COVID-19 : UNE MISSION CONFIÉE À DEUX PARLEMENTAIRES SUR LES INTERMITTENTS DE L’ÉVÉNEMENTIEL (France)
Jean Castex veut limiter la précarité au sein de ce secteur |
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COVID-19 : UNE MISSION CONFIÉE À DEUX PARLEMENTAIRES SUR LES INTERMITTENTS DE L’ÉVÉNEMENTIEL (France)
Jean Castex veut limiter la précarité au sein de ce secteur |
Catégorie : Europe - France - Carrières
- Carrière
Article rédigé par Frédéric Abadie le 22-02-2021
Dans le prolongement de la proposition de loi déposée deux élus LREM, Jean-François Mbaye (député du Val de Marne) et Xavier Iaconelli (sénateur des Hauts de Seine), destinée à reconnaître l’activité des intermittents du travail de la restauration, de l’hôtellerie et de l’événementiel (cf Journal des Palaces du 22 janvier dernier), le premier ministre, Jean Castex, les a chargé d’une « mission temporaire ayant pour objet les conditions de développement des diverses formes d'organisation de l'emploi des travailleurs en mission courte ».
Des travailleurs en mission courte, c’est bien le bon adjectif, car comme le souligne le chef du gouvernement dans sa lettre de mission, les contrats à durée déterminée d’usage (CDDU), en 2019, concernaient plusieurs centaines de milliers de salariés et « leur durée médiane était de un jour (contre 27 jours les autres secteurs) ».
« L’objectif de la mission sera plus largement de trouver des solutions pérennes visant à sécuriser les carrières dans les milieux professionnels ayant recours régulièrement aux contrats à durée déterminée d’usage (CDDU), indiquent les deux parlementaires. Ils auront également à élaborer de nouvelles formes de gestions humaines, garantissant néanmoins la flexibilité exigée par la nature même des activités ciblées. »
À cet effet, Jean-François Mbaye et Xavier Iaconelli auditionneront dans les prochaines semaines l’ensemble des parties prenantes (professionnels, usagers, administrations ad hoc) afin de dégager avec elles les meilleures pistes permettant de limiter la précarité des parcours au sein des secteurs concernés.
Actuellement, avec la pandémie de coronavirus, les intermittents de l’événementiel ont droit une indemnisation de 900 euros par mois, un montant fixé par un décret en date du 30 décembre 2020. Un montant insuffisant, surtout en région parisienne, pour des travailleurs confirmés face à leurs dépenses comme le loyer, le remboursement d’un prêt ou simplement les achats quotidiens pour la famille. Leur statut a été modifié en 2014, leur retirant la protection dédiée aux intermittents comme ceux du spectacle.
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