Revenons en arrière, en 1854, l’impératrice Eugénie et Napoléon III deviennent propriétaires d’un terrain en front de mer où ils font bâtir une villa d’été, la villa Eugénie, témoignage d’amour de l’empereur pour son épouse. Cette villa, véritable maison de famille, sera pendant plus de vingt ans le lieu de festivités de tout ce que l’Europe compte alors de têtes couronnées.
En 1882, la villa devient hôtel et casino. Le Gotha continue à venir mais également les célébrités : bains de mer, des bals somptueux… l’Hôtel du Palais fait partie de ces palaces comme ceux de Suisse ou de la Côte d’Azur où l’on passe agréablement tout l’été.
Arrivent ensuite à Biarritz les Russes blancs, aristocrates en exil, qui feront de l’hôtel leur lieu de prédilection pour des soirées somptueuses. Les Années folles renforcent encore la notoriété du palace qui restera pendant plus de 50 ans en haut du firmament des hôtels de luxe avant de tomber en désuétude.
Au début des années 2000, l’hôtel renaît peu à peu. Avant même d’être entièrement rénové, en 2011, il reçoit tout de même le label Palace de France et en 2012, le label Entreprise du Patrimoine Vivant. Il est également membre du Comité Colbert.
Fin 2018, Hyatt signe avec la mairie de Biarritz, propriétaire des lieux, un contrat de gestion de l’hôtel. Le groupe hôtelier américain choisit alors d’inclure l’Hôtel du Palais dans The Unbound Collection by Hyatt, une collection d’hôtels uniques et indépendants qui compte aujourd’hui 24 établissements.
Automne 2018 : le début de l’aventure pour la renaissance du palace de Biarritz
Le cabinet d’architecture d’intérieur parisien, l’Atelier COS et Isabelle Joly, architecte du patrimoine, forment le tandem à la tête d’un chantier extraordinaire qui démarre alors.
Imaginez plutôt : les extérieurs, la toiture, les espaces techniques, les chambres, les restaurants, le bar, la réception… Tout doit être revu. Le résultat est époustouflant de beauté.
Félicitons Alessandro Cresta, directeur général, et toutes ses équipes qui ont œuvré pour réveiller la belle endormie. Sa renaissance est une réussite totale, tant le souci du détail se voit partout.
Alessandro Cresta donne la ligne directrice qui dirige sa mission : « J’ai à cœur de conserver le patrimoine, l’ADN et l’âme de ce lieu chargé d’émotions et de souvenirs tout en l’inscrivant dans le XXIe siècle, une nouvelle ère empreinte de modernité et en s’adaptant aux enjeux de la transition écologique. »
Quand les artisans donnent vie à l’art de vivre à la française
Mobilier d’époque, trompe l’œil, tapisseries, tissus d’ameublement… tant d’éléments qui sont passés dans les mains expertes de l’équipe d’artisans minutieux que compte l’établissement.
Voilà un choix remarquable – et unique dans les palaces français - que d’avoir en interne autant de métiers d’art réunis : les ateliers Folin, du nom de la rue où ils sont situés, comptent sept artisans, tous salariés : un ébéniste, deux peintres décorateurs, dont un des Meilleurs Ouvriers de France, deux tapissiers décorateurs en ameublement et deux tapissiers en couture décor… qui maîtrisent les gestes et techniques de l’époque napoléonienne pour faire revivre le palace.
La restauration et l’entretien du mobilier, des tentures ou du décor se fait au sein de l’hôtel, dans les ateliers de ces artisans d’exception. Le mythique palace de Biarritz perpétue ainsi un savoir-faire unique permettant de sublimer un patrimoine déjà exceptionnel.
Des chiffres impressionnants pour montrer l’ampleur de la rénovation
• 70.000 ardoises de toit remplacées • 15.638 litres de peinture appliqués sur les façades • 410 kg, le poids du lustre du Bar Napoléon III qui a demandé près de 250 heures pour être remis en état • 27.500 litres de peinture sur les murs intérieurs et les boiseries • 6.030 m2 de moquette posée • Environ 5.000 tonnes de gravats
Une rénovation soucieuse de l’environnement
L’établissement a tenu à suivre une philosophie environnementale et sociétale, notamment en choisissant des acteurs et producteurs locaux ou encore l’utilisation d’ampoules LED, la création d’un compost pour recycler les déchets végétaux ou encore une chaudière de nouvelle technologie…
86 chambres et 56 suites où règnent douceur et harmonie
L’Hôtel du Palais compte désormais 86 chambres et 56 suites d’une superficie allant de 28 à 100 m2 pour la Suite Royale.
C’est avec bonheur que nous voyons des détails historiques conservés dans chaque chambre comme les boiseries au plafond, les dorures napoléoniennes et les tentures aux couleurs délicates qui offrent une atmosphère intimiste et apaisante.
Le choix des couleurs apporte une douceur bienvenue : des tons sable et grège rappellent la plage toute proche.
Les salles de bain sont aussi des havres de paix, baignées par la lumière du jour. Des tableaux de Georges Ancely rappellent l’histoire de la station balnéaire.
Enfin, au dernier étage, les chambres et suites nous emmènent en croisière avec des fenêtres arrondies et une ambiance maritime.
Des travaux sont encore prévus pour une dernière série de 25 chambres et suites.
Restaurants
Aurélien Largeau, 28 ans, est le nouveau chef de l’Hôtel du Palais. Il y a dix ans, le Rochelais était commis ici et le voilà de retour après être passé dans d’excellentes cuisines, notamment chez de grands chefs comme Coutenceau ou Hay.
Sa cuisine s’appuie sur les produits de saison du terroir et de la mer, les circuits courts et les producteurs locaux : « Je prends plaisir à rencontrer chaque producteur et à nouer des partenariats liés sur la confiance. J’ai sélectionné une race de vache pyrénéenne qui arrive à maturité à l’âge de onze ans ; c’est un produit rare qui ne sera pas disponible toute l’année, mais je préfère la qualité à la quantité. Le poisson provient de la pêche locale entre Capbreton et Hendaye. Et les fromages sont choisis par Beñat, le fromager légendaire du marché de Saint Jean de Luz. Eric Ospital et Pierre Oteiza, certainement les charcutiers les plus célèbres de notre pays me fournissent leurs meilleurs jambons. Une envie de partager le goût pour des produits de qualité et de saison et le respect des personnes qui les cultivent et les produisent localement. Il n’y aura pas de fraises du Chili à ma table au mois de décembre mais il y aura de très beaux kiwis d’Anglet ! ».
Aurélien Largeau apprécie avant tout la qualité des relations humaines et l’engagement éco-responsable de ses fournisseurs et producteurs.
Le chef a aussi créé un jardin d’herbes aromatiques et de fleurs sauvages pour parfumer ses plats.
Il proposera également des cours de cuisine parents / enfants dont le thème dépendra de la saison.
En duo avec le chef sommelier Alexandre Pons, Aurélien Largeau a travaillé sur des accords mets et vins subtils, proposant aux gourmets des expériences culinaires uniques.
Dans la cave du palace reposent plus de 1.000 références, dont des vins locaux peu connus.
Enfin, pour les douceurs, vous pouvez compter sur les gourmandises imaginées par le chef pâtissier Aleksandre Oliver.
Le restaurant La Rotonde, dans l’une des plus belles salles à manger du monde
Avec sa vue incroyable à 180° sur l’océan, sa forme en arc de cercle, ses chandeliers en cristal ou encore ses moulures et dorures, on comprend pourquoi La Rotonde est considérée comme « l’une des plus belles salles à manger du monde ».
En continuité du restaurant en direction de la réception, le Lounge se veut un « espace vibrant » où prendre un petit-déjeuner, un déjeuner sur le pouce, un goûter ou tout simplement se détendre en journée, sous les lustres d’époque, au creux d’une banquette profonde.
A l’extérieur du Lounge vous attend La Terrasse, surplombe les jardins et la grande plage. Véritable invitation au farniente, le lieu est idéal pour prendre un verre, lire ou se délecter de la vue sur la mer.
Enfin, le Sunset. Ouvert uniquement aux beaux jours, ce restaurant est situé au bord de la piscine. Il proposera des plats de saison à toute heure de la journée.
Mixologie au bar Napoléon III dirigé par le chef barman Jérémy Lauilhé
Des murs « bleu royal », des moulures peintes à la bronzine, un lustre aux pampilles en cristal, le bar intimiste Napoléon III n’est pour autant pas figé dans le passé : des fauteuils en cuir clouté donnent le ton.
Une carte de gins donne envie tandis que champagnes millésimés, whiskys et boissons artisanales basques vous font aussi de l’œil...
Côté mixologie, les cocktails sont réalisés sur-mesure, qu’ils soient classiques ou créations de la saison accompagnés de Pintxos, des planches à partager ou des amuse-bouche.
Le Spa Impérial en association avec la Maison Guerlain
En 1853, Pierre-François-Pascal Guerlain conçoit l’Eau de Cologne Impériale pour l’impératrice Eugénie qui lui décernera le titre de « parfumeur breveté de Sa Majesté ».
L’histoire continue avec, aujourd’hui, le magnifique Spa Impérial, qui se déploie sur cinq étages, avec une superficie totale de 3.000 m2.
Une piscine d’eau douce avec nage à contrecourant est chauffée à 28°C. Un jacuzzi invite à la détente tandis que des cours de relaxation aquatique sont très recherchés. Le spa propose également un hammam et un sauna et, au dernier étage, un centre de fitness avec vue sur l’océan. De nombreux cours sont au programme : Pilates, yoga, QiGong, boxe, Toyboard, méditation ou encore Gyrotonic.
Le spa compte neuf cabines de soin, dont deux cabines duo.
Vivement l’été, pour profiter d’un spa éphémère mis en place chaque matin face à l’océan pour un massage délassant, bercé par le doux bruit des vagues.
Le Club Impérial, un espace piscine
Surplombant l’océan, la piscine est californienne. Sa pente douce vous fait entrer dans une eau de mer chauffée à 28°C...
Vous les avez déjà vues sur des photos, elles font partie de l’histoire de l’Hôtel du Palais, les fameuses Cabañas sont là. Elles se louent, au choix, à la saison ou à la journée.
Des tentes privatisées sont proposées sur la plage avec chaises longues et rafraîchissements.
Le Kid’s Club est accessible aux enfants entre 3 et 14 ans, pendant les vacances scolaires, avec des activités ludiques ou centrées sur la protection de l’environnement.
De magnifiques salles de réception
Lieu de toutes les fêtes de l’aristocratie européenne puis des célébrités, l’hôtel a bien entendu conservé ses six salons, dont le Salon Impérial, ancienne salle de bal de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, et son jardin d’hiver de 300 m2, véritable joyau avec le parquet d’origine, une marqueterie sublime, des peintures allégoriques de Paul Gervais et un plafond de verre culminant à sept mètres de haut.
Cette salle est, sans conteste, un lieu de réception rare, romantique, idéal pour bien des événements mémorables.
Les cinq autres salons ont une superficie allant de 32 à 78 m2. Ils sont tous équipés pour des réunions et des séminaires qui marquent les esprits.
Les expériences à vivre
Rapprochez-vous de la conciergerie pour vivre des expériences locales. La conciergerie de l’hôtel est là pour proposer des expériences sur-mesure extraordinaires, au premier sens du terme.
Jean-Christophe Azzopardi, chef concierge, membre de l’association des Clefs d'or, se rappelle ainsi le séjour d’une cliente passionnée de voyage et riche d'un vécu singulier : « Cette dame est descendu un matin vers notre desk de la conciergerie, passeport en main, bien décidée à me confier la mission de ma journée aux allures de défi ! En somme, le document entre ses mains expirerait bientôt, il était rempli de 99 tampons pour 99 pays différents, dont quelques rares et originales contrées : l'Antarctique par exemple ou encore un visa du Machu Picchu... Madame ne s'étant jamais rendue en Andorre, qui ne présentait d'autre intérêt, selon elle, que ses divers magasins, me demanda donc, s'il était envisageable de prévoir dès le lendemain une visite éclair de ce territoire jusqu'alors inconnu, dans l'unique but d'apposer le centième visa sur son passeport !
« Réalisant la distance entre Biarritz et Andorre, environ 430 km aller, Madame me rétorque qu'à cela ne tienne, Monsieur le Concierge, il suffira de me conduire vers l'héliport le plus proche, pour effectuer ce trajet en aller-retour et dans la journée. Existe t'il sur l'étape une table gastronomique incontournable ?
« Et c'est ainsi que nous avons organisé au pied levé, une limousine avec chauffeur parti nuitamment pour se trouver sur la base héliportée d'Andorre la Vieille, accueillir quelques heures plus tard notre cliente, se charger de faire valider le visa de Madame au service des douanes, puis conduire notre cliente vers le plus beau restaurant gastronomique distant du lieu, pour la ramener en fin d'après-midi, vers son hélicoptère.
« J'eu pour ma part le plaisir d'accueillir Madame en toute fin d'après-midi dans ce même hall, pour la seconde fois, en à peine plus de 24h, elle me brandit à nouveau le passeport tel un sésame en s'esclaffant : « Monsieur le Concierge bravo, vous avez parfaitement rempli votre mission, pour ma plus grande joie et vous en suis infiniment reconnaissante. Mon passeport est désormais orné de 100 pays visités et le restaurant fut une belle découverte culinaire ! » »
L'avis du Journal des Palaces :
L’Hôtel du Palais à Biarritz est désormais de nouveau au firmament des palaces et prêt à faire vivre des moments uniques à ses clients amateurs d’art de vivre, de détente et d’élégance. Un grand bravo à Alessandro Cresta et toutes les équipes pour ce défi rélevé en période difficile ! Nous vous souhaitons le meilleur pour cet été et longue vie au mythique hôtel.
Sylvie Leroy, éditeur enthousiaste depuis 1999 Sa passion pour l'hôtellerie de luxe, « une partition jouée à la perfection par un fantastique orchestre », conduit Sylvie Leroy à créer en 2004 le Journal des Palaces, quotidien en ligne dédié aux acteurs du secteur, avec des actualités, des offres d'emploi et des ressources utiles.