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Mövenpick Hotels & Resorts vise un portefeuille de 125 hôtels d’ici 2020 (Suisse)

Olivier Chavy, nouveau patron de la chaîne suisse, nourrit de grandes ambitions pour son groupe. Avec de solides moyens financiers et un positionnement désormais clairement 4*, la chaîne retrouve son esprit pionnier d’antan.

Mövenpick Hotels & Resorts vise un portefeuille de 125 hôtels d’ici 2020 (Suisse)

Olivier Chavy, nouveau patron de la chaîne suisse, nourrit de grandes ambitions pour son groupe. Avec de solides moyens financiers et un positionnement désormais clairement 4*, la chaîne retrouve son esprit pionnier d’antan.

Catégorie : Europe - Suisse - Économie du secteur - Projets hôteliers
Article rédigé par Claire Cosson le 13-10-2016


À peine plus d’un mois après sa nomination au poste de PDG de la chaîne suisse, Mövenpick Hotels & Resorts, et déjà, Olivier Chavy passe la vitesse supérieure. A raison de «14 tours du monde par an » comme il l’explique tout sourire, ce diplômé de Cornell, mais aussi de l’École Hôtelière de Saint-Quentin, n’a, bien sûr, pas une minute à perdre. D’autant plus que cet hôtelier renommé, ex-Hilton, Barrière et ancien PDG de Wilson Associates, a bien l’intention de relever le défi qui lui a été fixé : repositionner et accélérer le développement du groupe.
Avec 83 établissements (représentant 20 800 chambres) répartis notamment en Allemagne, en Suisse et au Moyen-Orient (le siège opérationnel est basé à Dubaï), l’entreprise, fondée en 1948 par Ueli Prager, puis reprise par le baron Von Finck (actionnaire majoritaire avec 66,7%, les 33,3% restants sont détenus par Kingdom) a de fait un beau potentiel de progression devant elle. « Notre objectif est de totaliser 125 hôtels d’ici 2020 », a expliqué le nouveau patron de passage à Paris, au Journal des Palaces. Autrement dit, la chaîne devrait grossir d’une quarantaine de nouvelles adresses au cours des quatre prochaines années.
Un rythme de croissance soutenue qui semble toutefois réalisable sachant que plusieurs projets sont d’ores et déjà en cours. «Nous avons en effet en portefeuille une dizaine d’hôtels qui ouvriront dans les deux prochaines années», souligne Olivier Chavy. Et le PDG de préciser, «en outre, je dispose des moyens financiers nécessaires pour faire de la croissance externe et pas organique. » A bon entendeur …

Europe, Asie, Moyen-Orient et Afrique
En attendant d’éventuelles acquisitions, Mövenpick Hotels & Resorts ne souhaite pas se développer tous azimuts. Loin s’en faut. La chaîne veut mettre l’accent sur des marchés qu’elle juge porteurs à savoir : le Vieux Continent, l’Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique« Nous sommes déjà le 1er hôtelier à Dubaï avec 6 hôtels en exploitation et 3 autres à venir », commente Olivier Chavy. Thaïlande, Bangladesh, Maroc, Pologne (Varsovie), Pays-Bas, Sénégal, Cap Vert, Kenya ... sont des pays où la marque va ainsi faire très prochainement son entrée.
S’agissant de l’Hexagone, le groupe dispose aujourd’hui d’une seule et unique adresse, à Neuilly-sur-Seine (92). « Il est clair que cela n’est pas suffisant. Mövenpick Hotels se doit d’étoffer son parc d’abord à Paris, puis ensuite en France. Nous étudions des opportunités dans la capitale, mais aussi dans des villes de province telles Bordeaux, Lyon et la Côte d’Azur (Nice, Cannes, Monaco) », note le nouveau Pdg. Concernant l’établissement situé à Neuilly-sur-Seine, Olivier Chavy affirme que «malgré la conjoncture sécuritaire, l’hôtel réalise de bonnes performances avec un taux d’occupation de 70% et un prix moyen chambre bien au-dessus des 180 € ».

Une marque 4* business
Parallèlement à la croissance du portefeuille d’hôtels de la chaîne, Olivier Chavy doit aussi consacrer son énergie à repositionner et renforcer l’image du groupe. Dans un marché hôtelier aujourd’hui hyper concurrentiel, la marque Mövenpick Hotels & Resorts manque, il est vrai aujourd’hui, de teneur. « Nous savons qui nous sommes : une chaîne 4* dédiée au business. Mais, nous savons aussi ce que nous ne voulons pas être : une marque de luxe », résume l’intéressé. « Ceci dit, le marché nous dira peut-être un jour : vous devriez faire du luxe », avoue Olivier Chavy. Affaire à suivre …



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